Part. 3 - Undertale

Foufoufou ♥

Et voilà un tout nouveau chapitre tout beau ! 

J'ai bien aimé l'écrire celui là :P 

J'espère que vous l'appréciez tout autant.

Bisous ! 

Frisk s’empressa de mettre son pyjama, un mini short en satin et un top ample assez court, découvrant une bonne partie de son ventre. Elle aimait être à l’aise et libre de son corps pour dormir. Elle ouvrit la fenêtre afin de fermer les volets, pour éviter d’être réveillée aux aurores avec le soleil et son regard tomba sur la maison des voisins, Sans et Papyrus. Elle remarqua la lumière encore présente dans la chambre du cadet mais aucune lumière chez Sans. Il dormait déjà ? Quel flemmard… Elle rit dans sa barbe et ferma les volets, laissant une simple marge pour ne pas rester complètement dans le noir. Elle se coucha sur son lit, laissant les fenêtres ouvertes, afin d’apporter un peu de fraicheur dans la chambre et fixa son téléphone portable posé sur sa table de chevet. Elle n’y avait pas touché de la journée et redoutait d’avoir une montagne de message à lire. Elle tendit sa main afin d’attraper l’appareil et fit courir son doigt sur l’écran tactile, dévoilant cinq notifications. Elle les parcourut rapidement, lisant les messages de ses amies de l’ancienne ville, leur répondant un sourire aux lèvres et soupira en découvrant un appel en absence. Encore lui… Il ne se lassait donc pas ? Elle supprima la notification sans même prendre la peine de regarder cela plus en détail et reposa son téléphone sur la table de chevet. Elle éteignit la lumière, se laissant simplement aller aux bras de Morphée, bercée par le cri des grillons d’été à l’extérieur. 

 

Tout cela le rongeait. Il n’avait plus eu de tourment depuis un moment et pourtant celui-ci était sérieux.

Il geint, en sueur, tendant une main dans un vide sans fin. Le noir était omniprésent : le néant, la tristesse, la solitude…. La peur.

 

Frisk fut sorti de son sommeil lourd par un mouvement répétitif et désespéré. Elle grogna en ouvrant les yeux, cherchant le fautif du regard. Elle cligna des yeux plusieurs fois avant de remarquer le petit Blaster Gaster qui tirait son top de ses dents pointues. Les Blaster Gaster sont des crânes volants dépourvus de corps. Leur museau est allongé et se termine en deux petits orifices faisant office de narines. Ils possèdent également deux grandes cavités osseuses lui servant d’yeux. L’orbite gauche est, comme pour Sans, pourvue d’une aura bleue luisante, liant le monstre à son détenteur. Frisk avait déjà vu ses monstres incroyablement puissants quand Sans combattait. Les Blaster Gaster défendent leur maître en projetant des rayons lumineux par leur gueule grande ouverte. Elle les avait toujours trouvées un peu effrayants, mais celui-ci avait un air de petit chiot, d’animal presque affectif. C’était sûrement parce qu’il n’avait eu aucune réaction agressive envers elle. Ses dents pointues et aussi grandes que son pouce ne la firent même pas frémir, pour une fois et les deux extrémités osseuses au-dessus de son crâne ressemblaient étrangement à deux petites oreilles pointues. Elle n’avait jamais fait le rapprochement. Le Blaster Gaster relâcha le tissu en voyant que l’humaine était réveillée et sembla pousser un couinement inaudible. Frisk se redressa cherchant l’heure sur le réveil digital, il affichait 4:16. Bon sang… Elle passa une main sur son visage fatigué avant de sentir une pression au niveau de ses côtes. Le Blaster Gaster continuait de la secouer comme s’il désirait lui montrer quelque chose. Étrange… Elle parcourut la chambre du regard, voir si Sans n’était pas dans le coin en train de se moquer d’elle, mais non. Ce Blaster Gaster semblait être venu ici par lui-même… Était-ce possible ? Ces "bestioles" n’étaient-elles pas un pouvoir de Sans ? Elle posa une main sur le crâne lisse de l’animal, le caressant d’un geste doux. L’animal sembla apprécier cela car il s’apaisa un peu, callant son crâne osseux contre la poitrine de l’humaine. Frisk fut prise d’un tressaillement et découvrit ses volets grands ouverts. Au moins, cela expliquait par où était venu le Blaster Gaster. Celui-ci se mit à bouger à nouveau et poussa Frisk hors du lit, la trainant par le top pour qu’elle avance.

 

- D’accord, d’accord. Je te suis, dit-elle en chuchotant pour ne réveiller personne.

 

Elle mit ses chaussons et sortit de sa chambre, suivant simplement le Blaster Gaster qui flottait devant elle, illuminé par une légère lueur bleue. Heureusement pour elle d’ailleurs car ses yeux ne s’étaient pas encore habitués à l’obscurité. Elle descendit les escaliers sans faire un bruit et sortit dehors en refermant délicatement la porte derrière elle. Le Blaster Gaster continua son avancé vers la maison des frères squelettes et Frisk le suivit sans broncher. Devant la porte d’entrée, le Blaster Gaster s’évapora dans un nuage bleuté. Quoi ? Ils étaient également capables de se téléporter ? Elle n’en savait rien. Elle regarda autour d’elle, se demandant comment elle allait pouvoir faire pour entrer. Elle posa une main sur la poignée de porte, essayant de se remémorer si l’un des deux frères ne laissait pas une fenêtre ouverte. Contre tout attente, la poignée tourna sans aucune résistance et la porte s’ouvrit en grinçant doucement. Hein ? La porte n’était pas verrouillée… Bon sang, ces deux-là étaient compléments inconscients. Frisk soupira en refermant la porte derrière elle, tombant à nouveau nez à nez avec le petit Blaster Gaster qui s’empressa de la tirer par le short pour lui faire monter les escaliers. Elle se laissa faire, alors qu’il l’entrainait au fin fond du couloir vers la chambre de Sans. Elle rougit quelque peu se rappelant qu’elle n’était plus entrée dans la chambre du squelette depuis bien longtemps, avant de remarquer une drôle de lueur bleue émanée de sous la porte. Étrange... Elle ouvrit la porte d’une main hésitante, jetant un coup d’œil à l’intérieur de la chambre. Elle était plongée dans une obscurité lugubre, qui était réduite par une intense lueur bleue inquiétante. Dans un coin de la pièce, quelques orbes bleues étaient agglutinées entre elles, frémissantes. Frisk n’arrivait pas à voir ce qu’elles pouvaient être et ouvrit encore plus la porte pour y entrer d’un pas lent et peu rassuré. Le petit Blaster Gaster pénétra dans la chambre se dirigeant vers les trois autres points lumineux. Dans l’obscurité le Blaster Gaster ne se distingua plus que par un point lumineux et Frisk comprit que les autres orbes bleus étaient également d’autre monstres canidés. Frisk lança un regard perdu dans la chambre, remarquant la montagne de chaussette à l’entrée et l’intense lueur bleue qui émanait de ce qui devait être un matelas usé et sans protection. Sans n’avait pas perdu sa manie d’être désordonné. Par contre le reste de la pièce ne lui disait plus rien du tout. Le plus vieux squelette avait toujours été très minimaliste en matière de décors, mais cette pièce était pire que vide et cela la perturba un peu. Aucun objet personnel n’était trouvable et le mobilier était pire que restreint. Frisk reconnu le vieux bureau de Sans qui était en réalité un carton usé et miteux. Et à part ça et le matelas, rien d’autre ne semblaient avoir été mis dans cette grande chambre vide et sinistre. Heureusement que les chaussettes donnaient un côté amusant à la pièce. Elle se dirigea à tâtons vers le bureau improvisé, éclairé par la proximité des Blaster Gaster et sembla reconnaitre quelque chose sous la lampe éteinte. Une petite pile de dessin était bloquée sous le pied de celle-ci, des dessins qu’elle avait fait dans son enfance, la représentant elle et Sans. Il les avait gardés… Elle sourit touchée par cette tendre attention et sursauta en entendant des murmures et des gémissements. Elle se retourna jetant un regard inquiet dans la pièce vide. Les Blaster Gaster continuaient de trembler agglutinés entre eux, regardant en l’air d’un air préoccupé. Frisk suivit leur regard et se retint de pousser un cri en voyant Sans flotter au-dessus du matelas de fortune, d’un bon mètre. Son corps était entouré d’un aura bleu foncé alors qu’il stagnait en l’air comme s’il dormait en lévitant. Il gémissait de souffrance et murmurait des paroles incompréhensibles, sa bouche formant des grimaces de douleur. Un cauchemar ? Frisk s’approcha avec précaution, avançant à petit pas vers le squelette. Celui-ci sembla d’ailleurs la remarquer, car son corps se tordit se redressant en l’air alors que ses yeux étaient éteints, signe qu’il n’était pas conscient. L’humaine stoppa son avancée, sentant son cœur accélérer au creux de sa poitrine. Sans avait un air menaçant comme ça et pourtant elle savait qu’il ne lui aurait consciemment jamais rien fait de mal. Elle ouvrit la bouche, sentant un Blaster Gaster venir se caler contre elle. Il tremblait, frottant son museau dans le bas de son dos.

 

- Sans ? chuchota-t-elle sans grande force pour ne pas réveiller Papyrus.

 

Le squelette ne lui répondit pas, relevant simplement un bras vers elle, la pointant de ses phalanges menaçantes. Frisk déglutit, sentant son souffle se couper. Sans marmonna à nouveau avant de parler d’une voix distincte, froide et grave.

 

- Impuissant… Complètement inutile… grommela-t-il alors que deux larmes se formèrent au coin de ses orbites, pourtant toujours inanimées.

 

Frisk ne sut que faire face à cela. Elle voyait bien qu’il semblait perdu, prit dans une confusion et une peur certaine. Mais son air menaçant lui coupait l’utilité de ses jambes et pour la première fois de sa vie, elle sentait qu’il aurait pu l’éliminer d’un seul geste de main. Elle prit une longue inspiration, n’arrivant pas à dévier son regard du corps flottant du squelette qui continuait de la pointer d’un bras fixe et inquiétant.

 

- Ne me la prenez pas… chuchota-t-il entre ses dents serrées, telle une plainte sanglante.

 

Son œil gauche s’illumina d’une gigantesque lueur bleue, elle eut d’ailleurs du mal à rester à l’intérieur de l’orbite oculaire. La lueur était si intense que Frisk ne put pas la regarder directement, sans fermer les yeux. Sans semblait avoir un feu follet dans l’œil et ce petit être semblait animé par une force malveillante. Il crépitait férocement, menaçant de bruler tout sur son passage.

 

- Sans ouvrit la bouche criant à en perdre haleine, une lumière bleue sortant de l’extrémité de son bras tendu. LAISSEZ-LA-MOI !

 

Frisk boucha ses oreilles tant le cri de Sans sembla venir du tréfond des enfers. Elle sentit une lumière encore plus rayonnante venir de derrière, une chaleur peu rassurante lui traverser le dos. Le Blaster Gaster qui se trouvait derrière elle semblait contrôlée, la gueule grande ouverte, luisant d’un bleu intense. A l’intérieur de sa gueule, une intense germe bleue commençait à prendre forme, laissant Frisk sans voix. Non… l’attaque ultime de Sans. Elle se retourna vers le squelette toujours lévitant au-dessus du sol et courut pour agripper sa taille, le faisant revenir au sol. Elle n’avait pas beaucoup de temps avant de se prendre un rayon quasi mortel. Elle secoua Sans par les épaules alors que celui-ci semblait rester en transe marmonnant sans cesse des "non" confus. Les larmes coulaient doucement sur l’os du crâne de Sans, lui donnant un air vulnérable que Frisk n’avait jamais vu. La lumière bleue continua de s’intensifier dans son dos, alors qu’elle essayait de toutes ses forces de faire revenir Sans à lui, le secouant de toute part, allant même jusqu’à lui donner des claques au visage. Mais rien ne semblait le faire réagir. Elle lança un regard derrière elle, sentant le Blaster Gaster arrivé au point culminant. Allait-elle finir ainsi ? Détruite par la personne qu’elle aimait ? C’était d’un risible… Elle se cala dans les bras de Sans, laissant une larme coulée le long de sa joue, essayant désespérément un dernier acte avant l’attaque fatale. Elle entoura le torse de Sans de ses bras, l’enlaçant contre elle de toute ses forces, alors qu’elle sentait son corps tremblé, se dérobé en imaginant la mort arrivée lentement. En délivrant les monstres, elle avait perdu la faculté de Reset et la mort était à présent plus incontestable que jamais.

 

- Sans, je t’en prie. Réveille-toi ! supplia-t-elle en sanglotant avant de murmurer un simple "Je ne veux pas mourir".

 

L’œil droit de Sans sembla s’animer, une pupille blanche faisant place dans l’orbite noir suie du squelette. Il prit quelques secondes avant de remarquer l’humaine dans ses bras et l’attaque du Blaster Gaster prête à arriver sur eux. Frisk resserra son étreinte sur Sans, attendant l’attaque les yeux clos. Sans eut tout juste le temps de redresser son bras, envoyant l’attaque déjà lancée détruire une bonne partie de la toiture de la maison. Le squelette sembla un peu perdu, l’aura bleue de son œil diminuant en intensité peu à peu. Frisk était prise d’un sanglot bruyant et incontrôlé, laissant son corps aller contre celui de Sans, n’arrivant plus à contrôler un seul de ses muscles. Il enlaça l’humaine contre lui, caressant ses cheveux d’un geste tendre et doux, ne sachant pas pourquoi ni comment il s’était retrouvé dans cette situation.

 

Papyrus ne tarda pas à arriver en courant, glissant dans le couloir en ouvrant la porte de son frère à la dérober, pris d’une certaine crainte à savoir ce qui pouvait se trouver derrière ce morceau de bois. Le bruit du Blaster Gaster aurait bien pu réveiller un mort et le voisinage entier devait se demander ce qu’il venait de se passer.  Il fouilla la pièce du regard, rassuré de ne voir aucun danger ou ennemi. Il laissa place à la colère, hurlant de pleine voix sur son frère qui dans le noir semblait recroqueviller sur son matelas.

 

- SANS ! BON SANG, QU’EST-CE QUE TU FABRI… Le plus jeune interrompit son monologue en apercevant Frisk en larmes dans les bras de son frère. Les sanglots de la jeune femme lui brisèrent le cœur. Humaine ? …

 

Papyrus tendit le bras, avançant d’un pas vers son frère et Frisk alors que celle-ci continua de pleurer désespérément, s’agrippant de plus en plus aux côtes de Sans. Le plus vieux frère regarda Papyrus en secouant la tête négativement, faisant comprendre à celui-ci qu’il n’était pas judicieux de venir maintenant. Lui-même ne comprenait pas encore toute l’histoire. Papyrus arrêta son avancé lançant un regard peiné et attristé à Frisk alors que son frère lui répondit d’une affirmation positive, lui faisant comprendre qu’il allait gérer tout cela. Le plus jeune accepta, faisant demi-tour, non sans lancer un regard inquiet à Frisk en refermant la porte derrière lui. De toute manière, il aurait des explications sur tout cela le lendemain matin, parole du grand Papyrus. En attendant, il n’avait plus qu’à essayer d’aller se rendormir, en se faisant le moins de mouron possible…

 

Frisk continua de sangloter dans les bras de Sans telle une poupée désarticulée, elle persistait à enlacer Sans désespérément, calant sa tête contre le t-shirt de celui-ci. Le squelette ne comprenait toujours pas l’histoire et vu la situation, il serait compliqué de demander des explications à Frisk. Il ne put que continuer à consoler l’humaine, passant une main dans les cheveux souples et fins de la jeune femme. Quand elle commença à hoqueter dû à ses sanglots incessants, Sans la souleva et l’installa sur ses fémurs, entourant le corps de l’humains de ses bras, caressant son dos d’un geste tendre et répétitif. Frisk sembla se calmer, se laissant aller contre son protecteur, les joues légèrement rouges à leur proximité.

 

- Frisk ? la voix de Sans était faible et douce. La jeune femme avait arrêté de sangloter et il avait présumé que c’était le bon moment pour débuter une conversation. 

 

Elle essuya les larmes sur ses joues, arborant un sourire éclatant au squelette, gardant ses tremblements pour elle. Elle ne devait pas inquiéter Sans plus qu’il ne l’était déjà. Elle ne voulait pas lui dire que pendant un instant, elle l’avait craint. Le connaissant, il devait déjà s’en vouloir plus que nécessaire.

 

- Il ne s’est rien passé, ne t’en fais pas Sans, murmura Frisk en essayant de maintenir son sourire au visage, alors qu’elle ne pouvait plus garder un contact visuel sincère avec son interlocuteur.

 

Le squelette ne sembla pas très convaincu par ses paroles et entoura le visage de Frisk de ses mains, obligeant celle-ci à le regarder dans les yeux, essuyant une nouvelle larme sur sa joue de l’os de son pouce. Les yeux de Sans était empli de chagrin, de remord et Frisk regretta immédiatement de lui avoir mentit.  Elle se pinça la lèvre inférieure, sentant son être se dérober face à Sans. Elle n’avait jamais été très douée pour cacher quoique ce soit et encore moins à lui. Les pupilles blanches de Sans lui faisaient comprendre qu’il voulait connaitre toute l’histoire et elle finit par céder, n’ayant d’autre choix.

 

- Un de tes Gaster Blaster est venu me chercher et m’a guidé à toi. Sans sembla confus, soulevant l’os de son arcade sourcilière face à cette affirmation. Il ne savait pas que ces créatures pouvaient agir sans ses ordres. Quand je suis arrivé, tu flottais au-dessus de ton matelas, l’œil droit illuminé de ton habituel aura bleu. Et puis tu t’es mis à parler, à hurler en pleurant avant de… sa voix se casse alors qu’elle dévia à nouveau le regard, sans pour autant détourner la tête, vu que Sans la tenait toujours.

 

Sans relâcha son emprise sur Frisk, laissant ses bras retomber contre lui. Il semblait choqué et perdu. C’était bien la première fois qu’il faisait une sorte de crise de somnambulisme aussi forte. Il avait l’habitude de se téléporter en dormant, de léviter mais c’était bien la première fois qu’il … attaquait. Et en plus, il fallait que ce soit Frisk qui soit visée. Il prit son crâne entre ses mains en grognant contre lui-même. Plus abruti, on ne pouvait pas faire. Il pesta, s’insultant alors que Frisk posa une main rassurante sur son omoplate.

 

- Sans… Ce n’est pas de ta faute. Tu cauchemardais… et au final je n’ai rien. Tu as su revenir à toi au bon moment, dit-elle en souriant essayant de le réconforter du mieux qu’elle pouvait.

 

Mais les paroles de la jeune femme restèrent sans réponses, alors que Sans continuait de marmonner pour lui, cherchant au plus profond de lui-même ce qui avait bien pu le mettre dans cet état. Il n’avait aucun souvenir de ce cauchemar comme l’avait appelé Frisk, il se souvenait juste de s’être senti extrêmement seul et impuissant. Il se concentra sur un passé incertain, laissant son âme se faire guider par les timelines. Son âme s’alourdit, alors qu’il semblait planer dans une vaste brume obscure. Sa voix faisait écho dans les ténèbres, rompant le silence par des plaintes douloureuses. Son autre lui suppliait de la laisser tranquille, de ne pas lui dérober cette personne si chère à ses yeux. Sans avait quelque difficulté à comprendre ses propres paroles. Il continua d’écouter sa voix, comme s’il regardait un film sur lui-même. La voix devint plus plaintive, marmonnant des mots peu élogieux sur lui-même, se définissant comme quelqu’un d’impuissant et d’inutile. Il vit au loin son autre lui, celui de son rêve, étreindre quelque chose contre lui, pleurant à chaudes larmes sur ce qui semblait être un corps sans vie. Le Sans du rêve était pris de sanglots incessants, alors qu’il hurlait à s’en casser la voix. Il eut l’impression de voir une tête dépassée de bras de l’autre Sans, distinguant un joli marron taché par une couleur plus sombre, presque sale. Au sol, une flaque rougeâtre apparut, dévorant le sol blanc centimètres par centimètres, s’écoulant du corps inanimé que tenait Sans. Une main tomba mollement dans le vide et Sans put voir la personne aux creux des bras de l'autre Sans. Frisk avait un teint livide, les yeux fatigués et une perle de sang coulait de ses lèvres. Elle se tenait les côtes, d’où un liquide rouge et visqueux s’écoulait. Les années semblaient avoir traverser son corps à toute vitesse et son visage enfantin fit place à celui d’une vieille femme, que les années avaient rendu souffrante. Seuls ses yeux clairs d’une jolie couleur ambre rappelaient celle qu’elle avait été autrefois. Elle essaya d’ouvrir la bouche, mais seul un gargouillis de sang se fit entendre. Non loin des deux acteurs du rêve, une grande silhouette encapuchonnée tenant une longue faux en main les regardait d’un air neutre, brandissant son arme du geste impatient, attendant sa nouvelle victime.

 

Sans fut attirer à son véritable corps, alors que de lentes larmes perlaient au coin de ses orbites, ressentant toutes les émotions du Sans du rêve. Dire qu’il avait senti un vide, un sentiment d’impuissance ou de solitude était très loin de la réalité. Il avait imaginé sans grand mal la mort de Frisk, quand celle-ci arriverait au terme de sa vie d’humaine, sans qu’il ne puisse rien y faire. Il s’était sentit lui-même mourir tenant le corps affaibli et mourant de celle qu’il aimait entre ses phalanges. La silhouette encapuchonnée au loin n’était rien d’autre que la représentation de la mort, acteur réel et immortel. Même si Sans aurait voulu la défendre, la retenir, la sauver, personne ne pouvait rien contre la mort. Elle n’était pas de chair et de sang… personne ne pouvait la défaire, ni la blesser. Il serra les dents, pestant alors que Frisk essayait de comprendre ce qu’il ressentait. Elle savait qu’il était parti au loin pendant quelques instants et qu’elle avait certainement perdu une bonne partie de l’histoire. Un sourire factif et coupable s’était dessiné sur le visage de Sans alors qu’une larme coulait, solitaire, sur l’os de son visage. Elle avait à nouveau l’impression de le perdre, mais d’une toute autre manière. Alors qu’elle pensait qu’il se serait muré dans le silence, il ouvrit les dents parlant d’une voix pleine de remord et d’haine envers lui-même.  

 

- Quelle ironie du sort… Je cauchemarde à propos d’une chose que j’ai failli provoquer accidentellement. Quel abruti ! grogna-t-il alors que Frisk essaya de comprendre le sens de ses mots.

 

Quelque chose qu’il avait failli provoquer ? Parlait-il de son attaque ? Avait-il cauchemardé sur le fait d’attaquer une tierce personne ? N’avait-il pas marmonné qu’on ne lui retire pas quelqu’un ? Qui était-ce ? En temps normal, Frisk aurait pu imaginer Papyrus dans ce rôle car Sans avait toujours été très protecteur envers son petit frère. Mais il avait mentionné une personne de sexe féminin… "Ne me La prenez pas".

 

- De quoi parles-tu Sans ? demanda Frisk d’une voix basse et timide. Il continuait de marmonner pour lui-même, comme s’il se parlait seul à seul, comme s’il n’avait rien entendu.

 

Sans continuait de ruminer, le crâne entre ses mains, grinçant des dents à mesure qu’il parlait. Sa voix se fit à nouveau entendre, claire et distincte. Frisk eut l’impression d’être oubliée, comme si le squelette parlait à sa propre conscience, il grognait sans la regarder, sans se soucier d’elle.

 

- Je n’ai jamais vu plus superflu ! J’ai tous ce pouvoir qui me ronge et je ne peux même pas m’en servir pour la bonne cause, avoua-t-il en pestant. 

 

Frisk avança sa main, l’arrêtant à quelques centimètres du crâne de Sans. Elle aurait voulu l’étreindre, lui montrer qu’elle était là pour le soutenir. Mais était-ce vraiment son rôle ? Sans devait surement avoir quelqu’un d’autre en tête, l’envie de protéger cette femme. Elle se mordit l’intérieur de la lèvre, serrant le poing de frustration. Elle n’avait jamais vu son protecteur dans cet état de faiblesse… Cela prouvait bien des choses. Il était clairement très attaché à elle, celle qu’il ne cessait de mentionné. Frisk s’était juste imaginé des choses idiotes, elle avait espéré… qu’il pouvait la regarder d’une manière différente. Mais cela n’était clairement pas le cas. Sans avait déjà quelqu’un d’autre en vue. Quelqu’un qui hantait même ses rêves… La jalousie la rongeait à nouveau et si elle s’était écouté, elle serait partie sans se retourner. Mais ses sentiments l’interdisaient de quitter la pièce, de le laisser dans cet état. Comment pourrait-elle oser affirmer être amoureuse de lui, si elle le laissait seul dans ses tourments ? Pendant son monologue, Sans avait continuer de parler seul, déblatérant des paroles insensées à propos de son inactivité. Qu’il avait toujours été obligé de regarder, de surveiller, sans pouvoir intervenir de son plein gré. Et que pour une fois qu’il voulait agir, il n’avait aucun pouvoir, aucun impact. Frisk trouvait cela un peu exagéré. Sans était puissant, elle le savait. Personne n’aurait fait le poids contre lui.

 

- Comment pourrais-je espérer la protéger dans ses conditions. Je ne serais même pas capable de la soutenir jusqu’au bout, soupir a-t-il en cachant ses orbites de ses mains. Je n’ai rien à espérer de toute façon, je ne suis qu’un monstre, un squelette fainéant, incapable de quoique ce soit même avec tout le pouvoir du temps… Alors qu’elle est si lumineuse, si téméraire, je reste caché dans l’ombre sans rien faire… Inutile spectateur du temps.

 

Frisk ne réussit plus à rester simple auditrice de toute cela. Il se critiquait, se rabaissait à un stade si grave, qu’elle était obligée de réagir. Elle posa ses mains sur l’os des joues du squelette, relevant son visage vers elle, lui lançant un regard presque colérique. Elle ne pouvait plus entendre ses âneries. Les orbites de Sans s’ouvrirent d’étonnement, comme si elle venait de le surprendre dans une conversation privée. C’était pourtant lui qui avait oublier qu’elle était là.

 

- Je t’interdis de te rabaisser de la sorte Sans ! Tu es extraordinaire et si cette femme n’est pas capable de le remarquer, qu’elle aille au diable, cracha-t-elle sans aucun ménagement. Son regard s’adoucit alors qu’elle relâchait la pression sur les joues de Sans, sans pour autant le laisser s’échapper. Tu es l’être le plus fort que je connaisse et même Asgore n’oserait pas se frotter contre tes Gaster Blaster, avoua-t-elle en souriant. Tu as toujours été ainsi, tu restes caché mais tu es celui qui en fait le plus. Je sais que c’est toi qui m’a aidé à me défendre autrefois, quand je me faisais charrier par les enfants à l’école des humains, quand tous se moquait de moi car ma famille n’était pas … ordinaire. Tu sais, je ne connais aucun autre monstre lumineux à capuche, dit-elle en rigolant, les yeux pétillants face à un souvenir qui remontait à loin, certainement à cette période où les sentiments qu’elle ressentait pour Sans avaient évolués. Tu n’es même pas capable de te rendre compte à quel point tu aides les autres Sans… à quel point tout le monde tient à toi… à quel point, je tiens à toi… susurra-t-elle, laissant ses pouces caresser l’os de son visage d’un geste tendre et affectif, ses joues prenant une légère couleur rosée.

 

Elle attira le crâne du squelette vers elle, enlaçant sa tête de ses bras, la blottissant contre sa poitrine. Peu lui importait si Sans remarquait son cœur s’emballer à son contact. Elle avait besoin de lui montrer qu’elle était là pour lui, qu’elle le consolerait toujours. Elle caressa l’arrière du crâne de Sans alors que celui-ci sembla prendre une teinte bleutée, ne sachant pas quoi répondre à tout cela.

 

- Moi je serais toujours là pour toi. Quand tu te sentiras incapable de te protéger, c’est moi qui le ferait, ajouta-t-elle d’une voix emplie de détermination. Elle plaça ses deux mains sur ce qui aurait dû être l’emplacement des oreilles de Sans, sentant son propre visage rougir à cette idée si stupide et ridicule. Elle chuchota quelques paroles, un sourire amusé sur ses lèvres. Et puis, si cette femme te rejette malgré tout. Je me ferais un plaisir de te garder, rien que pour moi.  

 

Sans prit une couleur bleue beaucoup plus prononcée, alors qu’un sourire radieux fit place sur son visage. Il se redressa, troublant quelque peu Frisk qui rougit face à un regard si significatif. Sans rit de bon cœur, ses joues toujours aussi bleues alors qu’il lança un regard taquin à Frisk.

 

- Frisk… tu te doutes que les squelettes n’ont pas d’oreilles n’est-ce pas ?

 

Frisk ouvrit la bouche, ses joues devenant aussi rouges qu’un feu de signalisation et seuls quelques balbutiements incompréhensibles se firent entendre. Elle fut prise entre l’idée de partir en courant et celle de se terrer sous la couverture de Sans pour se cacher. Lui par contre, avait l’air de trouver son embarras tout à fait amusant, son sourire taquin ne quittant pas son visage. Avant qu’elle n’eût le temps de choisir l’option A ou B, Sans l’attira à lui, passant ses bras derrière le dos de la jeune femme, lui dérobant un doux baiser. Frisk rougit, ouvrant les yeux sous la surprise, se demandant si son esprit n’était pas encore en train d’imaginer tout cela. Les doigts de Sans chatouillèrent son dos, la faisant arquer l’échine. Elle sentit le baiser devenir moins chaste, plus quémandeur, quand Sans lui mordilla la lèvre inférieure lui intimant d’ouvrir la bouche, chose qu’elle fit par automatisme. Le monstre n’attendit pas avant de voler la langue de sa partenaire, la caressant de la sienne d’un geste langoureux et infiniment désireux. Frisk ne put que fermer les yeux, se sentant toute chose, complètement envoutée par l’acte du squelette. Une des mains de Sans pressait son corps contre lui, alors que l’autre maintenait sa nuque en place, comme s’il craignait qu’elle ne se défasse de cette étreinte. Elle n’aurait jamais pu imaginer toutes ses sensations si délicieuses même dans ses rêves les plus intimes. Elle poussa un gémissement entrecoupé par leur baiser fiévreux et passa ses bras autour du cou du squelette, rapprochant son corps du sien l’incitant à continuer, s’asseyant à califourchon sur lui. Leur baiser avait peut-être duré une minute, peut-être plus, ils n’en avaient plus aucune notion, ne cherchant qu’à se découvrir un peu plus profitant de cette sensation nouvelle et tellement plaisante. Sans continuait de faire courir une main sur la nuque de la jeune femme, passant ses phalanges entre ses longs cheveux, alors que Frisk peinait peu à peu à respirer, son cœur débordant complétement de sa poitrine.

 

Sans se retira écartant son visage de celui de Frisk, laissant l’humaine haletante, les joues terriblement rouges. Elle ouvrit timidement les yeux, alors que Sans lui attribuait un sourire carnassier et joueur, les os de ses joues étant devenues à nouveau blanches. Était-il en train de la taquiner ? Frisk fit la moue en déviant le regard, alors que les bras de Sans l’empêchaient de revenir dans une position un peu plus… convenable.

 

- Quelque chose me dit que je vais devoir refuser ta proposition princesse, car cette femme en question est littéralement folle de moi, minauda Sans laissant un doigt caresser l’échine de Frisk, la faisant frissonner.

- Frisk ne put s’empêcher de sourire, croisant le regard amusé de Sans, lui tirant la langue sachant pertinemment qu’il continuait à la taquiner. Elle n’avait plus qu’à entrer dans son jeu. Tu n’es qu’un vantard, je suis certaine que tu exagères les choses te connai…

 

Sans haussa l’os de l’arcade sourcilière, alors que son sourire s’étira coupant la parole à Frisk, qui perdit immédiatement son faux air hautain qu’elle avait utilisé pour lui répondre. Cela n’engageait rien de bon… Le squelette enserra Frisk d’une manière beaucoup plus forte, obligeant la demoiselle à se coller contre lui, alors qu’il plongea son visage dans sa nuque découverte. Frisk frissonna sentant le souffle chaud de Sans dans son cou, lui donnant la chair de poule alors celui-ci tira sa langue bleue en dehors de sa mâchoire, léchant la nuque de Frisk d’une lenteur exagérée. La jeune femme laissa échapper un soupire de plaisir alors que Sans s’amusa à répéter l’opération plusieurs fois, allant jusqu’à mordiller la peau laiteuse de son épaule. Frisk se cambra dans les bras de Sans, sentant une chaleur vive et irrésistible se terrer au creux de son bassin. Elle gémit sans pouvoir se retenir, ses yeux s’embuant face au supplice si délicieux de son compagnon. Pourquoi fallait-il qu’elle soit également chatouilleuse à cet endroit ? Le mélange entre le plaisir et les chatouilles étaient indescriptibles et elle dût se mordre la lèvre pour stopper les bruits indécents qui sortaient de sa bouche. Sans croqua à nouveau dans la chaire laiteuse et gouteuse de l’humaine, reculant le crâne en regardant son chef d’œuvre, fier de lui. La nuque de Frisk avait pris une teinte rougeâtre et plusieurs suçons étaient perceptibles sur sa peau hâlée. Il arbora un sourire prétentieux, laissant le temps à Frisk de reprendre ses esprits.

 

- Alors mademoiselle, ai-je vraiment fanfaronner sur mes compétences ? chuchota-il à l’oreille de Frisk, mordillant innocemment son lobe. Ne mens pas, car je sais déjà que ton corps me trouve Sans-ationnel

 

Frisk rit à son jeu de mot ridicule, alors qu’il avait clairement casé l’ambiance sensuelle. Elle posa sa tête contre le sternum de Sans, fixant le cœur bleu qui voletait à l’intérieur de la cage thoracique du squelette. Elle sourit en se rappelant des paroles d’Alphys concernant l’apparition de l’âme. Vu que Frisk n’avait eu aucun acte de violence envers Sans, c’était la deuxième solution qui entrait en vigueur.

 

- Tu parles de moi, mais ton âme te trahit, le nargua-t-elle en pointant le cœur bleuté bien visible sous le t-shirt ample du Squelette.

 

Sans bleuit, serrant l’humaine contre lui, se demandant qui avait bien pu lui parler de ce genre de chose et sourit d’un air vaincu. Il ne pouvait pas le nier, lui aussi était pas mal atteint et voir l’humaine dans cet état ne l’avait pas laissé de marbre… Frisk plaqua un sourire éclatant sur son visage, passant ses bras autour du squelette, frottant sa tête contre lui, prise d’une euphorie incontrôlée.

 

- Je t’aime Sans… murmura-t-elle à moitié.  

- Sans sourit également d’un air attendri, sentant son âme s’emplir d’une sensation intense de bien-être qu’il n’avait plus ressentit depuis longtemps. Je t’aime aussi Frisk…

 

Les deux tourtereaux continuèrent de se câliner, heureux d’apprendre leurs sentiments partagés. Toute cette histoire concernant la mort, le mauvais rêve de Sans et les questionnements de Frisk, n’était brièvement plus qu’un détail. Un jour, le sujet reviendra certainement, les troublant et les blessant à nouveaux. Mais pour l’instant, tout ce qui comptait c’était de se prouver l’un l’autre à quel point ils s’aimaient.

 

·.¸¸.·´¯`·.¸¸.¤

 

Papyrus avait finalement décider de divertir les enfants avec quelque chose qui les amusait toujours, le dessin. Il demanda aux enfants d’apporter les feutres dans le salon et tous les trois s’installèrent sur la table basse afin de griffonner tout ce qui leur passait par la tête. Papyrus se prit aussi au jeu, dessinant un tableau plutôt bien réussi de toute sa famille assise sur une falaise du mont Ebott, regardant un magnifique coucher de soleil. Le dessin était dans un visuel inversé, tous les gens dessinés étaient de dos, tournés vers le soleil couchant. Papyrus était au centre, un de ses neveux sur chaque fémur. Sans et Frisk étaient à sa droite ainsi que Toriel et Asgore. À sa gauche, Alphys et Undyne ressemblaient à un parfait petit couple, avec à leur côté une petite silhouette.

 

La porte toqua, sortant Papyrus de son dessin, lançant un regard vers la porte d’entrée. Sue n’attendit pas l’approbation de son oncle pour courir ouvrir la porte, en hurlant qu’elle voulait le faire. Au même moment le téléphone de Papyrus vibra sur la table, laissant apparaitre en image une personne bien connue. 

 


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Commentaires: 3
  • #1

    Hanna (mardi, 20 juin 2017 17:10)

    Sans au calme îl fait un cauchemar il détruit le toit xD et papyrus il vient et hop îl repart normal, je l aurai defoncé moi Sans xD
    Bon apres je comprends ca doit être horrible de voir la personne que tu aimes vieillir et finir par la perdre alors que toi tu restes le meme :(

    XD puis frisk qui comprend rien et fait sa jalouse haha

    Un peu chaste la fin :p hahahha

  • #2

    Ayumi (mercredi, 21 juin 2017 16:27)

    Tu te rappelle de l'extrait que je t'ai fait tester du combat de Sans ? S'il voulait il aurait réduit la maison en tas de poussière xDD Sois heureuse que ce ne soit que le toit ahah.
    Pour Papyrus, que veux-tu ce squelette est un soumis ! Il a bien compris que son frère voulait pas de lui ici. Ce côté candide et obéissant c'est ce qui le rend tellement... cute ♥

    Bah... je sais pas, nous ont pourra jamais avoir ça, certes ton compagnon peut mourir avant toi mais c'est les aléa de la vie. Là, tu te dis que le temps passe et tu dois compter les jours avant la mort de l'autre :/ Un éternel stresse ... Je pourrais pas perso ^^"

    T'sais bien que mes perso sont toujours jalouse ahahah XD Je sais pas vraiment autrement vu que moi je suis PIRE que jalouse *rire*

    Rohhhh laisse moi me mettre dans le bain c'est normal, c'est mignon c'est le début d'une relation. On est pas tous comme toi à faire mettre la main dans les abricots dès le premier jour *sort* (Quoique avec Sans, j'vais avoir du mal, il en a pas d'abricots... XD)

  • #3

    Hanna (mercredi, 21 juin 2017 18:05)

    Oui je me rappelle ce truc WTF complet XD avec ses putains d'esquives haha

    XDD oh tiens ca me rappelle Luca XD :p

    C'est ça, je pourrais pas non plus. Puis te voir vieillir, mochir (sisi XD) alors que ton compagnon change pas, reste beau.... omg je me promenerais avec un sac poubelle sur la tete hahah

    Ouais je connais XDD je suis la meme mouhahaha vive les jalouses :p

    XD ouais mais moi je suis en manque j'ai pas un homme a la maison sous la main XDDD Ouais toi tu aurais quoi ? un os XD youpiiiiiiiiiiiii