Chapitre 15 - L’académie Alice

Treize pages... TREIZE pages word !! Ce chapitre est interminable mdr
Je me suis amusée comme une folle à l'écrire.
Miko (anciennement Nya-chan) me fait toujours autant rire.
C'est un peu moi dans ma propre histoire, alors naturellement je l'adore !
J’espère que ce chapitre vous plaira tout autant que moi.
En ce moment, je me surpasse pour vous écrire régulièrement.

Bonne lecture, bisous tout doux !

Mikan avait finalement opté pour retourner à table et faire à nouveau semblant d’être quelqu’un qu’elle n’était pas. Elle n’avait trouvé ni Aoi, ni sa mère, donc les possibilités qui s’offraient à elle étaient moindres. Heureusement pour elle d’ailleurs, personne n’avait eu la même idée. Elle se trouvait donc seule sur la table réservée à sa famille, celle des Hyuga et celle des Kunio. Elle n’avait toujours pas croisé son père et la réaction excessive de sa mère lui avait fait penser qu’elle ne le verrait surement jamais… Elle laissa tomber la façade de jeune fille modèle et redevint Mikan pour un instant. Elle s’écroula la tête la première sur la table et soupira de plus belle, jouant avec la fleur bleue que venait de tomber de sa chevelure. Elle tripota les pétales pendant un instant et fut un peu triste quand la rose finit par se retrouver complètement dénudée. Elle devait avoir l’air complètement idiote dans cette pose à jouer avec une fleur… Mais de toute façon, personne ne semblait faire attention à elle en ce moment. Elle croisa ses bras sous sa tête et resta la tête cachée pendant un instant, se laissant aller à un peu de repris.

Elle releva brusquement la tête quand elle entendit quelqu’un s’adresser à elle. Elle regarda le serveur qui lui adressait un regard presque compatissant.

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Mademoiselle Azumi, veuillez m’excusez. Mais, j’ai ceci à vous transmettre.

Il lui tendit un bout de papier plié soigneusement en quatre. Elle le prit et regarda autour d’elle se demandant qui aurait bien pu le lui envoyer. Elle avait presque l’impression d’être à l’école et de recevoir un bout de papier d’un camarade. Elle regarda ensuite le serveur qui était resté à la même place, un sourire aux lèvres, surement pour paraitre plus poli que pour montrer une quelconque once de joie.

-
Savez-vous qui en est l’expéditeur ?
-
Il secoua la tête négativement, Navré mais je ne sais rien de cette lettre. Mon supérieur m’a juste demandé de vous la transmettre.

Mikan sut de suite qu’elle n’en saurait pas plus. Soit il n’en savait vraiment rien, soit on lui avait demandé de ne rien dire. Et quelque soit la réponse, elle n’était pas certaine d’avoir envie de la connaitre. Elle parcourut le long du bout de papier de ses doigts et son cœur s’emballa, imaginant ce qu’il pouvait contenir. Elle voulut l’ouvrir mais sentit le regard fixe du serveur toujours sur elle, ce qui l’intimida un peu d’ailleurs. Elle se rappela, par la suite, qu’il fallait toujours congédier un employer pour qu’il puisse partir… logique de riche.

-
Je vous remercie… elle essaya de chercher ses mots, ne sachant pas comment faire. Vous pouvez vous retirer, merci.

Le serveur se pencha en avant, la saluant et partit à ses activités sans dire un mot. Mikan vérifia que personne d’indiscret ne regardant ce qu’elle faisait et finit par ouvrir le papier afin de lire son contenue. Elle prit quelques instants pour sa lecture, son visage passa par plusieurs rictus, chose qui aurait put faire rire quiconque la regardais. Elle serra le papier dans une de ses mains et se leva comme si la chaise venait de la bruler. Elle grimaça de colère et partie vers la porte d’entrée sans dire un mot à quiconque. Elle ignora les bonsoirs et les dires des gens qu’elle rencontrait. Elle se doutait qu’elle aurait quelques mauvais points sur cette conduite, mais peu importe. Elle était très énervée et la seule chose qui comptait à l’instant était de quitter cet endroit. Elle arriva sur le parking désert et se maudit de pas avoir apporté sa petite laine comme lui avait recommandé Rué avant de partir. Elle frictionna ses avants bras, ayant la chair de poule et s’avança vers un Taxi. Elle maudit intérieurement le conducteur, quand celui-ci lui pointa simplement sa borne de Taxi éteinte, ce qui indiquait qu’il n’était plus en service. Et bien entendu, elle n’avait pas eu la bonne idée de prendre son téléphone non plus. Elle cracha une injure à elle-même et se demanda ce qu’elle allait faire à présent. Elle regarda le papier qu’elle avait gardé en boule dans sa main et eu l’envie de le jeter le plus loin possible afin de refouler sa frustration. Elle fit mine de le lancer mais sa main entra en contact avec quelqu’un, qu’elle frappa sans faire attention. Elle se retourne aussitôt et s’excusa en se courbant face à l’individu. Elle se retrouve face à Aoi, une main sur son nez douloureux.

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Oh, Aoi. Excuses-moi, je ne t’avais pas vu.
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Y a pas de mal, essaya d’articuler Aoi une main massant son nez.

Le silence se fut pesant et Mikan en fut presque mal à l’aise. Elle ne sut que dire et finit par gesticuler sans le vouloir. Elle ouvrit la bouche pour détendre l’atmosphère mais la referma de suite, sachant qu’elle n’avait rien d’intéressant à raconter. Aoi la regarda et soupira, ce qui fit de la peine à Mikan. Elle fit mine de lisser sa robe avec ses mains, elle ne pouvait être plus mal à l’aise. Le papier qu’elle tenait dans la main finit aux pieds d’Aoi et celle-ci se baisa pour le ramasser. Mikan fit un mouvement brusque pour le rattraper, ce qui eut pour résultat d’attiser la curiosité d’Aoi pour ce petit bout de papier. Mikan sembla confuse et regarda le papier à présent dans les mains d’Aoi, sans rien dire.

-
Qu’est-ce que c’est ?
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Mikan resta muette quelques instants et finit par parler quand Aoi fit mine d’ouvrir le papier, C’est … enfin, on va dire que c’est privé.
-
Aoi sembla prendre cette phrase comme une critique et ses yeux se ternirent, bien… tu as beaucoup de secret maintenant… Elle fit rouler la boule de papier dans ces mains et la regarda comme si elle était devenue l’une des sept merveilles du monde. Tu n’es pas la seule d’ailleurs. Luca en a aussi… vous êtes bien secrets tous les deux… Sa voix se fit cassante et tremblante.

Mikan fit profil bas pendant un instant, elle savait bien qu’Aoi devait se faire des fausses idées. Après tout, elle avait quitté Natsume le même jour que la séparation d’Aoi et Luca. Et puis, elle savait que la jeune fille jalousait Mikan car elle continuait de lui parler comme avant… mais elle ne pouvait plus le faire avec Aoi et Natsume. Elle soupira et se mordit la lèvre, se disant que le silence serait la meilleure réponse à la petite provocation d’Aoi. Elle fit la cadette tremblée et elle serra le bout de papier, à bout de nerf.

-
Quand auras-tu l’audace de me dire la vérité Mikan ?! Cracha Aoi.
-
Mikan continua de fixer le sol, sentant son cœur s’emballer aux paroles d’Aoi, Quelle vérité ? Elle entendit Aoi pester.
-
Celle qui me dit que tu couches avec mon ex petit ami par exemple.

Mikan soupira, s’attendant à cette phrase. Elle regarda Aoi, une infime tristesse dans les yeux. Elle savait qu’Aoi était d’une jalousie maladive, mais le simple fait qu’elle pense cela d’elle lui fit énormément de peine. Aoi dut le comprendre, car sa voix se calma et elle fit un pas en arrière, rompant le contact visuel qu’elle dominait depuis tout à l’heure.

-
Cela expliquerait tous ces mystères vous concernant et vos ruptures mutuelles avec moi et mon frère. Vous n’avez fait que vous jouer de nous… Mikan sentit sa voix se cassée, elle était sur le point de pleurer.
-
Tu te trompes Aoi… vraiment.

La cadette releva la tête, des larmes perlant au coin de ses yeux et regarda Mikan, confuse.

-
Comment ça ?
-
Ce n’est pas ce qui est en train de se passer. Tu te fais de fausses idées, expliqua Mikan.
-
Aoi renifla et passa une main sur sa joue humide, Pourquoi tous ses secrets ? Pourquoi cette rupture alors ? On était heureux, non ? Je ne comprends pas…
-
Tu n’es pas la seule, dit Mikan penaude.

Les filles se fixèrent quelques instants sans un mot. Le malaise semblait s’être dissipé, mais la tension était encore palpable. Aoi s’approcha de Mikan et posa une main compatissante sur son épaule, comme autre fois. Elle lui adressa un faible sourire et Mikan le lui rendit.

-
On peut tous se dire… Après tout, tu es ma meilleure amie, non ?

Mikan eut un sourire aux lèvres et l’émotion la submergea. Après tout ça, Aoi la considérait encore comme sa meilleure amie. C’était la meilleure chose qui aurait pu lui arriver. Elle prit la main d’Aoi dans la sienne et la serra doucement. Elle qui avait cru perdre pied, arrivait enfin à s’encrer grâce à Aoi. Elle lui sourit, heureuse et cala sa tête contre l’épaule d’Aoi, cherchant un peu de réconfort. Aoi fut surprise au début, mais laissa l’ainée venir contre elle et lui caressa le dos pour la réconforter. Elle savait que Mikan lui dirait les choses d’elle-même quand elle serait prête.

-
Je ne voulais pas, Aoi… commença Mikan, la voix un peu tremblante. Mais je n’ai pas eu le choix… Il ne me l’a pas laissé. J’ai reçu des menaces. Mais pas seulement pour moi, elles vous étaient aussi destinées. Il  m’a ordonné de vous laisser tranquilles, sous peine de vous faire du mal. J’ai eu tellement peur, Aoi… Je sais de quoi il est capable et je suis terrorisée…

Aoi ne comprit pas de qui parlait Mikan, mais elle ne voulut pas l’interrompre en si bonne avancée. Elle garda cette question dans sa tête et continua d’encourager Mikan en lui caressant le dos, sentant ses sursauts dû à son sanglot naissant.

-
Luca a d’ailleurs reçu les mêmes menaces. C’est pour ça que nous nous sommes éloignés. On ne pouvait pas faire autrement… On ne voyait aucune autre solution. Nous vous avons donc laissé le loisir de refaire votre vie et par la même occasion, vous étiez en sécurité… C’était la solution la moins folle et la plus sécurisée. Mais à vrai dire, on s’est vite rendu compte qu’il nous était impossible de vous voir avec quelqu’un d’autre. Depuis ce jour, je ne dors plus, je fais des cauchemars incessants… Ta présence me manquait Aoi et celle de ton frère me détruit…

Le sanglot silencieux de Mikan se mua en un torrent de larmes bruyantes. Aoi continua de la soutenir comme elle put et l’ainée se calma après quelques minutes. Aoi réfléchit à tous les dires de Mikan, essayant de classer tout ça. Elle pouvait enfin mettre une explication sur cette rupture étrange avec Luca, sur son comportement bizarre. Mais bien sur cela n’excusait pas tous… Elle se sentit tout de même un peu triste d’avoir réagit aussi durement avec lui, il y a quelques heures. Elle aurait peut-être du l’écouter avant de l’engueuler… Mais c’était trop tard pour revenir en arrière. Et puis, maintenant elle voulait savoir toute l’histoire et peu importe ce qu’elle apprendrait.

-
Mikan… de qui parles-tu ? Qui vous a menacé ?

Le silence ce fut à nouveau pesant et Mikan se retira de l’éteinte d’Aoi. La cadette eut d’abord peur que Mikan se referme et qu’elle ne dise plus rien. Mais elle s’essuya juste les yeux et montra du doigt le papier qu’Aoi avait gardé dans sa main libre.

-
Lis le papier… tu comprendras.

Elle lissa le papier qui avait pris un coup de vieux en quelques heures et lit le contenu. Au fur et à mesure qu’elle parcourait les mots de la feuille, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit, montrant son étonnement.

« Je te l’avais pourtant dit. Mais heureusement, je n’aurais pas encore besoin de me salir les mains pour une simple petite fille des rues. Tu as eut de la chance cette fois-ci. Je sais bien que tu as voulu tous raconter, mais tu n’as pas pu. Serais-ce le souvenir du brulé sur ta cuisse qui t’en empêche. Saches que ceci n’était qu’une démonstration, la prochaine fois cela ne sera pas si pacifique. Comme tu as pu le constater, mes enfants prennent le droit chemin, un chemin sans vous. Ne t’approche donc pas trop, car je n’hésiterais pas, petite Mikan Azumi…

Car sinon tu finiras surement comme ton cher paternel, une proie de plus pour ma collection personnelle. Sois bien sur tes gardes, petite fleur et tu devrais prévenir ce Luca Nogi. »

- Aoi sentit ses mains tremblée face à cette révélation, elle déglutit cherchant à humidifier sa gorge étrangement sèche, Ce n’est pas possible… Elle se tourna vers Mikan cherchant des réponses, que sa meilleure amie ne possédait pas. Elle soupira, toujours sous le choc et pensa à toute cette histoire. Et quelque chose lui sauta aux yeux. Est-ce que mon frère est au courant que tout ça ?
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Mikan secoua négativement de la tête, Non et je ne compte pas le lui dire.
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Pourquoi ?
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Mikan eut un sourire en coin, bien que celui-ci soit plutôt un sourire mauvais, Il n’a plus besoin de savoir pourquoi. Il a trouvé son bonheur et ce n’est pas moi…

Mikan se prit alors une énorme claque sur la joue gauche. Elle écarquilla les yeux et tourna son regard vers Aoi, qui venait de lui assener ce coup. Elle posa sa main sur sa joue rougit par la claque et se massa délicatement la peau.

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Celle-ci tu ne l’as pas volé, dit Aoi d’un sourire. Je connais mon frère mieux que personne. Et je peux t’assurer qu’il n’a jamais connu un aussi grand bonheur que celui qu’il avait avec toi… Alors ne dis pas n’importe quoi Mikan… Redeviens celle que tu étais autrefois.
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Je suis toujours là même…
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Je ne crois pas, tu n’es pas la Mikan enjouée et dynamique que je connais. Celle qui se fichait de toutes ces paillettes… Je sais que tu fais semblant Mikan, je te connais. Mais personne ne t’y oblige. Tu es déjà parfaite comme tu es.

Les paroles d’Aoi la touchèrent. Mikan avait besoin de ces encouragements, de savoir qu’elle n’avait pas besoin de devenir miss bourge 2014 pour faire partit de la famille Azumi. Elle sourit, alors que ces yeux pleuraient de joie. Aoi savait si bien la comprendre… Elle enlaça sa meilleure amie qui se blottit contre elle avec un grand plaisir. Elles échangèrent alors une étreinte qui excusait toutes les paroles et toutes les cachoteries qu’elles s’étaient faites. Tout était redevenu comme avant, en tout cas pour leur relation. Elles profitèrent encore un instant de cette amitié retrouvée et se lâchèrent à contre cœur.

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Tu allais rentrer ?
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Rentrer je ne sais pas… Je voulais simplement fuir cet endroit. Ce genre de soirée… c’est étouffant, grimaça Mikan.
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Aoi rit de bon cœur, Je te comprends, crois-moi. Où voulais-tu aller ?
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Là est toute la question, ma petite Aoi…
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Aoi sourit à ce petit surnom et l’attrapa par la main, Viens donc à la maison. Mes parents ne seront pas là avant demain, au moins. Et ça nous permettra de discuter. Puis je ne veux pas que tu restes seule, on affrontera ça à deux.
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Mikan sourit, ayant vraiment retrouvée sa meilleure amie pour de bon et tourna vers la tête vers l’une des extrémités du parking, Et si on l’affrontait à trois pour ce soir ? Son sourire s’agrandit à mesure de la silhouette qu’elle discernait s’avançait vers elles.
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Aoi resta confuse ne comprenant pas les dires de Mikan, À trois ?

Luca s’avança vers les deux jeunes femmes, les mains dans les poches de son jeans usé. Il sourit à Mikan secouant la tête, se demandant comment elle arrivait à faire pour toujours remarquer sa présence. Celle-ci lui tira la langue et tapa dans son dos en signe de réponse. Ce qui le fit éclater de rire. Aoi, elle, semblait entre l’envie de partir d’ici et de se jeter dans les bras de son ex petit ami.

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T’es vraiment pas croyable toi, t’as des yeux dans le dos ? demanda-t-il encore hilare.
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Mikan lui sourit, cessant de rire, Bien sur que non. Tu suis Aoi depuis le jour de votre rupture, donc je m’attends à te voir partout quand elle est à quelques mètres.

Le blondinet rougit jusqu’aux racines de ses cheveux et tourna la tête, visiblement gêné qu’Aoi apprenne qu’il la suivait depuis tout ce temps. Mais elle sembla plus que ravie et un sourire doux ne quitta pas son visage quand elle s’approcha de lui pour l’enlacer. Mikan, elle, sembla plutôt fière de sa réussite, un sourire victorieux sur son visage.

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Luca… Elle cala sa tête contre son torse et frotta sa tête contre son cœur, chose qui l’avait tant manqué. Je suis désolée… Mikan m’a tout expliqué…
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Il sourit heureux de pouvoir la reprendre dans ces bras et la serra comme si sa vie en dépendait, comme s’il craignait de ne plus jamais pouvoir le faire, Ce n’est rien. L’essentiel c’est que tu ailles bien ma puce. Il repoussa sa petite amie quelques instants et encra ses yeux bleus dans les iris rouges d’Aoi. C’est moi qui m’excuse… Je t’ai horriblement traitée et tu ne méritais pas ça…
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Aoi eut un sourire grimaçant en se rappelant de leur rupture peu commune, mais secoua la tête se disant que cela ne servait à rien de rester là dessus, C’est déjà oublié…

Luca finit par l’embrasser sur le front et la jeune femme se cala à nouveau dans ses bras, humant l’odeur de son cou, ce qui eut pour effet de chatouiller Luca qui se mit à rire. Mikan regarda cette scène émouvante, une boule à l’estomac. Son sourire s’effaça au fur et à mesure et elle finit par être obnubilée par ses souvenirs avec Natsume. Elle commença à faire demi-tour et se dit qu’elle n’avait plus rien à faire ici. Elle voulut avancer mais sentit son corps la résister comme si quelqu’un la retenait. Elle se retourna et vu Luca l’agripper par les plis de sa robe et Aoi avait posé ses mains sur sa taille, réaction excessive pour montrer son mécontentement.

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On peut savoir où tu comptes aller, demanda Aoi faussement fâchée.
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Je voulais juste vous laisser le loisir de fêter vos retrouvailles, dit-elle d’un faible sourire.
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Elle eut pour réponse un petit coup sur la tête de la part d’Aoi et celle-ci lui attrapa la main, sachant que l’humeur de sa meilleure amie ne devait pas être au beau fixe. Il est hors de question que tu rumines toute seule dans ton coin. Tu vas restée avec nous, que tu le veuilles ou non. Elle regarda Luca, qui acquiesça d’un signe de tête. On va tous aller chez moi, Natsume doit être là-bas. Tu pourras lui parler.
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Mikan fit non de la tête énergiquement, Je ne vais pas venir avec vous, je ne peux pas…
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Aoi lui présenta sa main, lui faisant comprendre qu’elle se prendrait une autre claque si elle continuait de dire des bêtises. Tu sais à quoi tu t’exposes Mikan…
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Je ne pourrais pas le revoir avec sa fiancée Aoi, ça fait trop mal, tenta-t-elle d’expliquer sachant qu’Aoi mettrait ses menaces en  pratique.
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La cadette sourit en entendant les paroles de Mikan, Cela m’étonnerait que tu le vois avec qui que ce soit. Il est rentré tout seul, il y a quelques heures. Il ne se sentait pas bien, soit disant. Tu vérifieras par toi-même.

Les deux jeunes filles se sourirent mutuellement. Mikan savait très bien que si Natsume s’étaient éclipsé comme ça, il devait y avoir une raison. Et le fait qu’il soit rentré seul la rassura. Elle avait peut-être encore une chance. Aoi appela un Taxi avec son téléphone et les trois adolescents entrèrent dedans sans attendre. Le chemin jusqu’à la demeure des Hyuga se passa dans la bonne humeur et la rigolade. Luca restait un peu en retrait pour laisser le loisir aux filles de renouer un peu le lien, mais il ne manquait pas de donner son avis sur leur conversation de temps à autre. Les quelques minutes de conduite passèrent donc en un éclair et Aoi paya le Taxi, sous les plaintes de Luca qui disait qu’il aurait pu le faire. Son rang de gentleman venait d’en prendre un coup… Pauvre Luca.

Ils montèrent les marches de la cour sans bruit et Aoi ouvrit la porte discrètement s’attendant à voir une domestique juste derrière. Mais personne… Elle soupira, soulagée et appela Mikan et Luca d’un signe de main. Ils arrivèrent quelques secondes après et Mikan eut pour corvée de fermer la porte. Celle-ci claqua dans un vacarme sonore, ce qui fit sursauter Aoi et Luca. Aoi lui lança un « chtttt » mécontent et Mikan haussa des épaules comme excuse. Luca, lui, étouffa un rire, ce qui lui valut un regard noir de la part de Mikan, qui avait l’impression qu’il se moquait d’elle. Elle frappa son ami sur l’épaule, ce qui eut pour effet de le faire encore plus rire. Aoi soupira, se disant qu’ils étaient vraiment idiots, mais fut prise de leur fou rire. La discrétion… note globale : zéro ! Ils montèrent les escaliers, digne de ceux dans la belle et la bête et se hâtèrent à aller dans la chambre d’Aoi.

Dans le couloir, une des portes donnant accès à la salle à manger était ouverte et deux personnes semblaient n’avoir pas loupé une miette de l’entrée des trois protagonistes.

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Mademoiselle votre sœur est déjà rentrée à la maison, Natsume-sama . Vous n’allez pas la saluer ? demanda la domestique.
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Non, pas envie, grommela Natsume.
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Je vois qu’Aoi-sama a amené Luca-sama et Mikan-sama à la maison ce soir. Serais-ce la présence de la jeune amie d’Aoi qui vous dérange jeune maître ? Vous sembliez pourtant bien proches… ou je me trompe, demande la domestique un sourire aux lèvres, sachant très bien ce qu’elle voulait insinuer.
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Cela n’a rien à voir Miko, cracha Natsume. Et puis je ne parle pas de ça à la domestique barge de ma mère.
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Miko rit discrètement, sachant très bien que son jeune maitre était faussement dur avec elle, Bien… Mais Mikan-sama à l’air adorable pourtant. Pourquoi un si grand  froid entre vous ?
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Natsume laissa tomber les armes, de toute façon il n’avait jamais rien pu cacher à Miko. Je me le demande moi-même …

Il laissa la domestique en plan et partit prendre l’air dans le jardin intérieur de la maison, l’un de ses jardins secrets à lui. Miko soupira, sachant que son jeune maitre le cachait quelque chose. Elle connaissait Aoi et Natsume depuis leur naissance. Elle avait été la dame de compagnie de Kanha quand elle était encore une adolescente et quand sa maitresse eut ses enfants, elle s’en occupa quand celle-ci travaillait.  Elle était un peu comme une seconde mère, bien qu’elle n’ait pas une grande différence d’âge avec eux. Elle s’était attachée à ces enfants et les aimaient comme s’ils étaient de sa famille, tout comme elle aimait sa maitresse. Elle monta les escaliers de la maison en direction de la chambre d’Aoi. Arrivant, elle toqua trois fois à la porte et patienta un instant. Après quelques minutes d’attente, elle tenta à nouveau de toquer mais entendit un énorme bruit de derrière la porte. Elle colla son oreille contre la porte en bois, mais n’entendit que des bruits de pas.

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Mademoiselle Aoi-sama ! Tout va bien ?
-
Oui Miko ! Entendit la domestique de derrière la porte et elle sourit en entendant la voix essoufflée de sa jeune maitresse. J’arrive de suite Miko. Je… euh… je sors à l’instant de la douche ! Juste le temps de passer un peignoir en vitesse.

Derrière la porte, c’était un véritable champ de bataille. Aoi cherchait comme une forcenée où elle pourrait bien cachée Mikan et Luca. Elle regarda en vitesse sa chambre et indiqua l’armoire du doigt à Luca, qui comprit immédiatement ce qu’il devait faire. Elle stressa se demandant où elle pourrait bien caser Mikan. Celle-ci rigola d’ailleurs, ce qui eut pour effet d’énervée Aoi. Elle se dirigea elle-même vers le lit et se cacha en dessous. Aoi soupira, soulagée, vérifia que tout le monde était bien caché et fila en vitesse dans sa salle de bain personnelle, afin de mouillé ses cheveux et de passer un peignoir. Elle retira sa robe rapidement et enfila son peignoir par-dessus ses sous-vêtements. Ses cheveux semi humides et son maquillage à moitié retiré, elle n’était pas très convaincante. Mais le cri de la domestique l’avertit qu’elle n’avait pas le temps de s’admirer dans le miroir. Elle courut dans sa chambre, ce qui lui valut de tomber à plusieurs reprises et ouvrit la porte à Miko, qui semblait fortement contrariée d’avoir attendue si longtemps.

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Enfin Aoi-sama ! Je penserais à prendre un oreiller la prochaine fois que je viendrais vous voir…
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Aoi se tortilla mal à l’aise et rit nerveusement. Pardon Miko… Tu voulais me voir ?
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La domestique fit mine d’entrer dans la chambre, mais Aoi lui bloqua le passage avec ses bras,Puis-je entrer ?
-
Aoi regarda sa chambre en panique et se demanda ce qu’elle pourrait bien lui dire, C’est que… c’est un peu en désordre…

Miko lui lança un regard curieux. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et lui lança un coup d’œil dans la chambre, faisant bien comprendre à sa jeune maitresse qu’elle n’avait pas véritablement le choix. D’ailleurs, Aoi sembla le comprendre immédiatement.

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Mais je t’en pris, entre Miko.

Elle lui accorda un énorme sourire et entra suivit de près par Aoi, qui se tortillait sur elle-même. La première réaction de la domestique fut de pouffer, en désordre hein ? Aoi n’avait jamais été une jeune fille désordonnée et comme toujours sa chambre était impeccable. Puis elle essaya de chercher les invités cachés, ayant déjà quelques idées sur les endroits où ils pouvaient être. Elle voulait d’ailleurs taquiner un peu sa jeune maitresse.

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Je ne vois aucun désordre, Aoi-sama.
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Aoi prit un air faussement surpris, comme si elle venait de se rappeler de quelque chose et sortit la première bêtise qui lui vint en tête. Ohh, mais c’est vrai ! Grand-frère avait promis de ranger ma chambre aujourd’hui. Elle regretta immédiatement ces mots. Elle aurait pu trouver la troisième guerre mondiale comme excuse, elle aurait été plus crédible que celle-ci.
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Miko éclata de rire, Natsume-sama ? Ranger quelque chose ? Elle chuchota quelque chose pour elle-même, j’aimerais bien voir ça. Elle reprit son air sérieux et se tourna vers Aoi, qui déprimait un peu. Mais dites-moi, Aoi-sama …

Aoi se tourna vers elle et lui attribua un petit "hmm ?" de questionnement.

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Miko pointa le lit de son doigt manucuré et rigola, La pauvre Mikan-sama a les cheveux pris dans les lattes du sommier et ne cesse de se plaindre. Et puis si j’en crois toutes les cachettes de cette chambre, j’en conclus que Luca-sama doit être en train d’étouffer dans votre armoire. Elle finit son récit par un sourire bienveillant, bien que très taquin. Vous savez Aoi-sama, si vous cacher vos invités de la sorte, je vais finir par penser que vous faites des choses pas très nettes. Surtout pour m’ouvrir la porte en peignoir et après un laps de temps interminable. Elle rit en continuant son récit, Je savais que votre frère avait ce genre de tendance mais vous Aoi-sama… Je ne vous voyais pas prête à faire ce genre de chose…

Mikan faillit s’étouffer en entendant la domestique d’Aoi, étant certainement bien visé par ce genre de propos. Aoi vira au rouge vif et ne sut que faire pendant un court instant.  Après avoir repris ses esprits, elle aida Mikan à se relever et à décoincer ses cheveux du sommier. Miko se dirigea vers l’armoire et ouvrit les portes sans prévenir, laissant le pauvre Luca s’étaler par terre comme un malheureux. Elle rit et finit par lui tendre une main compatissante, l’aidant à se relever.

-
Vous entendez ça Luca-sama. Soyez prêt ! Les hormones d’Aoi-sama sont à leur apogée. J’ai hâte de pouvoir m’occuper des enfants d’Aoi-sama, dit-elle des étoiles dans les yeux. Puis ceux de Natsume-sama également, cette fois-ci ce fut vers Mikan qu’elle se tourna.

Luca et Mikan rougirent se sachant plus où se mettre et Aoi était vraisemblablement dans le même état. Elle lança un regard contrariée à Miko, toujours aussi rouge qu’une écrevisse.

-
Ne dit pas ce genre de bêtises avec un air joyeux Miko ! Tu gênes tout le monde.
-
Miko prit un air faussement troublée et se tourna vers Luca un air penaud et triste, Vous dites que vous n’avez pas envie Aoi-sama ? Il est naturel d’avoir envie de son amoureux ! Et puis vous briserez le cœur de ce pauvre Luca-sama si vous refusez son offre…

Aoi eut envie de s’enterrer. C’était la question à ne pas poser. La réponse était évidente bien sur, mais elle était bien trop timide pour l’avouer à tout le monde et surtout à sa domestique nounou un peu timbrée sur les bords. Elle implora Mikan de lui venir en aide, mais elle haussa simplement les épaules ne sachant pas ce qu’elle pourrait faire pour elle. Aoi était dans une drôle d’impasse. Et puis Miko était comme les enfants… quand on ne dit pas non, c’est que ça veut dire oui. Elle prit un air enjoué et sautilla comme une enfant.

-
C’est génial Aoi-sama ! Vous pouvez même vous y mettre ce soir, Monsieur et Madame ne seront pas là ! J’en suis toute excitée !

Aoi finit par mourir de honte et Mikan ne put s’empêcher de trouver la bouille de sa meilleure amie à mourir de rire. Luca, lui, ne savait plus où tourner de la tête et préféra rester en dehors de ça, ne voulant pas se prendre les foudres de la domestiques ou de blesser Aoi par mégarde. Miko vit Mikan rire et se dit qu’elle n’allait pas la laisser s’en tirer en si bon compte. Elle mit un coup de coude à Luca.

- Et puis Luca-sama, vous pourrez toujours demander conseil au jeune maitre. Il en connait un rayon, n’est-ce pas Mikan-sama ? dit-elle d’un air taquin en lançant un énorme sourire à Mikan.

Celle-ci complètement à l’ouest, ne comprit même pas que Miko s’adressait à elle. Elle regarda Aoi qui riait et se dit qu’elle avait surement loupé un bout de la conversation. La domestique s’avança vers elle.

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Vous et le jeune maitre semblez être à l’aise dans ce genre d’expérience. Je vous demanderais donc d’aider Aoi-sama en cas de besoin ! Je suis sûre que vous pourrez lui donner quelques techniques Mikan-sama. Je compte sur vous !

Mikan vira au rouge vif, autant qu’Aoi et Miko fut prise d’un fou rire. Les deux jeunes filles dévièrent le regard et restèrent silencieuses pendant un instant. Miko repartit de plus belle en taquinant Luca et Aoi se dit qu’il était temps de la calmer. Elle alla aider son petit ami et Mikan en profita pour s’éclipser hors de la chambre. L’ambiance de la pièce l’avait rendue d’une humeur un peu maussade. Quand Miko avait parlé de sa relation avec Natsume, cela l’avait touché. Elle soupira et descendit dans le grand couloir, décidant d’explorer ce grand manoir.  Après tout à part la chambre d’Aoi, le salon et la salle à manger, elle ne connaissait aucune autre pièce. Elle tourna à droite pour se diriger vers la salle à manger et se dirigea vers la seule porte de la pièce. Elle se retrouva dans une grande cuisine, digne d’un restaurant. Elle se rappela alors, d’avoir vu des domestiques entrer et sortir de cette pièce, des plats en mains. Elle en conclut que la porte du fond devait être une sorte de garde mangé. Elle ferma la porte et se dirigea à nouveau vers le couloir. Elle alla dans l’autre direction cette fois-ci. Elle mit les pieds dans plusieurs autres pièces : Un bureau, surement celui de Hiro. Une salle de détende avec quelques flippers et un billard. Elle sourit en se disant que Natsume et sa clique devaient surement venir souvent ici. Elle ferma la porte et se dirigea vers la porte du fond, la seule qu’elle n’avait pas encore ouverte. Elle posa sa main sur la poignée et l’ouvrit, se retrouvant alors éblouit. Elle ouvrit la bouche d’émerveillement et referma la porte derrière elle.

La pièce dans laquelle elle se trouvait était un jardin intérieur, un énorme jardin d’ailleurs... Tous les murs, sauf le mur de la porte étaient en verre poli. C’était un verre très épais qui laissait passer la lumière mais qui empêchait quiconque de voir ce qui se trouvait à l’intérieur, un peu comme les verres des salles de bain luxueuses. Elle suivit du regard un magnifique papillon de nuit qui batifolait et fut rassurée par les bruits de la nature, les courants d’eau, les quelques oiseaux et les grillons de nuit. C’était un véritable havre de paix. Elle avança dans cette mini jungle aux milles merveilles et s’étonna face aux plantes qu’elle n’avait jamais vues. Elle tendit la main vers une magnifique fleur bleue. Elle ressemblait à un lotus et avait la même forme, mais sa couleur était énigmatique et majestueuse.

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Quelle tête tu fais… C’est juste un Numphaea nenuphar bleu… pas de quoi en gober des mouches.

Mikan se tourna vers le jeune homme qui venait de parler et ses yeux croisèrent ceux de Natsume. Tiens… il ne devait pas être au lit ? Elle dévia le regard et contempla à nouveau la fleur, ne sachant quoi lui dire. Après quelques minutes de silence, elle se laissa le loisir de le regarder à nouveau. Il regardait de près une plante plus grande que lui et vérifiait ses feuilles, pour voir si elle était en bonne santé. Natsume aimait-il les plantes ? Elle voulut le taquiner un peu et surtout, elle ne pouvait plus supporter cette tension.

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Navrée de ne pas être une grande botaniste, comme monsieur.
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Il la fixa et elle en rougit, plus aussi sûre d’elle à présent. Je n’ai jamais dit que tu devrais l’être, idiote. Il finit sa phrase par un sourire discret, chose que Mikan savait repérer maintenant.

Elle sentit son cœur s’affoler et pendant quelques instants, elle laissa son esprit faire comme si les choses n’avaient pas changer entre eux. Ils se chamaillaient comme les premiers jours et elle sourit heureuses. On aurait dit des gamins… Mais c’était comme ça qu’ils s’étaient toujours comporter l’un l’autre. C’était ainsi qu’ils démontraient leur affection. Mais à présent, ces chamailleries n’avaient rien de taquin. Elles n’étaient faites que pour se blesser…

Mikan lui tourna le dos et partit en direction de la sortie.

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Félicitation…

Mikan se retourna se demandant de quoi il pouvait bien parler. Elle lui lança un regard rempli d’incompréhension.

- Pour ton mariage… Père n’a pas cessé d’en parler au diner. Tu dois être heureuse, après tout, tu as l’air de bien t’entendre avec ton Rué,  ronchonna-t-il.

Un mariage ? Pourquoi n’était-elle pas au courant de ça ? Elle sentit son cœur s’arrêter un instant et le fixa dans les yeux, un regard empli de dégout. Mais il ne fit que briser le champ visuel, fixant à nouvelle fois une plante. Mikan secoua la tête, indignée et ses yeux se mirent à pleurer. Pourquoi les garçons faisaient toujours des promesses qu’ils ne savaient pas tenir. Elle se mordit la lèvre, refoulant son envie de le frapper.

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Tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez… Tu n’es qu’un idiot Natsume…

Elle partit en courant, même si elle entendit Natsume l’appeler. Elle ne ferrait pas demi-tour. Pas alors que lui ne faisait aucun effort pour se rappeler ce qu’elle avait dit. Avait-il tout oublié ? Idiot, abruti …

Dans le ciel une tempête se préparait. Le signal que quelque chose d’inattendu allait arriver… Et aller savoir si c’était le temps ou les événements qui changeraient…

*¹ - Le suffixe -sama est utilisé quand on voue une grande admiration, un culte ou que l'on s'adresse à un supérieur hiérarchique. Il est aussi utilisé pour les dieux, déesses ou pour les personnes de haut rang.

 


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Commentaires: 4
  • #1

    Emma (vendredi, 26 décembre 2014 16:28)

    Je viens de découvrir ta fiction, et elle est incroyable ! C'est la première fois que je suis autant impatiente de connaitre la suite d'une histoire, et je trouve que tu t'es bien approprié l'univers de l'Académie Alice, même si dans un sens cette histoire n'a aucun rapport avec l'histoire originale (je n'ai vu que l'animé). En fait j'étais à fond dans ta fiction sur Kaichou wa maid-sama et quand j'ai vu que tu faisais aussi cette fic, j'ai voulu la lire. J'ai donc du regarder toooouuus les épisodes de l'Académie Alice. Je suis d'ailleurs bien contente que tu me l'aie fait découvrir !
    Bref, je raconte un peu ma vie mais c'était pour te remercier d'écrire cette magnifique fiction. Voilà gros bisous, en espérant que tu continueras !
    (PS : Tu dis que tu corriges cette fiction, alors pourrais tu me donner le lien de "l'ancienne" ? Merkiiii)

  • #2

    Ayumi (vendredi, 02 janvier 2015 15:35)

    Merci beaucoup pour ton commentaire Emma, ça me fait chaud au coeur <3
    Contente aussi de t'avoir fait découvrir un si bon manga (qui est dix fois mieux en manga par contre)
    Pour l'ancienne version de cette histoire c'est par ici, mais attention aux yeux... ça pique mdr

    ----> http://o-gakuen-alice-o.skyrock.com/

    Bisous à toi aussi et au plaisir de relire un de tes commentaires <3

  • #3

    Hanna (mercredi, 07 juin 2017 21:18)

    Enfin Mikan a tout dis a Aoi, par contre le pere quel batar**** XDDD je vais la frapper aussi tiens, aussi cest gratos les coups chez moi hahaha

    La domestique ma fait rire haha Aoi nest pas douée en cachette hein !!!

    Putain jaurai kiffé que Natsu et Mikan se pecho grave dans ce nenuphar machin truc bleu xDDDDD

  • #4

    Ayumi (jeudi, 08 juin 2017 16:52)

    Tu devrais faire un forfait au coup mdr

    La domestique te fait pas penser à quelqu'un ? ;P

    Rolala mais toi alors xD