Épilogue - Kaichou wa maid sama

Et voilà la fin de Kaichou wa maid sama. 

J'ai eu beaucoup de mal à la faire, à mettre un point final à cette histoire. 

Mais pour ma part, je suis plutôt contente de ce dénouement :3 

J'espère qu'il vous plaira tout autant ! 

Des bisous mes loulous ♥ 

PV Takumi 

 

J’étouffais un léger bâillement sans vraiment prendre soin de la cacher, me dirigeant automatiquement vers la cafetière qui semblait m’appeler. Je fis couler un double expresso dans une tasse en porcelaine fine la retirant de sous l’écoulement sans attendre la fin du cycle. Heureusement pour moi, j’étais arrivé bien avant les autre dans la salle de réunion, sinon j’étais encore bon pour me faire tirer les oreilles par la responsable de la salle. Quoique… s’il avait prétexter une réunion à la hâte pour la dernière heure de cours, je doute que les autres membres en fassent aussi partis. Ce n’était pas dans ces habitudes… Et à vrai dire, j’étais presque certain de la raison de notre présence ici. Nous devions tous planifier… Cela m’avait rongé une bonne partie de la nuit, d’où mon air de zombie. J’apportais la tasse fraiche à mes lèvres, savourant le liquide brulant qui coulait le long de ma gorge, me réveillant quelque peu. Je m’assis sur l’un des sofas de la salle, attendant l’arrivée des autres membres du comité.

 

Vous ne comprenez pas un traitre mot de ce que je raconte ? Cela vous semble étrange ? Et bien pour tous vous dire, j’ai moi-même un peu de mal à me rendre compte de comment sont devenues les choses. En parlant de comité, je veux bien entendu nommer le comité des représentants des classes du lycée Miyabigaoka. Oui, je parle bien de ce lycée de riches où on m’avait forcé à aller. J’y suis resté de mon plein gré, participant même à la vie active de l’école, décrochant un prestigieux poste au sein même de ce comité, au côté de ce bon vieux Tora. Un problème avec Misaki ? Aucunement ! J’avais simplement fait en sorte de ne pas plus énerver mon beau père. Et puis pour une année, j’allais bien tenir. Surtout que maintenant, après les cours nous passions tous notre temps ensemble, dans notre appartement, pour mon plus grand plaisir. J’acceptais ces petits compromis pour plusieurs raisons, d’un, évoqué juste avant, mon beau père, de deux :  la plus importante, c’était surtout car je ne pouvais me priver de mes deux meilleurs atouts. Je ne voulais pas mettre en péril mon plan si minutieusement étudié. De plus, ces nouvelles actions semblaient adoucir le grand Wheeler, c’était peut-être ma chance de mettre en place les rouages, sans qu’il se doute que tous ceci allait lui exploser à la figure.

 

Je passais une main hâtivement dans mes cheveux, me redressant du sofa, pour me faire couler un autre café. J’allais devoir consommer un peu plus de caféine si je voulais que mon cerveau fonctionne correctement. Au même moment où je retirais à nouveau la tasse bien trop rapidement de la cafetière, un petit bruit de talon m’indiqua la présence de quelqu’un d’autre. D’une jeune femme, qui je l’imaginais arborait un énorme sourire aux lèvres, les bras croisés derrière son dos alors qu’elle me parlait d’une voix enjouée et amusé. J’avais passé assez de temps à ses côtés pour la connaitre maintenant. Je ne pris même pas la peine de me retourner pour la saluer. Cela ne l’offusquait pas pour autant, elle aussi commençait à bien me connaitre.

 

- J’en connais un qui n’a pas peur des jeux dangereux, dit-elle d’une voix fluette alors qu’elle s’avança vers moi, encrant ses yeux bleu violacé sur la tasse en porcelaine. Elle porta une main à ses lèvres mimant un faux air outré. Et en plus, tu n’utilises pas la soucoupe ? Je pense dire quelques mots à tes funérailles mon très cher Taku.

 

Je ne pus m’empêcher de sourire à ces dires. C’était pour me taquiner, mais je savais aussi que si Kanon, la comptable du comité et la plus snob d’entre toutes les filles de cette école apparaissaient vraiment dans cette pièce, j’étais vraiment parti pour une bonne demie heure de remontrance. Après tout, je n’avais rien de l’étiquette qu’elle collait à tous les membres du comité et en plus je souillais l’art du thé et du café. Elle était très carrée avec ces règles, mais je ne pouvais lui en vouloir. C’était une vraie fille de bonne famille, très enclin à l’aristocratie et à ces manières. Pas comme mon interlocutrice, qui s’en amusait, bien qu’elle fasse semblant d’en être une. Je déposais la tasse vide à côté des autres, toutes impeccables et bien rangés. Encore un coup pour faire hurler Kanon…

 

- J’espère bien que tu prononcerais quelques mots pour ton ex-fiancé, dis-je amusé.

- Si tu le souhaites, je jouerais même la veuve éplorée, dans une magnifique robe hyper décolletée à la limité de l’impudeur pour bien faire parler les gens en cette belle occasion.

 

Je ne pus m’empêcher de secouer la tête d’un air semi amusé semi découragé. Cette femme n’était clairement pas comme ma Misaki, aucune réaction à mes piques. Elle avait toujours un mot à retroqué et c’était peine perdue pour la troublée ou la faire rougir. Heureusement pour moi, je n’étais pas l’homme qui lui procurait ces sensations. Elle était comme la petite sœur hystérique et stupide que tu voudrais noyer dans la baignoire à chaque fois qu’elle ouvre la bouche… Ouais, cela designait clairement notre relation. Elle prit également un café, un macchiato au caramel, qu’elle soupoudra d’une poudre de chocolat, avant de s’affaler sur un sofa. Le président ne tarda pas à pointer le bout de son nez, fermant la porte de la salle de réunion derrière lui, me confirmant qu’on serait bien les trois seuls membres à participer à cette réunion improvisée. Il s’installa aux côtés d’Inori, pour le grand bonheur de la demoiselle. Il ouvrit quelque peu le pan de sa chemise, soupirant de plus belle alors que ses cheveux en bataille démontraient une longue et rude journée. Ce que je ne pus m’empêcher de relever.

 

- Et bien président, vos groupies n’ont pas l’air de vouloir vous laisser en paix, plaisanté-je alors qu’Inori me lançait un regard noir.

- Ne m’en parle pas… C’est un véritable calvaire… soupire-t-il en fermant les yeux quelques instants.

 

Dans quelques semaines, la troisième et dernière année de Tora et la mienne également, marquerait la fin du lycée. Pour ma part, je savais à peu près où je voulais m’orienter, pour le président, tous semblaient être déjà écrit. Mais je n’étais pas assez proche de lui pour savoir tout ça. Après tout, nous étions encore de très mauvaises connaissance quelques mois auparavant. Je me positionnais devant eux, adossé au mur sans leur adresser à nouveau la parole. Ce fut Tora qui se redressa et m’envoya un regard interrogateur.

 

-  Alors, prêt ? me demanda-t-il un sourire narquois aux lèvres, sûr de lui, comme si ce plan était sien.

- Cela fait des mois que j’attends ça, avoué-je. Et si vous, vous êtes prêts, tout sera mis en place demain.

 

Inori rit de sa voix de fausse pimbêche bien significative, avant de nous offrir un grand sourire amusé, marmonnant un simple "que la partie commence".

 

{ PV Narratrice }

 

Le soleil se levait lentement ce jour-ci, pourtant un certain jeune homme aux cheveux d’or se tenait déjà debout dans son salon, une tasse de café fumante en main. Il soupira pour lui-même, remémorant tous ce qu’il devait faire ou dire dans la journée. Les rouages se mettaient en marche petit à petit et dans quelques heures, il devrait réveiller sa belle pour entrer dans la danse. Pour l’instant, il essayait simplement de se persuader que tout irait bien, qu’après tout, son beau-père n’avait pas le choix. Pas avec tout le traquenard qu’ils avaient imaginé. Il serait fou de se léguer contre eux, tous en même temps. Il posa ses lèvres sur le pourtour de sa tasse, engloutissant une bonne gorgée brulante, un sourire se dessinant sur son visage. Tout serait parfait… c’était obligatoire.

 

Takumi ne tarda pas à réveiller Misaki, déposant un léger baiser sur sa tempe. La demoiselle marmonna quelques paroles incompréhensibles avant de battre des paupières en baillant légèrement. Elle ouvrit les yeux encore ensommeillée avant d’attribuer un faible sourire à son petit ami. Il lui avait un peu expliquer les choses hier soir. Enfin dans les grandes lignes. Elle savait qu’ils allaient tous les deux confrontés le beau-père de Takumi et que celui-ci lui parlerait de leur relation. Une relation qui impliquait un jeune homme de haut rang et une femme du bas peuple. Pas sûre que cela soit au gout de Mr Wheeler et pour dire vrai Misaki redoutait vraiment cette discussion. Mais connaissant Takumi, il devait certainement avoir une idée en tête. Effet de surprise lui avait-il dit… Elle lui en donnerait de l’effet de surprise…

 

Le petit déjeuner fut rapide et bref, aucun des deux tourtereaux n’avait les trippes pour manger quelques choses de conséquent. Les blagues idiotes de Takumi démontraient bien qu’il redoutait quelques peu l’instant à venir. Il voulait détendre l’atmosphère, mais c’était loin d’être concluant. Misaki lui souriait tout de même gentiment, lui prenant la main dans la voiture qui les menait à la résidence secondaire des Wheeler, leur maison de vacances au Japon. Takumi avait fait déplacer son beau-père exprès pour lui parler du futur. Après tout, il avait une bonne excuse, il était en plein dans les dernières semaines qui marquait la fin de ses années de lycée. Il ne pouvait se permettre de quitter le japon maintenant pour aller à l’encontre de son beau-père. Et puis, tous bon gentleman de la haute société sait qu’une fois les études obligatoires terminées, leur devoir était de reprendre la tête au sein de leur famille respective. Ce qui était loin d’être l’envie de Takumi, mais ça… son beau-père l’ignorait encore.

 

Takumi gara sa voiture à l’extérieur dans une rue adjacente à l’énorme villa de la famille. Il n’avait aucune envie de se garer à l’intérieur comme il aurait dû le faire. Moins il s’impliquait là-dedans, mieux c’était pour lui. Et puis, sa voiture certes neuve mais plutôt passe partout, n’était certainement pas en accord avec tout le luxe qui se lisait dans ce jardin. Il coupa le contact avant de lancer un regard à Misaki, qui lui répondit par un sourire encourageant, posant sa main sur la sienne, sur le levier de vitesse. Ils sortirent tout deux de la voiture, se dirigeant main dans la main vers la demeure secondaire des Wheeler.

 

- Tu penses sincèrement que je devrais t’accompagner pour lui dire ? Enfin, je veux dire ce n’est pas déjà un choc en soit ? Ça ne va pas le rendre encore plus en rogne de me voir avec toi ? demanda Misaki fixant les deux grandes portes d’entrée.

 

- Takumi haussa des épaules, pour montrer qu’il se fichait éperdument de la réaction de son non-géniteur, serrant la main de Misaki pour éviter qu’elle se dérobe. Au moins, ça aura le mérite d’être clair comme ça, dit-il en souriant à moitié. Et puis… Je préfère que tu sois près de moi pour dire vrai.

 

En vrai, il craignait vraiment les piques de colère de son beau-père… Bien qu’il ait un plan, il savait de quoi était capable le chef de la famille Wheeler. Et au moment où il aurait entendu parler de Misaki… il aurait pu être capable du pire. Au moins, près de lui, Takumi pourrait la protéger. S’il osait lever le doigt sur elle, il ne serait plus maître de lui-même. Et pour dire vrai, tuer cet homme horrible ne le rebutait pas le moins du monde. Ce ne serait une perte pour personne, bien au contraire. Mais pour l’instant, il voulait rester maitre de ses émotions, avec les mains clean. Pour elle… pour leur avenir commun. Et surtout pour ne pas devenir comme lui, cet être abject qu’ils allaient bientôt affronter.

 

L’entrée dans la maison se fit plutôt silencieusement. Il n’y avait ni domestique alignée dans le grand couloir, ni majordome. Le chef de la maison avait dû faire un voyage rapide et léger. Il n’avait dû apporter que le strict minimum, ses domestiques n’y étant pas inclus. Takumi avait par ailleurs cru voir un hélicoptère sur le toit de la maison, signe qu’il était prêt à repartir juste après cette conversation. Arrivée devant le bureau de Mr Wheeler, Takumi adressa un nouveau regard tendre à Misaki, pressant légèrement sa main en signe de courage. La jeune femme déglutit silencieusement, sentant la cadence de son cœur s’accélérer. Ses mains étaient moites et par ailleurs la paume de Takumi semblait bruler la sienne. Était-ce une bonne idée d’entrer les mains liées ? Le chef de la famille ne le prendrait-il pas comme une menace ? En tout cas, c’était ce qui envahissait ses pensées en ce moment même.  

 

Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longuement que Takumi entra dans la pièce, sans même prendre le temps de toquer à la porte. Faisait-il exprès d’énerver le maitre de maison ? Le parfait blondinet resta droit et sûr de lui, alors que Misaki semblait se liquéfier au moment même où ses pieds atterrir sur le grand tapis à fourrure du bureau. Elle sentit le regard froid et dur du beau-père de Takumi la sonder, avant de s’ancrer dans les prunelles vertes de son héritier. Son rictus mauvais fit place à un semi-sourire amusé, qui fit droit dans le dos de Misaki. Cela ne présageait vraiment rien de bon. Mais Takumi restait stoïque et immobile. Mr Wheeler s’assit sur son fauteuil, jugeant toujours son successeur du regard. Il alluma un cigare d’un geste nonchalant, comme si tout ceci n’avait rien d’anormal.

 

- Et bien mon fils, dit-il d’une voix morne et glaciale. Takumi frissonna d’ailleurs au mot fils qui eut le don de l’énerver. Pour quelle raison si importante m’as-tu fait déplacer en urgence, cracha-t-il en faisant glisser son regard sur les mains liées des deux tourtereaux.

- Bien que son regard mauvais essayât bien de le faire lâcher prise, Takumi resserra son emprise sur la main de Misaki. Comme un naufrage sur une bouée de secours. Il prit le temps de répondre d’une voix claire et limpide, dénuée d’un quelconque sentiment négatif. Je suis venu vous faire part de ma future promise.

- Plait-il ? marmonna le maitre de maison, avant de hurler de rire. Un rire exagéré et cynique.

 

Il regarda à nouveau son successeur qui n’avait pas ciller à sa réaction et perdit son sourire amusé, laissant apercevoir un regard irrité. Il venait de comprendre que Takumi était sérieux et ce n’était pas une requête qu’il lui avait fait, mais une information concrète. L’homme aux cheveux noir jais, jeta un nouveau regard sur Misaki, la balayant du regard comme le ferait un homme sans cœur sur un animal chétif et mourant. Il pouffa, écrasant rageusement son cigare à peine entamé sur le beau bureau en acajou.

 

- C’est une plaisanterie, hurla Mr Wheeler, faisant reculer Misaki de quelques centimètres. Cet homme n’avait vraiment rien à voir avec les jeunes hommes qu’elle matait au lycée. Cet homme là pourrait, s’il le voulait, la tuer d’un claquement de doigt. Ce fut la main de Takumi qui l’empêcha de s’échapper plus loin. Tu ne comptes tout de même pas faire entrer une simple citoyenne dans notre prestigieuse famille ?!

 

Pour dire vrai, ce n’était pas une question, c’était un ordre. Mr Wheeler défiait Takumi de lui répondre. Il savait pertinemment qu’en temps normal, personne n’aurait oser rétorquer quoique ce soit. Et bien, c’était mal connaitre Takumi. Le blondinet continua de fixer son beau-père sans laisser paraitre quoique ce soit sur son visage, à part un mince sourire qui sembla par ailleurs irrité Mr Wheeler au plus haut point. Il n’avait certes pas répondu verbalement, mais il avait fait pire : il s’était moqué de lui ouvertement. Il continuait de garder sa main dans celle de Misaki et ce sourire… c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase pour le chef de famille. Il grogna de plus belle, parlant d’une voix beaucoup moins amusée, toute cette histoire l’avait grandement énervé.   

 

- Qui est-elle pour que tu es le culot de me la présenter ? cracha-t-il jetant un nouveau regard de dégout à Misaki.

- C’est la femme que j’aime, tout simplement, répondit Takumi d’un air naturel lançant un sourire amoureux vers la femme dont il parlait. Misaki sentit son cœur faire un bond face à ses mots, alors que pourtant le vieil homme continua de lui lancer un regard noir.

- Hors de question, je ne laisserais jamais une roturière aussi insignifiante intégrer notre famille. Si tu souhaites vraiment la garder près de toi, tu n’auras qu’à la garder en tant que domestique et amante, si ça te chante.

 

Misaki sentit ses joues lui bruler le visage. Pour quel genre de personne la faisait-il passer ? Il était clairement en train de la désigner de catin, de prostituée. Elle se mordit la joue intérieurement, elle était peut-etre un peu effrayée par cet homme, mais jamais elle ne laisserait qui que ce soit l’insulter de la sorte. Elle ouvrit la bouche, sans laisser le temps à Takumi de répliquer.

 

- Avoir un rang noble, ne fait pas de vous quelqu’un qui peut insulter les autres comme il le souhaite, dit Misaki les dents serrées alors qu’elle encrait ses yeux noisette dans les iris sombres de Mr Wheeler, un regard empli de colère. 

- Un sourire amusé se dessina à nouveau sur le visage ridé du businessman. Et bien la petite souris sait parler d’elle-même !

 

Il se moquait clairement d’elle mais elle ne le laissa pas prendre le dessus. Elle continua de le regarder sans baisser le regard au sol. Elle n’eut pas le temps de dire quoique ce soit, que la porte du bureau s’ouvrit à nouveau d’un geste brusque. Un jeune homme aux cheveux blond platine fit son entrée, accompagné de près par son fidèle domestique de toujours. Il arborait un air décontracté et lança un regard amusé à Takumi, qui ne put que lui répondre par le même geste. Mr Wheeler sembla étonné par cette entrée subite, surtout qu’il n’avait invité personne d’autre. Qui était cet imbécile qui osait intervenir dans une conversation familiale ? Il laissa un rictus mauvais se dessiner sur son visage, alors qu’il toisait le nouvel arrivant d’un mauvais œil. Le jeune homme fit d’ailleurs volteface, se courbant respectueusement devant le chef de maison.

 

- Mr Wheeler, bonjour. Veuillez me laisser me présenter. Je suis Tora Igarashi, Héritier principal de la maison mère et camarade de votre fils au Lycée Miyabigaoka. Mais ce n’est pas pour lui que je suis ici aujourd’hui, avoua-t-il d’un air théâtral avant de se planter derrière Misaki et de lui attraper les épaules, frottant sa joue à celle de la demoiselle. Je ouïe dire que vous insulter ma très chère et tendre Misaki Ayuzawa. Sachez que cette femme est une amie très chère de ma maison et de moi-même. Et je ne tolérais en aucun cas des commentaire inappropriés sur elle. Voyez-vous, elle est un petit peu comme ma sœur, si l’on peut dire.

 

Tora déblatéra tous son speech tel un acteur au grand théâtre de Paris. Mr Wheeler sembla comprendre quelque bride de sa conversation, cette femme du peuple n’était pas aussi insignifiante que cela au final. Elle avait ralliée l’une des plus grandes familles japonaises à sa cause… Le maitre de maison sembla perplexe pendant quelques instants, ces mêmes instants où Takumi lança un regard bien précis à Tora. Celui qui voulait dire "Bien joué mais maintenant bas les pattes". Le jeune héritier de la famille Igarashi sourit retirant lentement, bien trop lentement au gout de Takumi, ses mains des frêles épaules de Misaki. La jeune femme d’ailleurs, était complément perdue. Que venait faire Tora ici ? Et puis… amie très chère de la famille Igarashi ? Qu’est-ce que c’était que ces foutaises ? Mais elle était loin de savoir ce qu’il l’attendait encore comme surprises.

 

Inori ne tarda pas à passer également le pas de la porte. Elle entra dans la pièce tel une fleur qui éclot et tous les yeux furent braqués sur elle. Elle avança doucement, élégamment vers le maître de maison. Elle passa une main dans ses longs cheveux lilas, repoussant les mèches rebelles derrière sa fine oreille. Elle parla de sa voix charmeuse et suave, la digne voix de l’idéale fille de bonne famille.

 

- Pour ma part, très cher Mr Wheeler. Vous me connaissez, je suis une femme de parole et je ne peux qu’accorder mon soutien à cette charmante demoiselle. Après tout, je l’ai côtoyée pendant plusieurs mois et sachez que la famille Kanachi soutient également qu’elle est digne d’être une femme de haut rang. Surtout que si elle se marie avec votre fils, pour ma part je ne la verrais plus tourner autour de mon Tora, dit-elle en riant, comme si tous ceci n’était qu’une simple petite boutade innocente.

 

Les trois autres savaient pertinemment qu’il n’en était absolument pas le cas. Tora soupira, alors qu’un léger sourire se dessinait sur son visage et Takumi ne put s’empêcher de pouffer à la phrase d’Inori. Cette fille était une peste, mais elle avait quant même jouer le jeu. Et de plus, son charme semblait clairement jouer amplement en leur faveur. Mr Wheeler était dubitatif, les yeux grands ouverts alors qu’il essayait d’assimiler tout ce qu’il venait d’apprendre. Les deux plus grandes maisons Japonaises était pour cette femme… Cette femme qui pourtant n’avait rien de spéciale…

 

Un homme s’avança vers son maître, le bras droit de Mr Wheeler. Personne ne semblait l’avoir remarqué d’ailleurs, tant il était caché en arrière dans la pénombre. Il se pencha vers son patron, murmurant quelques paroles qui firent écarquiller les yeux de l’homme pourtant si imperturbable. Les quatre autres semblèrent tendre l’oreille, curieux de savoir ce qu’ils se disaient. Les simples mots qu’ils réussirent à entendre furent : "Autre maison, importante, fille, héritière". Mais cela ne semblait avoir ni queue ni tête. L’homme reprit sa place initiale, sa tablette contre son torse, laissant les ténèbres l’engloutirent à nouveau. Me Wheeler, lui, sembla décrypter tous cela. Il marmonna pour lui-même avant de secouer la tête d’un air décider, irrité. Il frappa du poing sur la table, faisant en sorte que le majordome de Tora porte sa main à la poche intérieure de sa veste. Geste qui fut rapidement interrompu par son propre maitre. Tous toisaient le vieil homme du regard, attendant qu’il formule enfin une réponse orale.

 

- Je ne sais pas comment vous avez fait pour vous léguer contre moi, mais sachez que moi vivant. Jamais quelqu'un de la famille Wheeler n’épousera une roturière, même si celle-ci était bénit par la reine d’Angleterre elle-même.

 

Il rugit d’une voix grave et décidée. Tora et Takumi se lancèrent un regard avant de secouer la tête négativement. Leur plan pourtant si parfait ne fonctionnait pas… Que faire à présent ? Pour dire vrai, Takumi avait prévu cela. Et espérait secrètement que son beau-père refuse. Il allait faire d’une pierre deux coups avec son plan B. Il lâcha la main de Misaki, qui le regarda d’un air apeuré, avant de sortir de la poche intérieure de son manteau, une lettre soigneusement pliée. Il déplia le papier, qu’il déposa sur le bureau, un mince sourire aux lèvres.

 

- Et bien, puis-ce que c’est ainsi, Mr Wheeler, je vous informe que c’est moi qui quitte cette famille !

 

Cette information sembla tombée des nues. Et même Mr Wheeler ne semblait pas avoir anticiper cette réponse.

 

- Tu ne peux pas… souffla le maître de maison, lisant les premières pages de ce qui semblait être un acte de naissance.

- Et bien si ! ajouta Takumi d’un sourire amusé. Comme vous pouvez le constater sur mon acte de naissance, vous n’avez jamais reconnu une quelconque paternité, vous n’avez d’ailleurs jamais voulu avoir un seul lien avec moi.

- Mais ! Ta mère était belle et bien une Wheeler, tu as mon nom ! hurla l’homme en continuant de lire les minuscules lignes sur le papier blanc.

- Ma mère était déjà morte à la rédaction de cet acte. Il me fallait un tuteur et comme vous pouvez le lire, ce tuteur est mon grand père maternel, la famille Usui. C’est vous qui avez rejeter un bambin de quelques jours à peine ! Je n’ai rien à voir légalement avec vous. En soit, je ne vous appartiens aucunement.

 

Le grand Wheeler tombait de son piédestal. Il ne l’avait pas vu venir… Et c’était un grand coup de poignard que Takumi lui mettait. Il avait les mains liées… Légalement, il ne pouvait rien faire… Tora sembla comprendre la situation et un énorme sourire se déssina sur son visage. Son ancien rival était vraiment fort, il devait l’avouer. Il posa une main sur le dos de Takumi le félicitant silencieusement avant de tirer une nouvelle fleche au gibier qui pourtant gisait déjà au sol.

 

- Sache Usui, que la famille Igarashi se fera une joie de t’aider en tant que nouvelle union disons amicale, dit-il d’un sourire amusé.

- Inori sembla d’ailleurs bien s’amuser également, car elle empoigna le bras de Takumi avant de parler d’une voix enfantine et joueuse. Et pour ce qui est de la famille Kanachi, mon père ne peut rien me refuser.

 

Me Wheeler bouillait de rage. Il était en train de tout perdre… son héritier, les liaisons aristocratiques qui le liait au japon, une bonne partie de sa renommée… Et malgré cela, il ne pouvait rien dire… Il sera les poings de colère, parlant d’une voix grave et tremblante de colère.

 

- Sortez d’ici immédiatement.

 

Aucun de ses invités ne se fit prier pour sortir.

 

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Une jeune femme aux cheveux courts sortit de sa voiture, le téléphone collé à l’oreille. Elle parlait à son interlocuteur d’un anglais parfait, avec un très léger accent japonais, qui ne partirait certainement jamais. Elle ferma la porte de sa voiture de son pied, essayant de maintenir avec difficulté l’énorme paquet qu’elle gardait en équilibre dans les mains. Elle bloquait son téléphone de son épaule gauche, répondant distraitement au concerné.

 

- Oui, je comprends. Mais note bien que je suis en week-end à partir de tout de suite. Que personne ne me dérange Thomas. J’aimerais fêter l’anniversaire de ma fille ainée comme il se doit. Je ne suis pas la seule avocate du pays tout de même, dit-elle en plaisantant.

- Peut-etre pas la seule, mais la plus douée madame.

- Les éloges ne changeront n’y changeront rien, jeune homme, rit-elle.

- Passer une bonne soirée madame Usui. Bonsoir à monsieur et aux enfants.

- Thomas, grogna-t-elle, je t’ai déjà dit de m’appeler Misaki. Mais je passerais le message, merci. A bientôt.  

 

Elle termina son appel, rangeant son téléphone portable dans son sac à main. Avant de se diriger dans l’allée de sa petite maison. Ils avaient largement les moyens d’avoir un grand manoir ou une villa. Mais ils étaient vaccinés de tout ces démonstrations de richesse pour dire vrai. Ils ne souhaitaient d’une chose, une maison confortable et chaleureuse pour leur couple et leurs deux garnements. Et cette petite maison de campagne aux allures rustiques avait été leur coup de cœur. Elle n’était ni imposante, ni minuscule et le grand bonus se trouvait dans le grand jardin à l’arrière de la maison, qui donnait sur l’une des plus grands forets du pays. Il n’y avait rien de mieux que de se réveiller, aller sur son patio, un grand café crème en main, regardant les écureuils et les renards gambader entre les arbres. C’était ça, les plus grandes richesses de la vie.

 

En parlant de vie, Misaki avait par ailleurs bien réussit la sienne. À la fin de ses années de Lycée, elle avait décidé de devenir quelqu’un. Pas simplement la femme du grand Usui, mais devenir quelqu’un par ses propres moyens. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle avait refusé la première demande en mariage de ce dernier. Ils étaient trop jeunes de son point de vue et puis… Elle voulait lui prouver qu’elle pouvait être à sa hauteur. À la hauteur de son nom. Takumi avait soupirer à ses dires, mais il comprenait. Lui aussi d’ailleurs ne voulait pas être que l’héritier de l’entreprise familiale. Il avait donc continué également des études de son côté, non sans avoir mis une bague de fiançailles au doigt de Misaki. Maintenant qu’il ne pouvait plus la surveiller, il devait bien marquer son territoire. Sur ce point, la demoiselle n’avait pas eu le choix. Ils avaient donc passé plusieurs années chacun dans leur domaine respectif avant d’obtenir le diplôme le plus haut, le poste le plus prestigieux. Misaki était sortit major de promo, un magnifique diplôme de droit en poche et une grande maison d’avocat l’avait déjà pris sous son aile dû à ses précédents stages. Elle était petit à petit devenue l’une des plus grandes avocates du pays, la plus connue. Elle, une simple fille de basse famille… Elle ne pouvait être plus fière de son travail. Takumi, lui, avait obtenu haut la main son diplôme d’Etat de docteur. Il s’était d’ailleurs spécialisé en pédiatrie, obtenant un poste fixe à l’hôpital. Quand leur vie fut parfaite et rudement bien menée, ils finirent enfin par se mariés. Misaki hérita donc du nom de son époux et la une des journaux ne faisait que relatée ce grand mariage où les trois plus grandes familles japonaise s’était réunies. Inori et Tora, mariés depuis quelques années déjà, avaient apporté leur petit monstre, un jeune bambin de deux ans, qui semblait être la copie conforme de sa mère. C’était d’ailleurs le petit bout de chou qui avait apporter les alliances à sa marraine, que vous avez bien compris est Misaki. La fête battait son plein, révélant plusieurs grandes nouvelles. Comme le couple de Suzuna, la petite sœur de Misaki et Hinata. Cela ne choquait personne à dire vrai. Tout comme l’avait été la révélation du couple Sakura et Kuga, la star de rock du groupe UxMishi, quelques années auparavant. Le couple qui avait le plus étonné Misaki était celui de Honoka, son ancienne collègue du maid Latte et Aoi, le neveu de sa patronne. Cela avait étonnés tous le monde, dû à leur différence d’âge, au gouts spéciaux en matière d’habillement d’Aoi, mais surtout car ils n’étaient pas vraiment très compatibles… Mais les sourires et les disputes innocentes qu’ils se lançaient semblaient prouver à tous qu’ils avaient tords. Ils étaient vraiment très proches et très amoureux… Le mariage de Misaki et Takumi fut des plus merveilleux et quelques mois plus tard, ce fut la petite Sara qui pointa le bout de son nez. Et deux ans plus tard, ce fut au tour de Rui de la rejoindre, agrandissant ce tableau de famille qui était déjà si parfait.

 

Misaki essaya de fouiller dans son sac pour en sortir ses clefs de maison, sans succès… Son paquet était bien trop lourd et elle grognait en essayant de maintenir l’équilibre du cadeau d’une seule main. Elle n’eut pas besoin d’attendre trop longtemps, que de petits bruits de pas se firent entendre dans le couloir, avant que la porte ne s’ouvre à la dérobé. Ce fut un petit garçon aux cheveux bruns qui apparut un énorme sourire aux lèvres en voyant Misaki sur le pas de la porte.

 

- Maman ! Tu es rentrée, hurla le petit garçon à plein poumon avant de s’agripper aux jambes de sa mère pour la câliner.

 

Misaki ne put s’empêcher de lâcher un sourire conquis par la tendresse de son fils de huit ans. C’était vraiment l’une des prunelles de ses yeux.

 

- Bonsoir mon coeur, répondit-elle sans pour autant pouvoir l’étreindre. Maman va juste poser le paquet de Sara pour pouvoir te câliner très fort.

 

Le petit garçon la laissa faire, fermant la porte derrière sa maman avant de se précipiter dans les bras de sa mère quand celle-ci fut débarrasser du paquet. Sara et Jiro, le fils d’Inori et Tora, ne tardèrent pas à venir à l’encontre du plus jeune de la fille Usui.

 

- Rue, qu’est-ce que tu fais dans le couloi… commença Sara avant d’apercevoir sa mère qui câlinait son petit frère. Maman !!

 

Misaki ne se fit pas prier pour câliner également son ainée, puis son filleul. Tous ce remue-ménage réussit à tirer le propriétaire des lieux du salon. Un grand sourire apparut sur son visage quand il aperçut sa femme. Il l’embrassa furtivement, ne pouvant approfondir le baiser dû aux enfants qui chahutaient à leur côté, tirant sur la chemise de leur mère. Bon sang… cette femme lui avait vraiment trop manqué. Misaki fut tirer par son ainée dans le couloir, alors que Takumi ramassa le paquet qu’il apporta près des autres sur la grande table du salon. Tous le monde étaient réunis pour l’anniversaire de Sara, les amis comme la famille. Tora ne put s’empêcher de faire un commentaire comme à son habitude, c’était plus fort que lui.

 

- Et bien, on attendait plus que toi dis donc. Tu te fais désirer maintenant, s’amusa-t-il en regardant d’un œil protecteur sa femme qui parlait avec Sakura, son ventre bien rond indiquant leur deuxième enfant.

- Il y en a qui ne font pas semblant de travailler que veux-tu, dit-elle pour le charrier.

 

Le jeune homme lui fit une grimace alors qu’elle continua de saluer sa famille et ses amis qu’elle n’avait pas vu depuis une bonne semaine. Son métier était génial, mais quand elle était envoyée au loin c’était toujours très dur… Elle se pencha à nouveau vers sa fille au milieu de la pièce, alors que Takumi éteignait les lumières. Elle mit le grand paquet sur la table basse face à sa fille ainée, dévoilant le contenu de la boite : un grand fraisier, avec une plaque en nougatine où l’on pouvait lire "Joyeux anniversaire Sara pour tes 10 ans." La jeune fille regarda sa mère, des étoiles dans les yeux. C’était son gâteau favori et sa mère était revenue exprès pour le lui offrir, pour passer du temps avec elle.

 

- Bon anniversaire mon ange, murmura-t-elle à son ainée, la voix emplie d’émotion.

 

 

 

FIN

 


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Commentaires: 8
  • #1

    Misaki—Chan (mardi, 24 juillet 2018 09:52)

    Contente de voir qu’au réveil tu a son posté un chapitre, malgré que ce soit la fin !

    Un dernier chapitre qui réchauffe le cœur, avec une espèce de scène de théâtre au début plutôt amusante �

    J’attend de voir si tu parlerais de leur vie d’après, et je sui contente de la tournure qu’a pris leur vie �

    Tu as fais d’excellents chapitre, et donc une fiction géniale !

    Je pense que pour ce manga c’est ma fiction préférée !

    Bonne continuation !

  • #2

    Misaki—Chan (mardi, 24 juillet 2018 09:54)

    J’ai oubliée, si jamais tu refais une autre fiction sur ce manga tu pourras me prévenir s’il te plaît ?

  • #3

    La femme de ta vie (mardi, 24 juillet 2018 19:41)

    Super chapitre ! Ça fait bizarre de se dire que c’est le dernier ! Je comprends que ça t’ai fais un petit quelques choses de le boucler après tant d’années!

    Dis le moment où tu dis « noyer sa petite sœur hystérique et stupide » avoue tu as pensé à Kelly petite �����

    J’ai hate de découvrir le prochain projet que tu nous réserves et de commencer notre petite collaboration ! ��

    Gros bisous

    Je t’aime fort ❤️❤️

  • #4

    Hikari (mardi, 24 juillet 2018 23:11)

    OH MON DIEU! C’est dur de se dire que c’est le dernier chapitre T-T!! Super finnn en plus j’ai remarqué que tu as lu l’un des chapitres speciaux où sara et rui apparaissent *-*

  • #5

    Ayumi (mercredi, 25 juillet 2018 20:59)

    Merci beaucoup Misaki--Chan ♥ Contente que la fiction t'ait plu,. Merci beaucoup d'avoir suivi ma fiction après tant de temps. Je te préviendrais si j'en écris une autre sur Maid sama ^^

    Merci ma très chère femme de ma vie xD (merci pour la musique de merde dans la tête aussi ahaha) Merde alors ! Tu m'as cramer ahahah avoue que tu voulais faire pareil avec Jérôme :p Bisous ma douce ♥ Je t'aime fort ! et Oui vivement notre collaboration :p

    Merci Hikari ♥ Contente de voir que tu as vu le petit clin d'œil au chapitre spécial ! J'ai hate qu'il sorte en France d'ailleurs >< Bisous Hikari. Et merci pour ta lecture ^/^

  • #6

    Bubulle (samedi, 28 juillet 2018 10:13)

    Alors là waw!
    Je l’attendais vraiment et c’est un peu triste quand même que ce soit fini ;) mais c’etait Super!
    Je t’avoue que j’ai fait un bruit bizarre en lisant qu’elle s’appelait Sara, pourquoi ce prénom? :3

    Bref gros bisous!

  • #7

    Ayumi (dimanche, 29 juillet 2018 20:33)

    Merci beaucoup Bubulle :3 j'avoue que ça m'a fait quelque chose de le terminé aussi... ça fait tellement longtemps que j'étais dessus ...
    Pour le nom de Sara, c'est le vrai nom de la fille de Takumi et Misaki dans un hors série de Hiro Fujiwara. D'ailleurs Rue aussi, je ne les ai pas inventer. Mais ce hors série n'est pas encore sorti en France.

    Gros bisous Bubulle ^^

  • #8

    Mitsuki (mercredi, 15 août 2018 00:23)

    J'ai failli pleurer en lisant
    :'( :'( :'( :'( :'( :'( :'( :'( :'( :'( :'(