Chapitre 20 - Kaichou wa maid sama

On déteste toujours autant Inori :P ? 

Et voilà son histoire mes loups ~ 

En espérant que cela vous plaise. 

A très vite ! 

♥ 

PV Misaki }

 

Les évènements ne se firent pas prier pour se dérouler à toute allure. J’étais sortie de la chambre, me dirigeant vers le couloir, tout en gardant un œil sur l’heure. Combien de temps prendrait-il à arriver jusqu’ici ? Hum… un petit quart d’heure je pense. Peut-être moins, s’il demandait à son chauffeur d’accélérer. Ce qui ne m’étonnerait pas de Tora d’ailleurs. Je le voyais déjà maugréer dans l’ascenseur, en trouvant que celui-ci ne va pas trop vite. A cette pensée, je ne pus m’empêcher de rire toute seule. Un bruit de pas dans le couloir de l’immeuble me sortit de mes pensées et je déverrouillais la porte, l’ouvrant sans même prendre la peine de voir qui se trouvait derrière. Douze minutes, et bien… Il battait carrément un record. Notre invité poussa la porte un grand coup, reprenant son souffle, ne réussissant qu’à s’étouffer de plus belle d’une toux grasse. Je lui envoyais un grand sourire, bien évidement complètement narcissique.

 

- Et voilà ce qui arrive quand on se drogue à la nicotine mon cher Tora, m’exclamais-je en pouffant.

 

Je ne pus m’empêcher de le détailler pendant qu’il calmait sa toux. Ses cheveux blonds étaient complétement désordonnés, sans parler de sa chemise de marque qu’il n’avait même pas correctement boutonnée. Et bien, c’était à mille lieux du Tora que je connaissais habituellement. Monsieur aurait-il eut autre chose de plus important que son égo pour une fois ? Je ne pus m’empêcher de sourire, j’étais peut-être loin, mais très loin de savoir à quel point il était attaché à cette demoiselle. Il releva le visage vers moi, me lançant un regard noir qui signifiait "tu te fou de ma gueule ou quoi ?". Je lui lançais un nouveau sourire, sans même prendre le temps de lui répondre. Il se redressa, étirant sa chemise, comme s’il voulait la mettre en place et lança un regard dans le couloir, avant de me parler d’une voix hautaine, comme à son habitude.

 

- Ne me dis pas que tu t’es moqué de moi, Ayuzawa ? grogna-t-il.

- Je pris un air peiné à l’écoute de ses mots. Ayuzawa ? Hé bien, j’ai été rétrogradé ?

- Tora soupira, passant un main lasse sur ses yeux à ma mauvaise blague. Si tu pouvais éviter de reproduire les blagues et l’humour d’Usui, ça m’arrangerait.

 

Je dois avouer qu’en temps normal, j’aurais pensé comme lui. L’humour de Takumi était vraiment nul parfois, mais pour une fois je comprenais pourquoi il s’amusait tant à les faire ses blagues foireuses. Tora croisa ses bras devant son torse, poussant un soupir irrité avant de me lancer un nouveau regard noir.

 

- Tu as tout inventé ? demanda-t-il calmement. 

- Du tout. Nous avons effectivement un problème avec Inori. Et il se trouve qu’il passe également par toi. Il leva un sourcil à cette révélation, sans ouvrir la bouche comme s’il attendait simplement que je continue mes explications. Si tu veux bien me suivre, je serais ravie de t’expliquer toute cette histoire plus en détails.

Il me suivit donc sans faire un seul commentaire, restant quelques pas derrière moi, certainement en se demandant ce qu’allait bien pouvoir lui apporter cette histoire. À vrai dire, je me posais exactement la même question. Maintenant, ça passe ou ça casse…

 

J’arrivais rapidement dans le salon, ou le ton semblait s’être un peu atténuer. Inori fixait un coin de la pièce, sans croiser le regard de Takumi comme si celui-ci lui avait dit quelque chose qui l’aurait vexé. Elle ne me vit d’ailleurs pas arriver… Je pris mon courage à deux mains, lançant un signe de la main à Tora pour qu’il attende avant de me rendre au milieu du salon, attirant le regard des deux personnes qui s’y trouvait déjà. Tora resta donc en retrait, invisible aux yeux des autres dans le couloir. Je fixais Inori dans les yeux et put voir qu’elle semblait un peu perdue. Elle devait se demander comment une simple domestique pouvait soutenir aussi ardemment son regard.

 

- Je me permets de me présenter, vu que tu ne sembles pas savoir qui je suis, dis-je à l’intention d’Inori qui ouvrit la bouche d’un air ébahi. Je suis Misaki Ayuzawa. Celle qui, si je me tiens à ta version des faits, te vole Tora.

 

J’entendis un léger murmure venir de derrière moi pendant que je continuais de parler donnant en même temps les informations qu’attendait Tora. Je pense qu’en ce moment il devait faire la même tête que mon interlocutrice. Elle continua de me regarder les yeux perdus, la bouche semi-ouverte, comme si l’information n’était toujours pas montée au cerveau.

 

- Je n’apprécie pas vraiment qu’on dise des idioties dans mon dos, dis-je en soupirant. Si ça peut te rassurer, je serais bien la dernière personne à vouloir te piquer Tora. Un seul riche narcissique me suffit amplement.

 

J’entendis Takumi pouffer à ma dernière phrase, m’arrachant je l’avoue un faible sourire. Le visage d’inori se déforma quelque peu, ses joues rougissant alors qu’elle se mordit la lèvre faiblement. Était-ce de la colère ou de la haine ? Je n’en avais réellement aucune idée. Mais au moins, cela lui avait procurer une réelle réaction. Je vis ses yeux briller alors que sa lèvre tremblait légèrement entre ses dents. Elle se leva du canapé, serrant le bas de sa robe de ses poings alors que ses yeux restaient encrés au sol, comme si elle fuyait mon regard et murmura un mot, un seul, que j’eus d’ailleurs un mal fou à entendre, alors qu’elle était à peine face à moi. Elle chuchota un simple "toi" empli d’une haine intense avant de planter ses pupilles bleu nuit dans les miennes. Son regard raidit mon corps tout entier, me lançant une décharge électrique violente, un signal de danger évident, qui arriva bien trop tard. J’eus à peine le temps de voir sa main se lever et se diriger au plus vite vers mon visage, menaçant de s’écraser sur ma joue droite à tout moment. Je fermais les yeux, sachant pertinemment que je n’aurais pas le temps de l’esquiver, ni même l’envie de contre attaquer. Après tout, je l’avais provoqué, c’était un juste retour des choses. Au moment de l’impact, j’attendis quelques secondes ressentant sans aucun mal la douleur lancinante de ma chair rougie. Quoique… attends, en vrai je ne ressentais rien du tout. J’ouvris les yeux, jetant un coup d’œil à la scène qui se déroulait devant moi. La main d’Inori était effectivement à quelques centimètres de ma joue, le bout de ses doigts pouvant sans aucun mal frôler ma peau. Une main bloquait le poignet de la jeune femme, l’empêchant de continuer son acte, alors qu’elle lançait un regard noir à la personne qui venait de l’interrompre. Je faisais glisser mes pupilles vers le concerné et croisait le regard de Takumi qui semblait me dire "Tu m’en dois une". Abruti… Comment avait-il réussi à se déplacer aussi vite du canapé jusqu’ici d’ailleurs ? Ce mec était clairement un alien d’un autre monde. Je lui souris, laissant mon cœur se remettre à battre, comme si pendant toute cette scène, j’avais ardemment retenu mon souffle. Je retournais mon attention vers Inori, qui fixait toujours Takumi d’un air colérique, haletant d’une façon peu élégante, qui démontrait sa rage.

 

- Comment oses-tu me la ramener ? hurla-t-elle sur Takumi, me pointant du doigt comme si toute cette conversation n’avait rien à voir avec moi. J’avais l’impression d’être une enfant prise dans une dispute entre ses parents, sachant pertinemment que tout cela le concernait mais que personne ne demanderait son avis.

- Takumi haussa les épaules d’un air désintéressé, relâchant la pression du poignet de la jeune femme, qui l’arracha de son emprise pour se le masser démontrant une douleur clairement inventée. Je ne l’ai pas ramenée, elle était déjà là avant toi.

 

Inori soupira en croisant les bras devant sa poitrine, continuant de me regarder d’un air irrité. Elle était partie pour se murer dans le silence, sans approfondir le fond de sa pensée. Il en était hors de question, j’avais bien trop envie qu’elle dise ce qui l’ennuyait et je pense que le blondinet caché dans le couloir mourrait également d’envie d’entendre ses aveux. Takumi s’installa à nouveau dans le canapé, d’une manière décontractée et je le suivis pour m’installer à ses côtés. Inori se rassit à sa place, lissant les plis de sa robe.

 

- Sinon, pourrais-tu me dire pourquoi tu t’es mis en tête que je voulais te piquer Tora ?

- Elle leva les yeux vers moi, me lançant un regard noir qui m’indiquait que tout cela ne me regardait pas. J’entendis Takumi pouffer, s’amusant à tortiller une de mes mèches de cheveux autour d’un de ses doigts. Pour ma part, j’opterais pour une possession agressive avec un léger, mais très léger soupçon de jalousie maladive, clama-t-il en rigolant.

 

Inori vira au rouge sang, se dressant tel un chat agressé. Sa bouille de porcelaine laissait place à un mine intimidée avec un mélange de son éternel caractère de cochon. Elle bégaya des mots incompréhensifs toute gênée avant de soupirer en secouant la tête négativement. Elle ferma les yeux avant de les rouvrir, fixant ses mains posées sur ses cuisses. Je vis sur le moment qu’elle faisait appel à son mental de fille de bonne famille pour remettre une mine impassible sur son visage, bien qu’au fond sa voix et ses mimiques la trahissaient.

 

- Vous ne pouvez pas comprendre… murmura-t-elle pour elle-même, d’une voix bien plus forte qu’elle ne l’aurait voulu. Elle reprit son air assuré, me fixant à nouveau mais cette fois ci d’un regard sans expression, comme perdue dans des souvenirs lointains, douloureux. Les choses n’ont plus jamais été les mêmes depuis que Tora t’a rencontré… Tu as réduit à néant tous mes efforts, cracha-t-elle en fermant son poing.

 

Je ne comprenais pas ses dires. J’avais le sentiment que tout cela était dû à quelque chose de lointain, quelque chose qui peut-être, dans un sens, n’avait rien à voir avec moi. Mais Inori était persuadée que j’étais fautive pour un motif inconnu. J’ouvris la bouche pour prendre la parole, cherchant à en savoir un peu plus mais je fus interrompue par la voix cassante et froide de Takumi. Il avait fermé les yeux, un air grave sur le visage.

 

- Ajoutons paranoïaque à la liste de tes nombreuses compétences.

 

Inori rougit de honte, fixant le sol un instant en se mordant la lèvre. Takumi avait exagéré… C’était peut-être vrai, mais il y avait une façon de dire les choses. Si pour lui cela semblait complètement stupide, pour Inori le choses semblaient clairement différentes et tout cela la blessait d’une manière ou d’une autre. Elle plaqua un de ses bras contre elle, comme si celui-ci lui faisait horriblement mal et fixa son fiancé d’un air peiné. Elle ne réussit qu’à prononcer un court mot avant d’être interrompue.

 

- Je… commença-t-elle, avant d’être interrompu par des bruits de pas venant du couloir.

 

Inori leva les yeux pour rencontrer ceux de Tora qui entrait nonchalamment dans le salon, les mains dans les poches. Je vis la partie inférieure de sa mâchoire se disloquer au fur et à mesure que le garçon entrait dans la pièce. Il s’approcha de la jeune femme aux cheveux bleus, s’asseyant à sa droite, un air lassé sur le visage. Inori était si surprise qu’elle ne décrocha pas un mot. Tora soupira, passant une main dans ses cheveux en bataille.

 

- Ça me brûle la bouche de le dire, mais pour une fois, je suis d’accord avec Usui.  

 

Ces deux abrutis faisaient la paire. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel à l’entendre parler. Je venais de trouver monsieur apathique numéro deux. La richesse retirait-elle toute délicatesse ? Nan mais sérieusement, où avaient-ils appris à parler avec tact… Je lançais un regard à Inori qui serra le jupon de sa robe de ses poings, laissant ses cheveux cacher une bonne partie de son visage baissé. Elle semblait partie à nouveau, vers de vieux souvenirs…

 

{ PV Narrateur }

 

Inori ferma les yeux, sentant son cœur tambouriner dans sa poitrine. À voir Tora, elle avait vraiment perdu tous ces mots, ne sachant pas comment elle devait interpréter ceux que venait de dire le blondinet. Était-ce une critique ? Ou les garçons essayaient-ils tout simplement de lui faire passer un message d’une manière quelque peu brutale ? Pour dire vrai, elle n’arrivait pas à mettre ses idées au clair, la seule chose qui lui revint en mémoire fut toute la tristesse et la colère que lui procurait la vue du visage de celui qu’elle aimait tant…

 

Inori se promenait gaiment dans les couloirs de l’établissement, le sourire aux lèvres. Elle avait réussi à force de persuasion et de travail acharné à intégrer l’école la plus renommée du Japon, le lycée Miyabiaoka. Et elle n’était pas peu fière, du haut de ses quatorze ans elle était la plus jeune à intégrer la première année de ce lycée, ses ainés de même année la dépassaient largement de deux, parfois même trois ans. Pourquoi avait-elle sué sang et eau pour parvenir à entrer ici aussi rapidement, allant jusqu’à sauter deux classes et demander à son père de graisser abondamment la patte du directeur. Et bien, la raison de cette motivation se nommait Tora Iragashi, le président du lycée actuellement en deuxième année. Inori l’avait souvent croisé à des soirées mondaines, vu qu’il était l’un des fils d’une famille aisée du Japon. Elle était tombée amoureuse de son charisme le jour où elle avait posé les yeux sur lui. Elle avait donc à partir de cet instant, fait des pieds et des mains pour que le destin les pousse à se rencontrer à nouveau. Elle était devenue la secrétaire du président, intégrant le cercle très fermé du comité des élèves. Elle avait eu ce qu’elle voulait, ayant parfois un regard de Tora ou un beau travail, ce qui la rendait si heureuse. Plus le temps passait, plus il s’ouvrait à elle, allant jusqu’à récompenser son excellant travail par une caresse sur le haut du crâne de la jeune fille. Il n’avait jamais eu meilleure secrétaire disait-il en souriant. Elle était aux anges. Ses efforts étaient récompensés et les sourires de son bien aimé suffisait à enflammer son petit cœur.

 

Ce jour-là ressemblait aux autres. Elle avait terminé son travail, récoltant des informations et des avis pour le prochain évènement que comptait organiser le comité, une sorte de bal de fin d’année. C’était la première fois qu’elle participait à ce genre d’activité au Lycée et elle avait hâte de monter sa nouvelle robe au président. Elle sourit toute seule, continuant son chemin dans le couloir des épais classeurs sous le bras. Elle traversa le hall administratif vide à cette heure avancée de la fin d’après-midi et s’apprêta à ouvrir la porte du bureau du directeur. Elle se devait de déposer ses dossiers concernant l’évènement avant de rentrer. Elle posa sa petite main sur la poignée en or massif et la tourna timidement, ouvrant la porte discrètement. Pour tout vous dire, Inori n’était pas encore la jeune femme capricieuse et colérique de maintenant. Dans le temps, c’était une jeune fille timide, réservée et plutôt effacée. Elle était pourtant déjà téméraire et assidue, mais elle avait bien trop peur d’être mal vue pour exprimer un caractère trop fort. Elle s’apprêta à entrer, quand la voix d’un homme s’éleva l’interrompant dans son élan. Elle resta discrètement cachée dans l’entrebâillement de la porte, espionnant sans vraiment le vouloir la conversation des deux hommes.

 

Le directeur était assis à sa place habituelle, un verre à whisky dans la main alors que son invité faisait de même assis face à lui. Ils discutaient tranquillement rigolant à leurs vieilles anecdotes. Ils avaient été à la même école et se remémoraient avec grand plaisir leurs années ensemble. Le directeur rempli à nouveau le verre de son ami.

 

 -Ton fils est vraiment devenu un garçon extraordinaire Kein, je suis vraiment ravi qu’il soit le président de mon établissement.

- L’homme aux cheveux cendrés sourit aux dires de son ami, buvant une gorgée de l’excellant whisky japonais qu’on lui avait servi. Je suis vraiment fier de lui, il est digne d’être l’héritier des Iragashi.

 

Inori serra les dossiers contre elle, sentant son cœur se gonfler à l’évocation de son bien aimé. Elle tendit l’oreille, extrêmement curieuse par la conversation à présent.

 

- Mais dis-moi, Tora devient un véritable homme à présent. Dans un an il aura terminé le lycée. As-tu déjà pensé à le fiancer ?

 

Le père de famille prit une nouvelle gorgée d’alcool, un léger sourire aux lèvres. Il était courant dans l’aristocratie Japonaise de fiancer les enfants à un héritier d’une autre famille aisée dès que l’âge de leur progéniture le permettait. Kein avait bien entendu déjà quelques idées en tête, bien qu’aucune ne semblait convenir à son fils. Le directeur sourit à nouveau, continuant de parler d’une voix chaleureuse et amicale.

 

- D’ailleurs que penses-tu de l’héritière de la famille Kanachi. C’est une charmante demoiselle et mon petit doigt me dit qu’elle court après ton fils, dit-il en riant.

 

Le père de Tora prit quelques instants de réflexion, alors qu’Inori peinait à croire qu’on venait de l’inclure dans la conversation. Elle sentit son cœur s’emballer, serrant d’avantage les dossiers contre elle. Allait-elle être liée à cet homme qui la fascinait tant ? Elle déglutit en attendant patiemment la suite de la conversation.

 

- C’est effectivement une magnifique jeune femme, débuta Kein. Néanmoins, je trouve qu’elle manque un peu de caractère. Tora a besoin d’une femme forte, pleine de peps, qui pourrait lui mettre facilement une claque derrière le crâne. Il est comme sa mère, il a parfois besoin qu’on le canalise un peu.

- Le directeur rit à gorge déployée acquiesçant ses dires. Je vois effectivement ce dont tu parles. Il est vrai que la jeune Kanachi est assez réservée. Tora a besoin d’une fougueuse tigresse.

 

Les deux hommes rirent à leurs phrases à double sens, alors qu’Inori recula d’un pas. Elle regarda ses pieds, le cœur serré face aux dires des deux hommes. Trop réservée… Elle n’était pas ce qu’il fallait à Tora, malgré tous ses efforts, cela n’était toujours pas assez. Elle soupira, déposant simplement les dossiers sur le bureau vide de la secrétaire et partit chez elle les bras ballants. Pour une fois, son travail n’aura pas été parfait…

 

Le temps passa, où Inori essayait de se donner un air plus mature, plus dur et plus inaccessible. Son changement de comportement en avait étonné plus d’un, tout comme le président qui à présent ne lui caressait plus tendrement la tête. Mais c’était ce qu’elle voulait. Elle devait devenir cette fougueuse tigresse, pour que le père du jeune homme la remarque enfin. Le travail assidu ne collait plus avec l’image de la jeune femme raffinée et elle dut donc rejeter son poste de secrétaire, pour devenir la coqueluche du lycée, la jeune femme la plus convoitée. C’était le comble car en devenant la femme qu’elle cherchait à être, elle s’était éloignée physiquement de Tora, lui parlant rarement ou alors elle se devait de le faire d’une façon hautaine et distinguée. Elle continuait tout de même de le dévorer des yeux, le surveillant de près. Ce fut avec une grande douleur qu’elle le vit se rapprocher d’une jeune femme aux longs cheveux châtains. Ce n’était qu’une roturière, une femme de caractère, présidente d’un lycée banal. Cette Misaki n’avait pas froid aux yeux, allant jusqu’à mettre une baffe à Tora sans se soucier si cela aurait des conséquences ou pas. Elle vit à nouveau un sourire et un rire sur le visage de Tora en sa compagnie… chose qu’il n’avait plus avec elle… Elle sentit quelque chose ronger l’intérieur de son cœur. C’était ça… une fougueuse tigresse ?

 


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Commentaires: 7
  • #1

    Bubulle (lundi, 02 octobre 2017 18:22)

    Merciiiii!
    Ça rend humaine cette peste mais...
    quand est ce qu’on a encore des bisous et tout entre usui et Misa? :3
    Bref super je t’adore!
    Bisouuus! Bubulle

  • #2

    OcéLoL (dimanche, 26 novembre 2017 22:19)

    J’adore ta fanfic elle est trop bien!!!J’ai hâte que la suite arrive!

  • #3

    Hikari-tan (mercredi, 06 décembre 2017 13:30)

    Je l’adore cette fanficccc T^T !
    Vivement la suite tu fais du tres bon boulot <3 !

  • #4

    Ayumi (dimanche, 17 décembre 2017 23:07)

    Merci à vous trois pour vos adorables message et vos encouragements :3

    Bubulle > les bisous reviendront bientôt je pense ahaha x) Sinon je vais finir par tuer Takumi d'abstinence ahahah

    Je vous écrit la suite au plus vite ! ♥

  • #5

    Hikari-tan (vendredi, 02 février 2018 21:07)

    merciiiii je t’adore!! ♡{}♡

  • #6

    Laureen (samedi, 03 mars 2018 15:29)

    OHLALA tellement bien J’attend tellement la suite ��� Vivement la suite !!!

  • #7

    Ayumi (mercredi, 14 mars 2018 12:22)

    Merci Laureen ♥ :3
    J'essaye de finir le prochain chapitre au plus vite !