Chapitre 11 - L'académie Alice

Tadam ! Chapitre 11 en place héhé.
Le 12 certainement demain, j'essayerais ><

Merci pour votre lecture :3

"Le temps n'avait plus d'importance, plus aucune saveur ... Je ne savais plus quel jour nous pouvions être. Étions-nous en pleine journée ou la nuit avait-elle déjà pointé le bout de son nez ? Étais-ce lundi ou mardi ? Tout cela n'était plus que questions sans importance. Quand je repris conscience de mon entourage, je m'interrogeais moi-même, sur le fait que tout cela n'était qu'un rêve ... un rêve qui devint rapidement un cauchemar...

 

Je sais ce que c'est d'être une coquille vide ... c'est triste et à la fois léger ..."

 

 

- Mikan, réveille-toi !

 

Mikan se réveilla en sursaut. Elle reprit rapidement ces esprits et remarqua qu’elle se trouvait à l’infirmerie. Aoi était à son chevet, très inquiète de l’état de santé de sa meilleure amie. Mikan cligna des cils plusieurs fois et essaya de se remémorer les événements qui l’avaient conduit jusqu’ici. Mais sans résultat. Elle se frotta les tempes, prise d’un mal de tête incessant face à sa concentration soudaine et soupira. Elle demanda à Aoi ce qu’elle faisait ici. Aoi déposa son couteau de cuisine, qui lui servait à éplucher une pomme jusqu’à présent et raconta à Mikan la façon dont elle s’était retrouvée à l’infirmerie. Elle était allée dans le bureau du directeur et avait soit disant fait un malaise. Étrange… Elle n’en avait aucun souvenir. Elle ne se rappelait même plus pourquoi elle était allée chez le directeur. Son mal de tête s’accentua et elle poussa un gémissement de douleur, se laissant tomber sur les oreillers bien duveteux. Elle se laissa bercer par l’instant présent et ferma les yeux, se laissant aller.

 

- Mikan, Chérie !

 

Mikan se redressa sur son lit et regarda le jeune homme aux cheveux bleu-vert entré dans la pièce. Il semblait complètement affolé, comme le prouvait ses cheveux qui paressaient avoir été coiffé avec un pétard. Mikan le contempla et se demanda pourquoi l’avait-il appelé chérie… Étaient-ils proches ? Le choc avait dû être plus violent qu’elle ne le cru, car sa mémoire semblait lui jouer des tours. Elle voulut ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose, mais fut interrompu par son éteinte quelque peu chaotique. Elle rougit sans même savoir pourquoi et sentit les tremblements du jeune homme contre elle. Son cœur eut un pincement et elle eut l’envie de lui rendre son étreinte, mais s’en empêcha. Il ne cessait de lui marmonner qu’elle devrait être plus prudente à l’avenir et qu’elle devait éviter de lui faire des frayeurs pareilles. Elle ne put s’empêcher de se sentir encore plus coupable et lui promit qu’elle ferait plus attention dès à présent.

 

Aoi était restée assise sur la chaise et regardait le petit couple, d’un sourire adorable. Elle rigola posant son couteau et ses restes de pelures de pomme dans une assiette sur une table non loin de là. Elle tapota sur le dos du jeune homme, qui lâcha Mikan et se retourna, les joues rouges.

 

- Rué, décidément tu es un vrai papa poule avec ta petite amie, je n’imagine pas quand il y aura des enfants, dit-elle en rigolant.

 

Mikan cligna des yeux, écoutant Aoi taquiner son cousin, qui semblait vouloir se fondre dans le décor. Il ronchonna,  laissant une Aoi encore plus hilare et Mikan regarda à l’extérieur de la pièce. Petite amie hein … Étrange. Elle n’avait pas du tous cette impression. C’était comme ci tout ceci n’était qu’un mirage. Pourtant, on venait de lui indiquer des informations sur sa vie, mais celle-ci ne semblait pas du tous correspondre, comme ci c’était un simple rêve. Elle soupira à nouveau et se laissa retomber dans le matelas moelleux de l’infirmerie. Aoi et Rué arrêtèrent de se taquiner mutuellement et se tournèrent vers la malade, des regards inquiets.

 

- Mikan, tout va bien ? 

- Mikan leur fit un sourire forcé afin de les rassurer, Oui … je crois…

 

Elle se mit en position fœtal, chose qu’elle faisait souvent quand elle avait l’impression d’être emportée dans ses propres sentiments et ne put rien y comprendre. Elle avait pourtant tous pour être heureuse, sa meilleure amie et son petit ami était à ces côtés… Pourquoi ressentait-elle ce manque ? Elle avait l’impression d’avoir besoin de quelque chose afin d’être comblée, mais quoi donc ? Elle eut encore plus mal au crâne en y pensant… bon sang, tout cela la rendait malade.

 

Elle ferma les yeux et tenta se vider de toutes ses émotions. Tout ceci n’était peut-être qu’un effet de son choc, cela lui passerait certainement dans peu de temps. Elle sentit quelqu’un venir s’asseoir à ces côtés et une main passa dans ses cheveux, la caressant comme une enfant.

 

- L’infirmière a dit que tu pouvais retourner en cours, mais que si tu te sentais mal à nouveau tu ne devais pas hésiter à revenir la voir.

- D’accord… Merci…

 

Elle sourit à sa meilleure amie la remerciant pour son élan de gentillesse. Elle se redressa du lit, afin de pouvoir retourner en cours avec elle. Quand elle mit les pieds au sol, elle eut à nouveau un vertige et se sentit tomber en avant. Elle sentait déjà sa tête prendre le choc et ferma les yeux, laissant le destin faire les choses. Mais elle n’heurta jamais le sol, quelqu’un l’ayant rattrapé avant que cela n’arrive. Elle ouvrit les yeux et rougit devant le jeune homme qui venait de l’aider à se remettre sur pied. Mais elle retomba vite sur terre, en entendant son ton très sec et peu amical.

 

- Ça va ?

 

Elle ne put que déglutir et le remercier d’avoir évité à sa tête une rencontre forcée avec le parquet. Aoi arriva quelque instant plus tard et soupira de soulagement, lançant un regard plein de remerciement à son frère ainé.

 

- Mikan… Ouf… Merci Natsume.

 

Natsume répondit par un hum sonore et regarda en direction de son cousin. Celui-ci lui tapota l’épaule amicalement, un sourire enfantin sur les lèvres.

 

- Nats’, merci vieux !

- Occupe-toi mieux de ta meuf la prochaine fois, abruti. Cracha Natsume à son cousin.

 

Mais Rué ne répondit pas à la provocation de son cousin, gardant son grand sourire aux lèvres. On avait presque l’impression qu’ils se lançaient des piques à leur façon. Natsume se tourna vers sa sœur et lui dit qu’un certain Yoiri l’attendait, son petit ami. Pardon ? Un petit ami ? Aoi en avait un ? Depuis quand ? Mikan se sentit encore plus perdue face à cette révélation. Comment pouvait-elle ignorer l’existence du petit ami de sa meilleure amie ? Toute cette histoire lui semblait encore plus irréaliste qu’auparavant. Aoi sembla aux anges en entendant parler de son sois disant petit ami et Mikan ne put rien lui demander. Natsume tourna les talons, allant sortir de la pièce.

 

- Bon, moi je vous laisse. Luna m’attend. Et on ne fait pas attendre une fiancée.

 

Luna ? Fiancée ? Mikan sentit sa tête la bruler, comme une bombe sur le point d’exploser. Elle agrippa sa tête à deux mains et ne put s’empêcher de haleter. Tous lui revenaient en mémoire, tout ceci était un cauchemar. Natsume était son grand amour à elle. Et puis, il l’aimait aussi. Aoi sortait avec Luca pas avec ce Yoiri, dont elle ne connaissait rien. Et Rué… elle ne l’avait jamais aimé et était encore moins sortit avec lui. Elle ne put s’empêcher de hurler, sentant alors les regards d’Aoi, Rué et Natsume sur elle. Pourquoi avait-elle l’impression qu’on lui riait au nez ? Tout ça était faux, ce n’était pas possible ! Elle sortit de l’infirmerie en courant et heurta quelqu’un se retrouvant par terre, complètement désorientée. Elle sentit une vive douleur au niveau de son cuir chevelu et se retrouva en l’air, sans pouvoir toucher le sol de ses pieds. Elle suffoquait et le regard rouge sang de Hiro la fit tressaillir. Il lui riait au nez et semblait prendre un malin plaisir à la voir souffrir. Il tira à nouveau un bon coup sur ses cheveux, la faisant hurler de douleur et Mikan vu son sourire s’agrandir au fur et à mesure que ses larmes perlaient. 

 

- Voilà comment tout doit se terminer si tu ne veux pas souffrir et voir Natsume et Aoi dans le même état.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Mikan se réveilla en sursaut poussant un effroyable hurlement. Elle posa sa main sur sa tête, ayant encore l’impression de sentir la douleur sur son cuir chevelu… Un cauchemar, c’était un simple cauchemar. Elle eut l’impression d’étouffer dans ses sanglots, tant ce cauchemar semblait avoir été réel. Était-ce un avertissement ? Elle entendit quelqu’un courir dans le couloir et ouvrir la porte à la volée. Natsume entra les cheveux en pagaille et elle ne put s’empêcher de soupirer de soulagement. Heureusement que son cauchemar ne se répétait pas… Il semblait à bout de souffle et regarda dans la chambre, comme s’il avait pu y trouver un cambrioleur.

 

- Mikan, qu’est-ce qui se passe ?, demanda-t-il affolé.

- Mikan fit non de la tête et essuya les larmes de ses joues, qui ne semblaient pourtant pas vouloir s’arrêter de couleur, Un cauchemar… un simple cauchemar.

 

Elle répéta ces paroles comme si elle voulait se prouver à elle-même. Natsume vint s’asseoir sur le lit à ses côtés et la prit dans ses bras. Elle hoqueta, ses sanglots se calmant et serra son bien-aimé contre elle, calant sa tête contre son cou. Elle huma son odeur et voulut la graver à jamais dans sa mémoire, comme si son rêve pouvait devenir une réalité. Elle n’avait rien dit à Natsume des événements passés avec son père. Elle ne savait pas comment aborder le sujet et son instinct lui dit qu’il valait mieux garder cela secret pour le moment. Elle sentit la main de Natsume caresser sa chevelure et elle ne put que se détendre.

 

- Tout va bien, je suis là.

- Elle sentit son cœur se remplir d’amour pour lui et frotta son visage contre son cou, heureuse. Natsume… Il s’éloigna quelques instants de Mikan, pour la regarder dans les yeux, l’interrogeant du regard sur ce qu’elle voulait dire. Je t’aime, murmura-t-elle.

- Elle le vit sourire et sa voix lui parut encore plus douce que d’habitude, elle en eut presque mal au cœur. Je t’aime aussi ma puce.

- Elle se cala à nouveau dans sa nuque et se mit à se mordre la lèvre afin de ne pas fondre en larmes, tu me promets… de ne jamais l’oublier ?

- Pourquoi est-ce que tu …

- Il voulut se dégager afin de lui parler face à face, mais elle s’accrocha désespérément à lui, l’empêchant de la voir. Sa voix se fit chuchoteuse, presque inaudible. Promet-le moi…

 

Il resta silencieux, dans la même pose se demandant ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête de Mikan à cet instant pour qu’elle veuille qu’il dise tous ça. Il sentit ses tremblements et comprit que quelque chose dans ce cauchemar avait dut l’effrayer. Sa voix d’ailleurs se faisant aussi tremblante et incertaine.

 

- Quoique je puisse dire ou faire dans l’avenir, je t’aimerais toujours. Je ne veux que ton bonheur Natsume… Elle se mit à marmonner pour elle-même, le tien et celui d’Aoi.

- Il ne comprit pas tous ces propos mais ses paroles le rendirent heureux. Il la serra plus fort dans ses bras et se dit que si promettre une telle chose pouvait la rassure alors il le ferait, Bien, je te le promets.

- Elle se cala contre lui, soupirant rassurée. Merci…

 

Que ce soit d’un côté ou de l’autre, les pensées fusaient et s’entremêlaient dans leur tête. Mais ils n’espéraient qu’à une chose, pouvoir rester dans les bras l’un de l’autre le plus longtemps possible…



Écrire commentaire

Commentaires: 6
  • #1

    Naa-san (jeudi, 06 novembre 2014 00:03)

    Bon, j'ai lu ce chapitre hier mais j'étais trop fatiguée pour y laisser ma trace d'emblée... Alors ce chapitre est centré sur Mikan et Natsume. Un chapitre plein d'émotions. Tu fais bien ressentir la douleur de Mikan... Elle se rend bien compte qu'elle ne peut être égoïste, elle va devoir s'éclipser pour le bien de son Amour et de sa meilleure amie. C'est par ce geste que l'on se rend compte à quel point elle est amoureuse de Natsume ! Elle se sacrifie pour lui... Bon, je sais d'avance qu'il va oublier la promesse qu'il lui a faite dans ce chapitre (BAKA !) mais en même temps, c'est un mec et il ne perçoit pas toute la subtilité des choses...

    Bisous ma Jess et à très vite au chapitre 12 ;)

  • #2

    Ayumi (dimanche, 09 novembre 2014 19:32)

    Ouais les hommes ne comprennent jamais rien, pauvre nous. C'est bien pour ça qu'avec Marine (l'autre pas toi xD mdr) on se dit souvent qu'être homosexuelles ça aiderait mdr ... puis après on pense à tous ce qu'on doit sacrifier puis on se dit que non (les deux grosses perverses ? Enfin tu nous connais bien mdr)

    Merci encore pour tes impressions ! Tu me donnes l'envie de continuer, ça me touche ! D'ailleurs je m'occupe de mon chapitre 13 de suite (après avoir donner à manger au fauve qui pouick depuis plus de 5 minutes... Ouais quand on lui donner a manger à 19h30 et qu'on laisse passer une seule minute il hurle XD)

    La fille qui raconte sa vie et qui le vaut bien~ XD

  • #3

    Naa-san (vendredi, 14 novembre 2014 15:41)

    Je vous imagine bien débattre sur un sujet pareil ! Non mais si on basculait de l'autre côté, on serait en manque de... (MDR ! Quelles paroles perverses) Je suis tout à fait d'accord avec vous.
    Ton pouick ? J'ai peur de comprendre de qui tu parles x)

  • #4

    Ayumi (mardi, 18 novembre 2014 20:01)

    Bah je parle de Kupo mon cochon d'inde XD qui pouick mdr
    Tu l'as jamais vu ?

  • #5

    Hanna (mercredi, 07 juin 2017 16:44)

    Cest chou ils se sont dis je taime mais je crains la suite!

  • #6

    Ayumi (jeudi, 08 juin 2017 16:46)

    Aie confianceeeeeeee crois en moiiiiiii *en mode chanson* XD <3