Chapitre 19 - Kaichou wa maid sama

Bonjour mes loulous ♥ 

Voilà le chapitre 19 tout beau tout neuf :P 

J'espère qu'il vous plaira. 

A très vite pour le chapitre 20 . 

Des bisous tout doux ! 

PV Takumi 

 

Je soupirais un bon coup avant de trouver la motivation suffisante pour me lever du canapé. Je trainais quelque peu du pied, lançant un regard à Misaki qui semblait complètement tétanisée. Pour dire vrai, je n’avais aucune idée de comment engendrer la conversation avec Inori. La connaissant, elle le prendrait surement mal… Je redoutais vraiment sa réaction. Je soupirais à nouveau, avançant à tâtons dans le long couloir qui me semblait interminable. Je posais doucement ma main sur la poignée de la porte, l’ouvrant d’un mouvement peu assuré, laissant le morceau de bois produire un horrible bruit de grincement. Inori n’attendit pas mon approbation pour entrer en trombes dans l’appartement, comme si elle arpentait le tapis rouge du festival de Cannes. Elle se précipita dans le couloir, repoussant la porte d’une désinvolture non dissimulée. Elle me lança un sourire craquant qui me donna froid dans le dos, croisant ses bras derrière son bassin. Elle ressemblait à une poupée dans sa jolie robe bleu ciel, elle avait mis un grand chapeau de la même couleur, avec un joli ruban. Un chapeau complètement inutile d’ailleurs. On était en plein milieu de la nuit, ou était l’utilité de se protéger du soleil là-dedans ? Ah… c’était pour se donner un style de fille de bonne famille. Pardon, c’est vrai. Elle sembla chercher quelque chose du regard pendant quelques instants. Elle était d’ailleurs quelque peu mal à l’aise, titubant sur ces petits talons hauts. Sur le coup, j’aurais presque pu penser qu’elle était une toute autre personne. Nan… je déconne certainement.

 

Elle me lança un nouveau sourire qui m’extirpa de mes pensées, me tendant son petit sac à main. Je le pris sans vraiment savoir pourquoi, alors qu’elle se débarrassait de sa petite veste et de son chapeau. Elle me refila tout ça d’un sourire amusé, se retournant pour jeter un coup d’œil à la pièce dans laquelle elle se trouvait. Bon, je crois savoir ce qu’elle cherchait du regard tout à l’heure. Sûrement une domestique pour la débarrasser de ses affaires. Ces riches… Sincèrement, j’ai toujours trouvé ça tellement malaisant. Je veux parler des domestiques qui te suivent à longueur de journée, qui te fixent quand tu manges, prêts à te retirer ton assiette à la seconde où tu auras terminé… Ce n’était pas vraiment de très bons souvenirs… Je soupirais, déposant les affaires de la demoiselle sur la commode à l’entrée, alors qu’elle laissait ses yeux passer d’un tableau à l’autre, décrochant parfois un sourire ou une grimace vis-à-vis de la décoration.

 

- Alors, c’est à ça que ressemble ta garçonnière, dit-elle en pouffant d’une manière bien trop élégante.

 

Je ne pris même pas la peine de répondre à sa pique, soupirant sans même m’importer du fait que cela la vexe ou pas. Néanmoins cela ne sembla pas la choquer pour autant, car elle continua son inspection sans me lancer un regard. Quelques minutes plus tard, quand le moindre bibelot de l’entrée fut scruté, elle se retourna vers moi, un sourire en coin les yeux interrogateurs.

 

- Qu’avais-tu donc à me dire de si urgent pour m’inviter chez toi en plein milieu de la nuit, mon très cher Takumi ? demanda-t-elle un sourire prononcé au visage qui semblait vouloir dire quelque chose de salace.

 

Je ne pus m’empêcher de retenir une grimace à sa supposition clairement stupide et irréalisable. Que voulait-elle dire par là ? Était-ce simplement une façon de faire de l’humour ? Et bien, en tout cas cela ne me plaisait pas du tout, tout comme le fait qu’elle m’appelle pas mon prénom aussi facilement. Quelle sans gêne…  Je pris tout de même sur moi pour ne pas l’envoyer paitre tout de suite… Soyons calme Takumi. Si je l’énervais déjà maintenant, il y avait de forte chance que cette histoire se finisse en bain de sang. Dire qu’il y avait déjà un si infime pourcentage que tout cela se passe bien… Je dépassais la demoiselle dans le couloir qui me regarda dans un air perdu, au bout de celui-ci, je me retournais vers elle l’invitant à me suivre dans la pièce à vivre. Si on devait discuter, autant le faire confortablement installés.

 

Elle me suivit sans rien dire, arrivant rapidement dans le salon où vraisemblablement Misaki n’était plus. Je jetais un coup d’œil dans la pièce, sans la remarquer et invitait Inori à s’installer dans le canapé en cuir. Elle leva un sourcil en soupirant. Elle ne devait pas apprécier que je ne réponde pas à ses piques, me contentant simplement d’être courtois. Elle s’installa donc sur le canapé, croisant les jambes d’un air élégant alors qu’elle fixait à nouveau la pièce peu éclairée. J’aimais les endroits tamisés et la grande baie vitrée apportait un peu plus de clarté, grâce aux rayons de lune naissante. Je m’installais dans un fauteuil isolé, fixant mon invité, réfléchissant à comment entamer la conversation...

 

- Je voulais te parler de cette histoire de mariage, débutais-je d’un ton calme, presque froid.

 

L’attention de mon interlocutrice fut complètement captée. Elle tourna le visage vers moi, posant ses fines pupilles bleues dans les miennes, alors que son regard sembla se durcir quelque peu à ce sujet épineux. Elle sembla me demander de continuer du regard alors qu’elle croisait ses bras au-dessus de sa poitrine, comme si son corps semblait refuser toute interaction avec moi. Le langage du corps ne mentait pas… Elle soupira en hochant la tête, comme si elle venait de se faire un monologue intérieur.

 

- Ce que je veux dire, c’est qu’au final toute cette histoire ne tient pas debout, déclarais-je d’un air solennel.

- Elle haussa un sourcil, accentuant son croisement de bras sur sa poitrine. Je ne vois pas de quoi tu veux parler…

- Je soupirais, dépité par sa réaction. Ce mariage est bidon. Tu n’as aucun sentiment pour moi, c’est clairement ridicule.

- Elle me lança un sourire noir, les yeux pétillant d’une lueur que je ne savais discerner. Que peux-tu donc savoir sur ça.

 

Je ne savais absolument pas comment interpréter ces dernières paroles. Une chose était sûre, son ton avait un air quelque peu menaçant. Elle ne parlait certainement pas de sentiment amoureux en disant cela. Je poussais un nouveau soupir, me sentant quelque peu étouffé par tout cela. Qu’avait-elle à gagner avec ce mariage bidon ? Elle était déjà riche de base, ce n’était pas quelques billets en plus qui devait la motiver… Il y avait surement autre chose là derrière, en tout cas c’est ce que me faisait croire son regard quand elle semblait perdue dans ses pensées.

 

- Je secouais doucement la tête, me disant qu’après tout peu importe ses sentiments, les choses étaient comme elles l’étaient. Ça ne change rien de toute manière.  

 

Inori tourna à nouveau le visage vers moi, un sourire en coin dessiné sur ses lèvres pulpeuses. Elle pouffa d’une manière bien hautaine, croisant l’une de ses jambes par-dessus l’autre. Elle me lança un regard perturbant, comme l’aurait fait un professeur s’il t’avait pris la main dans le sac à tricher à ton examen final. Elle parla d’une voix claire et forte, j’eus d’ailleurs l’impression d’être un pauvre stagiaire face au grand PDG de la boite.

 

- Rien changer ? répéta-t-elle en rigolant. De quoi peux-tu bien parler mon petit Takumi ?

 

Je pris tout de même conscience qu’elle essayait de me mettre dans la même boite que tous les autres. Elle se rendait hautaine, prédatrice, telle une buse meurtrière qui tenait entre ses griffes un petit mammifère effrayé. Cela fonctionnait peut-être avec les autres, mais c’était loin d’être mon cas. Je lui lançais un regard froid, qui ne lui retira pas son sourire aux lèvres pour autant.

 

Je parcourais la pièce du regard, croisant celui de Misaki qui se trouvait à la porte de la cuisine. Elle tenait entre ses mains une tasse de thé fumante et écoutait la conversation d’une oreille attentive. Mon regard s’adoucit en la voyant et je poussais un soupir. Je rentrais complètement dans le jeu d’Inori, c’était ridicule.

 

- Tu sais pertinemment de quoi je veux parler, Inori. Je clamais son prénom bien fort pour lui montrer qu’elle n’avait aucune emprise sur moi. Elle n’était rien et énoncer son prénom n’avait aucune signification. Et croyez-moi, pour une japonaise cela pouvait être très mal pris, mais c’était le but. Je ne veux pas participer à ton jeu ridicule.

 

Son visage se tordit à nouveau d’un sourire plus malsain, comme si ce que je venais de dire était la blague la plus drôle du monde. Elle rit à gorge déployée, d’un rire sans aucune grâce qui refoulait tout de la personne parfaite qu’elle voulait faire paraitre. Et pourtant, j’eus l’impression de voir un voile de tristesse passé par-dessus ses yeux bleus. Misaki s’avança dans le salon, certainement mue par son instinct sur protecteur. Elle avait vraiment le chic pour se mettre dans le pétrin quand les choses semblaient complétement dégénérées. Un psychopathe en pleine ville avec une arme à la main ? Vous pouvez être sûre qu’elle serait la première à essayer de l’arrêter pour qu’il ne blesse personne. D’où le fait que je doive toujours la protéger. Vous voyez le genre non ?

 

Inori parla d’une voix morne, sans même remarquer la nouvelle personne qui venait de s’avancer vers elle.

 

- Attends, laisse-moi deviner pourquoi. C’est pour elle, hein ? Elle me lança un sourire narquois avant d’hausser les épaules, comme si je venais de lui poser une question muette. Comment je le sais ? J’ai mes sources mon cher.

 

Je ne pus m’empêcher de lui lancer un sourire quelque peu surpris. Je ne m’attendais pas à ça, mais elle était loin de l’effet escompté. Que voulait-elle faire avec ça ? Essayer de me menacer ? Me faire peur ? C’était stupide.

 

Elle remarqua Misaki et son regard se durcit. J’eus le réflexe de laisser mes muscles se tendre au cas où Inori aurait une mauvaise réaction. Elle savait que Misaki existait, elle devait donc savoir que cette personne était en ce moment même à quelques mètres d’elle. J’examinais leur conversation visuelle en silence quand Inori lâcha un soupir irrité, en croisant les bras à nouveau sur sa poitrine.

 

- Et bien, j’étais en train de me dire que tu n’avais rien d’un riche, dit-elle en secouant sa tête négativement comme pour illustrer ses propos. C’est maintenant que ta servante m’apporte un thé ?

 

Elle jeta un nouveau regard empli de sévérité à Misaki, alors que je n’en croyais pas mes oreilles. Elle ne savait même pas qui était ma petite amie ? En l’entendant parler, on pouvait penser qu’elle le savait pourtant. J’ouvris la bouche pour lui dire de ne pas parler ainsi à Misaki quand la concernée me lança un regard en coin, m’intimant de me taire. Elle s’avança vers Inori, d’un geste professionnel et courtois qu’elle avait acquis au Maid latte et déposa la tasse de thé fumante sur la table basse, devant la jeune femme aux cheveux bleus. Elle se courba telle une bonne servante et me regarda un sourire au coin.

 

- Puis-je faire quelque chose pour vous, Monsieur ? me demanda-t-elle une pointe de malice dans la voix.

- Quelle andouille, pensais-je. Non, je te remercie.

 

Elle se courba à nouveau, disparaissant dans la cuisine sans demander ses restes. Lâcheuse !  Mais dans un sens, cela m’arrangeait. J’avais encore plusieurs cartes en main que je me hâtais de jouer. Je vis Inori prendre une gorgée de thé, déposant la tasse dans la soucoupe en me regardant.

 

- Cela t’a ôté toute envie de discussion ? demanda-t-elle en souriant victorieusement.

- Pas vraiment, dis-je en m’installant plus confortablement dans le sofa. Je me demandais juste ce que pourrait bien t’apporter toute cette mascarade.

- Elle haussa un sourcil comme si la réponse était la chose la plus évidente du monde. L’argent et la renommée ne sont pas des motivations assez stimulantes pour toi ?

- Je fis mine de réfléchir, en croisant mes bras, laissant un sourire amusé se dessiner sur mon visage. Hum… pas quand tu pourrais avoir la même chose en te nommant Inori Igarashi. Mon sourire se fit plus grand quand ses joues blanches prirent une couleur rouge sang. Cela t’apporterait une chose supplémentaire, la joie de savoir que ton amour d’enfance est partagé. Ou bien ai-je tort ?

 

Inori ouvrit la bouche sans savoir quoi dire, les joues toujours aussi rouges, alors que je savourais pleinement mon point gagnant.

 

PV Misaki }

 

Je m’étais empressée de regagner la cuisine, les jambes battantes. Non pas de peur, mais d’une rage et d’une colère incontrôlée. Cette bonne femme me poussait à bout, sa manière d’être me donnait envie de lui taper dessus, voir si elle gagnerait en intelligence après coup. C’était le genre de fillette à papa qui n’avait jamais rien accompli d’elle-même et qui comptait sur les serviteurs pour faire le sale boulot. L’inverse de mon statut enfin de compte. Je soupirais un bout coup, essayant de calmer la fureur qui grandissant à l’entente de sa voix. En plus, elle menaçait clairement Takumi… Alors qu’elle ne m’avait même pas reconnu. Elle ne devait en réalité même pas savoir qui était la femme dont Takumi était amoureux…. Ces riches et leur paroles…

 

J’écoutais la conversation d’une oreille attentive, jetant un coup d’œil aux deux personnes dans le salon. Takumi continua de discuter d’une voix calme, évoquant une possibilité qui n’avait jamais effleurer mon esprit. Il parlait de Tora, d’une voix amusée et la visage cramoisi d’Inori lui donna raison. Attend… quoi ? Inori était amoureuse de Tora ? Sérieux… ? Et comment cet extraterrestre pouvait-il avoir connaissance de cela d’ailleurs ? Ces pouvoirs surnaturels étaient loin d’aller jusqu’à là… non ? Parce que sinon je devrais vraiment commencer à flipper…

 

- Inori bafouilla plusieurs fois, avant de parler d’une voix irritée et énervée. Quoi ? Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ?! C’est totalement ridicule !!

- Takumi décrocha un sourire à faire froid dans le dos et passa ses bras à l’arrière de sa nuque, prenant une pose relax et détendue. Tu as tes sources, personnellement je ne crois que ce que je vois. Et n’oublie pas que j’ai fréquenté et je fréquente à nouveau le même établissement que toi. Je suis un peu plus observateur, rien de plus.

 

Inori s’étrangla, lui donnant à nouveau raison, maugréant contre lui. Non … je n’en croyais pas mes oreilles. Elle était amoureuse de ce prétentieux ? Tora était loin d’être le prince charmant… bon ok, il avait des bons côtés mais de là à lui vouer ce genre de sentiments. En y pensant, j’en eus des sueurs froides. Inori trembla le visage baissé vers le sol, avant de lancer un nouveau regard à Takumi. Ses yeux étaient emplis d’une vive colère et ses dents semblaient grincées les unes contre les autres.

 

- Ne me parle pas d’amour partagé, cracha-t-elle en hurlant. Il n’a jamais daigné poser son regard sur moi à cause de ta très chère Misaki Ayuzawa.

 

Le silence dans la pièce fut au plus grand. On entendit Inori reprendre son souffle après ce hurlement sortit du fin fond de ses entrailles, alors que ses mots semblaient jouer au flipper avec mes neurones. Quoi ? Tora ne la regardait pas à cause de moi ? Mais qu’est-ce que je venais faire dans cette histoire ? Surtout que j’étais la première à éviter ce type comme la peste. Ce n’était ni mon pote et encore moins mon amant. Le simple fait de l’envisager me donnait envie de vomir. À voir le visage d’Inori, elle était sérieuse et cela semblait vraiment la toucher. Mais sérieusement, pourquoi ? Il est vrai que cet idiot semblait prendre un malin plaisir à me torturer, mais j’étais certaine que cela était dû à une rivalité avec Takumi, rien à voir avec moi… Si cet idiot avait créé un souci, il était impératif qu’il le règle tout de suite.

 

Je sortis de la cuisine discrètement, me dirigeant vers mon ancienne chambre. J’ouvris la porte délicatement, comme si le bruit de celle-ci aurait pu réveiller un mort de l’outre monde et y pénétrait rapidement. Je sortis mon téléphone de ma poche, le déverrouillant rapidement pour me diriger vers la liste d’appel. Mon doigt glissa sur l’écran tactile, laissant défiler les personnes une par une. Mon doigt s’arrêta à la lettre T, au nom de Tora Iragashi. Ne me demander pas pourquoi j’avais son numéro, c’était une longue histoire. Une histoire qui datait depuis quelques années, où il s’était lui-même enregistré dans mon répertoire et puis je l’avais gardé. Il aurait toujours pu me servir, comme en ce moment. J’appuyais sur le bouton d’appel, laissant les tonalités sonner. À mesure que le temps passait, je me dis que la rencontre de Tora à l’annonce des fiançailles d’Inori et Takumi n’était peut-être pas une coïncidence. Sa mauvaise humeur de ce soir-là non plus d’ailleurs… À la troisième tonalité, Tora répondit à l’appel, une voix amusée et taquine parlait à l’autre bout du fil.

 

- Hé bien ma Misa, que me vaut donc cet appel en pleine nuit, minauda-t-il en rigolant. Quelque chose à m’avouer présidente ?

- Arrête avec tes âneries Tora, dis-je en soupirant lassée par ses piques. Au final c’était peut-être à cause de ces bêtises qu’Inori avait fini par me catégoriser comme une potentielle rivale. Dis voir, tu connais Inori Kanachi ?

- Il sembla prendre le temps de réfléchir, comme s’il s’attendait à tout sauf à cette question avant de marmonner. Quoi la fiancée d’Usui ? Pourquoi tu me poses cette question ?

- Réponds à ma question, tu la connais oui ou non ?

- Et bien oui… en tant que fils d’une famille fortunée, évidemment que je la connais. Elle est du même monde que moi, continu a-t-il de marmonner d’une voix plutôt froide.

- Je ne pus m’empêcher de soupirer, frottant mes yeux de ma main libre. Il faisait semblant de ne pas comprendre où il était complétement abruti ? Tora… tu esquives ma vraie question. Dois-je comprendre qu’il me cachait quelque chose vis-à-vis de sa relation avec Inori ?

 

Je l’entendais marmonner des choses en anglais au combiné, sachant pertinemment que je ne comprendrais pas un traitre mots de ce qu’il disait. Je me dis que finalement, j’avais un plan… C’était fourbe, mais s’il fonctionnait je serais sûre des sentiments de Tora. Et puis, cela pourrait résoudre le souci de la fiancée. Je pris une voix un peu peinée, jouant pleinement un jeu d’actrice.

 

- Je t’en parle, car il se trouve qu’on a un problème avec elle en ce moment. Tu sais qui je pourrais prévenir ? Un de ses parents peut-être.

- Quoi ? Sa voix semblait émettre quelques des tons d’inquiétude. Où êtes-vous ? Je vais venir vous aider.

 

 

Bingo… Il tombait les pieds dans le plat. Un sourire se dessina sur mon visage, pendant que je lui communiquais les coordonnées de l’appartement de Takumi d’une voix toujours affolée, je lui indiquais également le code de la porte d’entrée et l’étage. Il m’affirma arriver au plus vite avant de couper court à la conversation… Je remis mon téléphone dans ma poche, un sourire victorieux au visage. Toute cette histoire semblait promettre un contenu encore plus divertissant. Je n’avais plus qu’à attendre que le preux chevalier d’Inori arrive… 

 


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Commentaires: 3
  • #1

    Misaki--Chan (lundi, 18 septembre 2017 13:07)

    Je ne pensais pas que ça se passerait comme ça, mais tant mieux, le prochain va faire bouger les choses :)

  • #2

    Bubulle (lundi, 18 septembre 2017 13:32)

    Noooooon je veuuux la suite
    Dis je viens de réaliser mais elle a les cheveux bleus Inori... j'ai honte un peu de moi d'un coup :(

    Bref encore un plaisir monstrueux de te lire!
    Bisous bisous et merci!

  • #3

    Ayumi (dimanche, 24 septembre 2017 08:51)

    Merci les filles ♥
    Vos commentaires me font chaud au coeur ^^
    A très vite pour le prochain chapitre.
    Plein de bisous !