Part. 2 - Undertale

Et voilà la partie deux de mon tit bébé Undertale :P 

J'ai encore tellement d'idée pour ce One shot qu'au final il va se terminé en fan fiction avec aller savoir combien de chapitres *rire*. 

On se revoit lundi prochain pour la partie trois ! 

Cela faisait maintenant quelques mois que Frisk étaient rentrée. Elle avait pris place auprès de sa mère, à l’infirmerie de l’école. Elle soignait les petits bobos superficiels et écoutait les élèves quand ceux-ci avaient besoin de parler. Pour dire la vérité, elle avait aspiré à quelque chose de plus grand, mais sans grande connaissance de la magie sur le corps des monstres, elle ne pouvait pas vraiment les soigner. Elle continua donc à apprendre, avec l’aide d’Alphys qui lui expliqua tout ce qu’il y avait à savoir sur les âmes. Les monstres étaient un peu plus compliqués au niveau développement que les humains. Ils étaient plus fragiles dans un sens et beaucoup plus complexes. L’humaine apprit que la plupart des monstres ne saignaient pas et ne possédaient pas d’organe. Ce n’était pas un cœur, ou des poumons qui les faisaient vivre, mais bel et bien la magie qui parcourait la totalité de leur corps, comme le sang dans le corps humain. Tous les monstres possédaient une âme, de la magie, qu’ils pouvaient utiliser pour se défendre en cas d’attaque. Certains monstres étaient certes plus semblables aux humains niveau physionomique, comme Toriel et Asgore. Ils possédaient comme Frisk un cœur pour faire irriguer la magie dans tout le corps, des poumons et toute sorte d’autres organes. Les leurs ne ressemblaient à rien à ceux de Frisk mais au moins ils avaient la même fonction. Si on compare les frères squelettes à l’humaine, là tout se complique. Ils ne possèdent aucuns organes, pas de pouls ou de flux sanguin et pourtant ils pouvaient tomber malades, mourir ou même une chose aussi simple que rougir. Comment cela était-ce possible ? La magie était la seaule réponse à toutes ses questions…

 

L’humaine soupira, enfonçant sa tête dans le cahier qu’elle rédigeait et poussa un soupire perdu, sous le regard peiné d’Alphys.

 

- C’est ridicule… au final, mes années d’études ne serviront à rien ici, marmonna Frisk dégoutée d’elle-même, se mordant la lèvre. Moi qui voulait vous être utile…

 

Alphys posa une patte griffue sur le crâne de l’humaine, lui apportant un peu de réconfort maladroit. Frisk releva la tête, sans pour autant la retirer du cahier et lui fit un faible sourire. Alphys rougit gênée comme à son habitude, remettant ses lunettes en place sur son museau.

 

- Tu apprendras rapidement à comprendre la magie. Le problème c’est que tu veux avoir une théorie, alors que la magie ce n’est pas quelque chose qui s’explique. On la ressent tout simplement.

- Facile à dire quand on en a, répliqua Frisk en soupirant.

- Alphys souleva un sourcil aux dires de l’humaine, s’asseyant sur une chaise à côté d’elle. Mais tu en possède aussi Frisk. À une dose moins concentrée certes, mais tu en as. Sous le regard encore plus perdu de Frisk, la scientifique essaya de s’expliquer. Tu te rappelles dans l’underground, ton âme, le cœur rouge quand tu te battais.

 

Frisk acquiesça à sa phrase, se rappelant parfaitement du cœur rouge étincelant qu’elle avait mainte fois porter entre ses deux petites mains d’enfant. Elle eut un frisson en se rappelant le nombre de fois où il s’était brisée en voulant rester le plus pacifiste possible, allant jusqu’à mourir pour montrer sa bonne foi.

 

- Et bien, c’est un concentré de magie sous une forme matérielle. C’est véritablement ton âme. Si tu veux toucher efficacement un monstre, c’est par là que tu devras le faire. Je veux dire, certain monstre ne ressente pas les attaques sur leur corps physique, comme Napstablook par exemple. L’unique moyen de l’atteindre serait celui-ci. Pour les autres, c’est une manière beaucoup plus directe d’y arriver. L’humaine sembla comprendre peu à peu les dires d’Alphys alors que la scientifique trifouilla ses doigts entre elle d’un air gêné. Enfin cette méthode n’est pas utilisée qu’en combat, elle peut servir en tout autre circonstance. Quand tu veux faire passer un sentiment par exemple. Enfin… je pense que c’est plutôt dur à comprendre pour toi, avoua-t-elle d’un rire gênée. Je ne suis pas vraiment la plus qualifiée pour parler de ça…

 

Frisk fut complètement perdue à la fin. Autre circonstance ? Lesquelles ? L’humaine fut prise d’une curiosité maladive en entendant Alphys. Plus elle lui parlait de cette manière de communiquer avec son âme et plus elle voulait en savoir. Quel genre de sentiment pouvait-on transmettre avec son âme ? Que pouvait-on ressentir ? Etait-ce si intime qu’elle se l’imaginait ? En tout cas, tout cela l’intriguait au plus haut point.

 

- Saches tout de même qu’il sera très rare de voir l’âme d’un monstre. C’est vraiment important pour nous, presque intime. C’est une partie intégrante de nous. C’est comme nous montrer totalement à quelqu’un.

- Quoi ? Demanda Frisk à moitié outrée en se rendant compte d’une chose. Tu veux dire que j’ai montré une partie intime de moi à tout l’underground étant petite ?

- Alphys ne put s’empêcher de rire, posant une patte sur son museau, étouffant ce qui semblait être un début de fou rire. Bien sûr que non Frisk. Pour un humain, c’est différent. Tu sais bien que vous êtes empli d’une force supérieure à la nôtre. Si tu avais voulu tous nous détruire, tu l’aurais fait d’une facilité déconcertante.

 

Frisk ne put s’empêcher de ressentir un mal être à entendre cela. Jamais elle n’aurait fait de mal à quelqu’un pour aucune raison quelle qu’elle soit…

 

- Montrer ton âme lorsque nous nous battions, c’était une excellente manière de montrer ton honnêteté, que tu ne nous voulais rien de mal. Enfin je veux dire, tu sais que l’âme est la meilleure manière de nous atteindre. C’est pareil pour toi. Tes adversaires n’avaient qu’à la briser pour te faire du mal.

 

Cela malheureusement, elle le savait déjà. Elle se rappelait encore du nombre de fois où ses amis l’avaient tué… pour se défendre certes. Mais elle n’en tenait pas rigueur. Tout cela était du passé.

 

- C’est une manière de lever le drapeau blanc enfaite, termina Alphys. Mais tu ne vois pas l’âme qu’en cas de combat. Tu peux la faire apparaitre de toi-même, comme tu le faisais inconsciemment autrefois. Et certains disent qu’elle peut apparaitre toute seule, quand tes émotions te trahissent, marmonna-t-elle en fuyant le regard de Frisk.

- Comme quand tu ressens… de l’amour ou une toute autre attirance ? demanda Frisk, un sourire amusé sur les lèvres, se doutant que la scientifique avait dû se faire avoir avec Undyne plus d’une fois. 

- Alphys répondit par une affirmation de la tête en rougissant, avant de tousser dans sa patte pour changer de sujet. En soit, tu peux ressentir beaucoup de chose à travers ton âme, quelles soit négatives ou positives. Tu veux que je te montre ? Demanda-t-elle alors que Frisk cligna des yeux plusieurs fois d’affilié, rendant Alphys aussi rouge qu’une tomate. Ne va pas te faire des idées !! Ce n’est pas si intime que ça. On peut très bien la montrer à ces amis, ce n’est pas comme si tu étais à nue.

 

Frisk se détendit quelque peu avant de fermer les yeux, essayant de se concentrer sur la boule d’énergie qui l’animait. Dire qu’elle l’avait fait sans le savoir étant petite… C’était étrange. Elle chercha au plus profond d’elle-même, comme lui indiquait Alphys. Elle devait trouver un flux d’énergie, une sensation de vie… Tout ce qu’elle arrivait à sentir en faisant cela, c’était les battements de son cœur. Elle ferma ses yeux avec plus de détermination, cherchant sans relâche. Une faible lueur rouge à travers ses paupières la fit tressaillir, alors qu’elle ouvrit les yeux sur l’objet qu’elle tenait entre les mains. Un cœur rouge et luisant sautillait dans le vide au rythme de ses battements de cœur. Il semblait flotter entre ses deux mains, animé par une force… magique. Alphys s’approcha à petit pas, s’excusant avant de demander à Frisk si elle pouvait le prendre. L’humaine répondit par une affirmation avant de tendre son âme à la scientifique. Le cœur passa de ses mains aux pattes d’Alphys, continuant de flotter dans le vide entre les griffes du reptile. Alphys referma ses mains, laissant le cœur flotter au creux de ses paumes l’aura rouge frôlant presque les pattes de la scientifique. Frisk sentit un sentiment de chaleur au fond d’elle-même, de bien-être. Elle avait l’impression de d’éprouver cette sensation que ressentait les poussins quand ils étaient lovés contre leur mère. D’être protégée, aimée d’une affection toute particulière. Frisk lança un regard à Alphys, comprenant que ces sensations étaient vraiment ses sentiments à son égard et lui sourit, touchée et attendrie. La scientifique arrivait-elle à sentir ses sentiments à travers son âme également ? Mystère. Alphys lui indiqua qu’elle allait lui montrer autre chose, sans lui faire quoique ce soit de mal. Elle enferma l’âme de l’humaine entre ses pattes, la piégeant entre ses griffes, sans lui laisser l’opportunité de s’enfuir. L’âme de Frisk s’emballa comme ses battements de cœur et elle ressentit un sentiment d’oppression, de malaise. Son souffle s’emballa alors qu’elle essaya de ramener son âme à elle sous la surprise. Mais impossible de reprendre l’emprise qu’avait Alphys sur elle. La scientifique relâcha son âme qui disparut dans une faible lueur rougeâtre.

 

- Pardon, je ne voulais pas te faire peur, balbutia Alphys.

- Ce n’est rien…

- Enfaite tu ne peux pas reprendre ton âme une fois un acte de love engagé. Quand quelque chose de violent est déclenché, la victime est prise au piège. C’est pour ça que les monstres ne montrent pas beaucoup leur âme... Cela peut être très agréable, comme être une véritable torture. Cela dépend de la personne qui détient ton âme.

- Je comprends… Merci pour ses explications Alphys.

- La scientifique se releva, souriant timidement à Frisk. Une fois que tu auras appris à comprendre le fonctionnement d’une âme, je suis sûr que tu trouveras des réponses à tes questions. Chez un humain, le physique démontre l’état de santé. Chez les monstres, tout passe par l’âme. La scientifique posa une patte sur la tête de Frisk, toujours assise sur sa chaise. Si tu as d’autre questions, tu sais où me trouver.

- Oui, merci encore Alphys.

 

Le reptile lui adressa un sourire amicale avant de partir de la pièce sans faire de bruit. Frisk s’étira de tout son long, poussant un grognement étouffé. Tout ceci était tellement compliqué, mais elle savait que c’était nécessaire. Elle attrapa son cahier et sortit de la pièce pour rentrer tranquillement chez elle. Toriel lui avait donner sa journée, comme tous les jeudis enfaite. L’humaine avait donc profité pour apprendre deux trois trucs chez Alphys avant de trainer comme à son habitude. Elle déposa ses affaires chez Toriel, dans la chambre qui lui était attribuée et ressortit, profitant des agréables rayons du soleil sur sa peau pâle. Il y avait une chose qu’elle appréciait vraiment ici, comparé à l’endroit où elle avait étudié pendant cinq ans. L’air était pur et les rayons du soleil réchauffaient la peau d’une manière très agréable. Frisk avait donc décider de sortir un de ses vieux mini short en jeans, accompagnée d’un simple haut en dentelle noir. Elle marcha sans but dans le village, se demandant qui elle pourrait bien embêter cette après-midi. Après plusieurs tentatives, personne ne semblait disponible pour passer un peu de temps avec elle. Papyrus était surbooké par son travail, elle ne comprenait toujours pas en quoi il consistait d’ailleurs, Toriel était bien évidemment à l’école avec les enfants, Muffet avait prévu de faire de la pâtisserie avec ses araignées toute l’après-midi, Mettaton et Napstablook étaient partit, Undyne protégeait Alphys qui était retournée chez les scientifiques humains et même Asgore était introuvable. Il ne lui restait plus qu’une seule option, Sans…

 

Loin de là l’idée de ne pas apprécier passer du temps avec le plus vieux frère squelette. Très loin de là… Disons qu’au contraire Frisk avait un peu de mal à ne pas trop les apprécier ces moments-là. Elle savait qu’elle en pinçant pour Sans depuis quelques temps. Un peu avant d’être partit étudier dans la grande ville, pour être précise. Mais aux yeux du squelette, elle savait très bien qu’elle n’était qu’une gamine, comme il aimait le lui rappeler. Comment les choses avaient évolué dans ce sens ? Et bien, elle n’en savait rien à vrai dire. Elle avait toujours aimé Sans, d’une toute autre façon certes, mais les années s’étaient écoulées et sa façon de voir les garçons également. Si on pouvait mettre Sans dans la catégorie des garçons… Elle s’était donc faite moins tactile, moins proche du squelette, étant étrangement gênée à son approche et ses touchés. C’était ainsi que du haut de ses seize ans, qu’elle avait compris qu’elle ne considérait plus Sans comme tout autre homme. Elle avait d’ailleurs fait la comparaison avec Papyrus et son frère ainé. Câliner Pap’s ne lui faisait aucun effet, c’était comme câliner son frère ou un tout autre membre de sa famille. Mais Sans… c’était plus gênant, plus difficile… enfin c’était complexe à expliquer. Mais les papillons qu’elle avait eu dans l’estomac à cet instant, lui semblaient toujours présents, même sept ans plus tard. Sans avait-il remarqué la distance qu’elle avait autrefois mis entre eux ? La petite gêne qui se lisait en elle à chaque fois qu’il lui parlait ? En tout cas, il n’en avait jamais rien dit. Elle marcha donc en direction de la maison des frères squelettes, un sourire beta aux lèvres, en perspective d’une journée seule à seul avec Sans. Elle n’eut pas besoin de faire toute la route pour dire la vérité. Au centre du petit village, là où une belle fontaine à eau avait été créé, elle entendu les rires distincts de plusieurs femmes, l’un ressemblait étrangement à un gloussement d’oie d’ailleurs. Elle s’arrêta avant de sortir de la ruelle et tendit l’oreille, prise d’une curiosité maladive, trait typiquement humain. Le bruit de rire s’interrompit remplacée par la voix farceuse et chantante de Sans, racontant une blague débile comme à son habitude. Les femmes rirent à nouveaux, avant de roucouler au bras du squelette. Le visage de Frisk, habituellement joyeux, fut remplacé par une moue indescriptible, où aucun sentiment ne se lisait. Elle se mordilla la lèvre, jalouse de ses femmes qui pouvaient, elles, à leur aise roucouler avec son ancien protecteur sans gêne. Elle soupira, relâchant le coin de son haut, qu’elle avait serré de frustration dans son poing et fit demi-tour, décider à ne pas déranger le don juan. Elle se cogna contre Grillby qui sortait ses poubelles. Elle se courba, marmonnant des plates excuses avant de prendre la poudre d’escampette. Elle savait pertinemment que le bruit avait alerté les dames et Sans. Celui-ci ne tarda pas à arriver, posant un regard curieux sur son ancien ami qui ramassait ses poubelles en soupirant.

 

- Tu viens croiser quelqu’un qui avait le feu aux fesses ? plaisanta Sans.

- Je suis plutôt tombé sur une tornade humaine qui semblait faire la tête, précisa Grillby en relevant ses lunettes sur son nez un air bien suggestif destiné à son vieil ami.

 

Sans lança un regard en direction d’où Frisk venait de partir et soupira en mettant ses mains dans les poches de son sweat bleu. Il secoua la tête négativement, vraisemblablement mal à l’aise et dévia son regard de celui de braise de Grillby, avant de disparaitre dans un nuage de fumée bleue. Ses soupirantes ne tardèrent pas à venir vers le barman, cherchant le squelette du regard.

 

- Si vous cherchez le sac d’os, il n’est plus là, dit-il un sourire caché sur ses lèvres, partant ses poubelles sous le bras.

 

Frisk courut un moment, sans vraiment savoir où elle allait, s’arrêtant à court de souffle. Elle venait d’éviter une humiliation publique, en espérant simplement que Grillby ne se soit pas fait de fausses idées. Penchée en avant, les bras sur les cuisses, respirant à plein poumon, elle regarda les environs, trouvant l’endroit étrangement familier. Et pour sûr, elle se trouvait à l’entrée de la grotte de l’Underground, celle qui donnait sur l’ancienne barrière, maintenant détruite. Frisk avança d’un pas, entrant dans la grotte sombre. Pourquoi ne pas y faire un tour… après tout, elle n’avait plus rien à faire de l’après-midi.  

 

Elle entra dans la grotte sombre et silencieuse, se remémorant qu’autrefois dans cette pièce, la barrière étincelante illuminait la pièce d’un blanc presque troublant. Elle marcha à tâtons, espérant ne pas tomber et arriva rapidement à la new home, qu’elle traversa sans difficulté et sans s’arrêter. Arrivée à la salle du jugement, là où Sans l’avait attendu pour lui parler d’Asgore autrefois. Elle accéléra encore plus le pas, ne voulant pas se remémorer quoique ce soit en rapport avec le frère squelette ainé, elle était encore un peu jalouse et énervée contre lui, pour une raison typiquement et étrangement humaine. Elle soupira à cette pensée. Après un temps interminable dans l’ascenseur de service, dans le noyau, où elle ne se perdit pas pour une fois, elle arriva à Hotland, après avoir traversé l’hôtel MTT presque sinistre. L’endroit n’accueillait plus personne depuis des années et il semblait presque tombé en ruine. C’était à se demander comment l’endroit pouvait encore être alimenté en électricité. L’air chaud et étouffant d’Hotland la rappela à l’ordre, elle recommença donc à avancer, descendant les escaliers de pierre avec attention. Elle arriva à la barque du passeur et s’y installa commençant à ramer mollement. La chaleur était vraiment insupportable.

 

Elle soupira d’aise quand la chaleur et la sècheresse de l’air d’Hotland furent remplacées par celle plus moite et fraiche de Waterfall. L’humaine amarra son radeau de fortune à un ancien quais et descendit sur l’ancien pont en bois usé. Les années l’avaient rendu fragile et craquelant. Frisk avança donc à tâtons sur le bois humide avant d’arriver sur la terre ferme. Elle soupira, rassurée et se dirigea vers son ancien endroit favori, espérant que celui-ci n’aurait pas autant changé que les endroits qu’elle venait de traverser. 

 

La nostalgie l’envahit quand elle traversa le champ de fleur d’éco. Les fleurs chuchotaient des cris de joie, les dernières paroles qu’elles avaient entendu des anciens habitants de l’underground, quand tous étaient sortis pour la première fois. Elle traversa sans faire un bruit, ne voulant modifier ces magnifiques souvenirs. Elle marcha encore quelques minutes avant de se rappeler du passage qu’elle avait trouvé par hasard la dernière fois. Elle posa sa main sur un mur de pierre froid comptant jusqu’à quarante dans sa tête, avant de buter contre un énorme rocher. Elle se glissa entre celui-ci et le mur et arriva dans une brèche, capable d’accueillir un corps assez fin comme le sien. Elle peinait plus qu’il y a quelques années, mais heureusement elle arrivait toujours à traverser ce passage secret. Elle arriva dans une clairière scintillante, d’où une cascade claire et abondante coulait du mur de pierre, formant à ses pieds un étang clair comme la lune. L’endroit était isolé, entouré par les remparts de pierre qui le protégeait des regards. Le lieu était un peu plus sombre que le reste de Waterfall, éclairé uniquement par la clarté des lumières scintillantes du plafond de la caverne. Frisk sourit à ce paysage idyllique et s’approcha des quelques fleurs d’éco qui avaient élu domicile dans ce havre de paix. Les fleurs lui murmurèrent sa voix d’enfant de dix ans, la première fois qu’elle était venu alors qu’elle s’exclamait de la beauté de l’endroit. Alors personne n’avait découvert son jardin secret ? Cela la remplit de joie.

 

Elle s’assit sur l’herbe fraiche au bord de l’étang regardant la cascade s’écouler calmement. Elle ferma les yeux un instant, se laissant bercer par la mélodie de l’eau avant d’être prise d’une idée folle. Elle tira sur son haut, le décollant de sa peau et grimaça en sentant ses habits poisseux et transpirants. Hotland était vraiment un passage horrible… et maintenant qu’elle s’était rendu compte à quel point elle était collante. Impossible de rester dans cet état. Elle ne réfléchit pas à deux fois avant de passer son haut au-dessus de son crâne, se libérant également de son short en jean qui lui collait aux fesses. Elles étaient donc en petite tenue sans la moindre gêne. Après tout elle était seule ici et personne ne connaissait cet endroit à part elle. Elle plongea un pied dans l’eau fraiche de l’étang lâchant un soupire de plaisir. Elle avait chaud et ce contact lui produisit un agréable sentiment. Elle continua d’avancer dans l’étang, laissant l’eau monter peu à peu au niveau de ses cuisses. Elle arriva sous la cascade, passant tout d’abord un bras en dessous de l’eau claire, avant de s’engouffrer en dessous, laissant l’eau glisser le long de son corps. Cela lui fit un bien fou. Elle se retira de la cascade, essorant ses longs cheveux avant de s’assoir dans l’eau peu profonde, laissant son esprit vagabonder à nouveau.

 

Frisk ouvrit les yeux en grand, se redressant comme si quelque chose venait de la piquer. Elle jeta un coup d’œil apeuré autour d’elle, cachant sa poitrine d’un bras, comme si elle voulait se protéger d’une quelconque agression. Elle déglutit avant de parler d’une voix forte, quoiqu’un peu tremblante.

 

- Qui est là ? demanda-t-elle sans trop de conviction. Elle tourna précipitamment la tête, entendant l’herbe frémir de l’autre côté. Je sais que vous êtes là ! Montrez-vous.

 

Elle avança d’un pas se rapprochant de la rive, essayant de localiser un bruit ou un quelconque indice concernant la personne qui pourrait se trouver dans les parages. Un monstre invisible ? Ridicule… Elle avança à nouveau, répétant sa phrase d’un air plus dur. Ses yeux se posèrent sur une silhouette terne, cachée par l’ombre d’un pan de mur. Frisk plissa des yeux, essayant de se focaliser dessus et ses yeux semblèrent remarquer une sorte d’aura bleue familière autour de cette personne. Un point bleu semblable à une orbe disparu de l’obscurité en même temps que l’aura, alors que la silhouette sembla rester immobile et silencieuse. Frisk sentit son cœur s’emballer alors qu’elle arrêta d’avancer, continuant de protéger sans grand succès son corps à moitié dénudé de ses mains. Ce fut au tour de la silhouette terne d’avancer et au fur et à mesure qu’elle approchait, Frisk fut prise d’un sentiment de déjà-vu. Cette silhouette voutée, les mains dans les poches et cet orbe et aura bleue. Elle ne connaissait qu’une personne qui collait à cette description…

 

- Désolée Gamine, je ne voulais pas t’effrayer, murmura Sans maintenant visible sous la lueur du ciel de Watterfall.

 

Frisk soupira, rassurée, laissant la pression retombée en même temps que son bras. Elle sourit à son protecteur, se sentant un peu idiote sur le coup, oubliant complètement son accoutrement et l’épisode précédant de Sans le Don juan.

 

- Sans… Bon sang, tu m’as fait peur, idiot, grommela Frisk en avançant vers lui.

 

Le squelette marmonna quelque chose de complètement incompréhensible alors que Frisk s’approcha de la rive. Les os des joues du squelette prirent une teinte bleutée à mesure que la jeune femme s’approchait. Ses sous-vêtements étaient trempés et collaient à sa peau, ses cheveux étaient également dans le même état, tombant sur son opulente poitrine d’une manière carrément sensuelle et désirable. Sans releva un bras déviant le regard du corps de l’humaine, faisant un mouvement du bout des doigts alors que son œil s’illuminait d’une intense lueur bleue. Les vêtements de Frisk s’envolèrent, entourés d’une aura bleue, avant de flotter devant l’humaine qui rougit en comprenant la situation. Elle vit les pupilles blanches de Sans se diriger vers elle, la regardant alors qu’elle tira la langue d’un air amusé, prenant ses habits sans dire un mot, les mettant par-dessus ses sous-vêtements humides.

 

Elle sortit de l’eau, s’asseyant près de Sans, qui ne tarda pas à s’installer également aux côtés de l’humaine. Les deux regardèrent le faux ciel étoilé de Watterfall écoutant le doux murmure de la cascade. Frisk lança un regard vers Sans, sentant son cœur rater un battement en le dévisageant. Il fixait les points lumineux au ciel d’un air songeur, lui donnant ce petit côté adorable qu’elle appréciait tant. Elle laissa son regard courir vers le bas, fixant sa main posée à quelques centimètres de la sienne. Elle n’aurait qu’à étendre un peu des doigts pour toucher ses phalanges… Elle était si près… et pourtant elle se sentait encore tellement éloignée de lui. Pour Sans, elle était encore l’enfant de dix ans qui lui courrait après pour jouer… Elle soupira pour elle, avant de sortir une ânerie afin de s’extirper de ce mal être, si elle restait comme ça, elle finirait par déprimer. Et le meilleur moyen de communiquer avec Sans, c’était à sa façon : en plaisantant.

 

- Alors Sans, tu as troqué ton poste de Sans-tinel pour celui de Stalker ? lança Frisk un sourire moqueur sur le visage.

- Le concerné haussa des clavicules, un sourire amusé plaqué sur son visage à la mauvaise blague de l’humaine. Comme toujours je dois m’occuper de toi tout particulièrement. A chaque fois que je ferme l’orbite, tu dis ou fais déjà une ânerie.

- N’oublie pas que tu m’as appris tout ce que je sais, dit-elle en rigolant, les yeux pétillants.

- Sans haussa l’os de l’arcade sourcilière, Os-erais-tu prétendre que j’ai eu une mauvaise influence sur toi, gamine ?

- L’humaine éclata de rire à la mine faussement déconfite de Sans, qui jouait à merveille le rôle du nounou incompris. Complètement !

- Sans poussa un soupire digne d’un mauvais film hollywoodien, ses dents formant toujours un sourire taquin. J’ai été bien trop indulgent avec toi.

 

Les deux se mirent à parler du passé avec un engouement certain. Se rappeler de leur soirée passées ensemble quand Frisk n’était qu’une enfant. Autrefois Sans et Papyrus s’étaient souvent occupés de l’enfant humaine quand Toriel sortait tard le soir. Sans parler des moments où la fillette venait d’elle-même dormir chez les deux frères squelettes. Elle les avait tout d’abord comparés à des frères, ceux qu’elle n’avait jamais eu dans sa vie humaine, celle d’avant l’Underground. Elle avait toujours rêvé d’une grande famille et les deux frères avaient été une véritable chance dans l’épanouissement de cette enfant. D’ailleurs Sans et Papyrus appréciaient également ce lien spécial avec Frisk. Ils s’occupaient d’elle du mieux qu’ils pouvaient, partageant une soirée pyjama devant la télévision avec les fameuses Spaghettis du plus jeune, alors que Sans lui apprenait l’art des mauvaises blagues. Mais les choses avaient évolué, Frisk n’était pas restée enfant très longtemps et les choses avaient fini par changer. L’humaine n’osait plus s’amuser sous le sweat de Sans et était devenue trop grande pour monter sur les épaules de Papyrus. Les soirées Pyjamas avaient cessé, Frisk étant trop intimidée pour se montrer en petite tenue devant deux garçons et elle s’était peu à peu calmée sur les actes démontrant son affection. Autrefois, elle n’avait pas honte de les embrasser sur les lèvres ou de les prendre dans ses petits bras, c’était normal pour une enfant. Mais maintenant… tout cela avait une nouvelle signification. Elle avait grandi…

 

- Sans rit à l’énonciation d’une nouvelle anecdote, c’était le bon vieux temps.

- Et oui. Mais les choses ont changé, je ne suis notamment plus une gamine. J’ai plus de vingt-cinq ans et en âge humain, c’est plus qu’un quart de ma vie.

 

Sans regarda l’humaine d’un drôle d’air, faisant glisser ses pupilles sur elle d’une manière inquiétante. Frisk soupira à son annonce, regardant les lumières scintiller au plafond, sachant pertinemment que le squelette n’appréciait pas quand elle faisait des sous-entendus sur sa mort. Mais c’était une réalité, une évidence.

 

- Je continue de vieillir inéluctablement, m’éloignant de vous tous peu à peu… proclama-t-elle en se mordant la lèvre d’un air triste et maussade.

 

Sans savait pertinemment que cela l’avait toujours peinée, au point qu’elle ne supportait plus de fêter son anniversaire. Car elle grandissait si vite, d’une manière complètement humaine, alors qu’eux restaient tel quel malgré les années. Après tout, quel âge avait réellement Sans ? Il ne savait même pas le dire exactement pour être sincère. Les monstres avaient une espérance de vie beaucoup plus longue que celle des humains, bien qu’ils soient plus faibles qu’eux en combat. C’était peut-être une sorte de compensation, aller savoir. La vérité était que les monstres étaient loin de l’espérance de vie de Frisk, elle continuerait effectivement de vieillir au point de devenir poussière avant que Sans ne change d’apparence pour devenir un vieux squelette. Sans serra ses phalanges entre elles, sentant sa magie bouillir en lui, son œil luisait d’un cyan clair, presque imperceptible. Il rageait de penser à la mort de l’humaine, sachant que malgré tous les pouvoirs qu’il possédait, même s’il était considéré comme l’être le plus puissant du monde des monstres, il n’y pourrait rien. Absolument rien… À part retourner dans une ancienne timeline et voir l’histoire se répéter, en boucle.

 

Le squelette entrouvrit les dents, avant de les refermer sans dire un mot. Il n’avait jamais été très doué quand il s’agissait de parler sérieusement. Il regarda l’humaine d’un air perdu, sentant sa propre âme emplie de chagrin à la voir dans cet état. Il n’avait jamais supporté l’air triste de Frisk quand elle était enfant, allant jusqu’à lui accorder tous ses caprices, mais là c’était diffèrent. Elle était devenue… cette magnifique jeune femme, emplie de questions existentielles et de pensées négatives et la voir ainsi le tuait à petit feu. Il plaça sa main sur celle de Frisk, posée paume contre le sol et elle tourna le regard vers lui, troublée et rougissante. Sans sentit son propre os facial prendre une légère teinte bleue face à cet acte impulsif. Il regarda face à lui sans croiser le regard de l’humaine qui l’aurait encore plus troublé.

 

- Tu es là pour le moment… c’est tout ce qui importe.  

 

Les yeux de Frisk s’embuèrent alors qu’elle se laissa aller contre Sans, posant sa tête au creux de sa nuque. Elle se répéta inlassablement à quel point elle était éprise de lui, murmurant un simple merci empli de gratitude. Elle retourna sa main, entrelaçant ses doigts à ceux squelettiques de Sans. Peu importe si cela était "trop", son esprit lui hurlait de le faire. Elle se sentit rassurée en sentant la faible pression des doigts de Sans en réponse, alors que son autre bras passa autour de ses épaules, l’attirant contre lui. Elle rougit, se pelotonnant contre lui tel un chaton. L’ambiance avait-elle tournée au romantisme, ou son esprit était-il le créateur de cette chimère ? Tout cela lui importait peu… Sentir les côtes de Sans contre elle, son bras pressé derrière ses épaules était déjà mieux que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Elle ferma les yeux afin d’imprimer ses sensations en elle éternellement, ayant juré avoir vu un petit cœur bleu frétiller sous le sweat de Sans. Elle hallucinait.

 

- Rentrons, il commence à se faire tard. Toriel doit t’attendre, annonça Sans d’une faible voix, un peu attristé de briser un tel moment. Je te raccompagne, princesse.

 

Frisk rougit à nouveau en souriant face à ce nouveau surnom beaucoup plus plaisant, acquiesçant d’un geste de tête. Même si elle aurait préféré rester ainsi avec Sans encore un instant… Le squelette l’attira à lui, laissant son œil s’illuminer d’un bleu intense, alors que leurs deux corps furent enveloppés d’une puissante aura bleutée. L’air sembla frémir une seconde et ils disparurent d’un battement de cils, se téléportant à la demeure de la maman chèvre.

 

Sans raccompagna Frisk devant la porte de chez Toriel, il avait gardé la main de l’humaine dans la sienne, leurs doigts toujours entrelacés. La nuit était tombée depuis quelques heures et les rues du village des monstres étaient désertes. Mais peu importe, pour dire la vérité, Sans se fichait pas mal d’être vu ainsi en compagnie de Frisk. Il commençait à se faire une raison, sur tout cela. Sur ses sentiments envers elle. Quoique, imaginer ce que pourrait lui faire Toriel et Asgore s’ils apprenaient cela, fit frémir sa colonne vertébrale. Il était un squelette mort d’avance… Frisk sourit en le voyant dans ses pensées et se pencha vers lui pour lui coller un baiser sur l’os de sa joue. Elle retira à contre cœur sa main de celle de Sans et la posa sur la poignée ronde de la porte.

 

- Merci de m’avoir ramené Sans… elle marqua un temps de silence, un sourire adorable au visage qui fit fondre Sans. Et pour tout le reste également… Bonne nuit.

 

Le squelette leva une main en réponse, complétement à l’ouest après le baiser soudain de l’humaine. Celle-ci rigola lui attribuant un signe de main avant de fermer la porte. Le visage de Sans luisait d’une intense lumière bleue, il en devenait carrément phosphorescent. Il rabattit sa capuche sur son crâne, cachant sa gêne derrière celle-ci, sans réussir à masquer l’énorme sourire qui venait de se caler sur son visage. Il fixa sa main, celle qui tenait celle de Frisk quelques minutes auparavant, sentant encore la chaleur bien caractéristique des humains. Il avait également perçu ses battements de cœurs réguliers et rythmiques au travers de sa paume. Tous ces traits propres aux hommes la rendaient si différente de lui… si attirante et pourtant si humaine. Il referma sa main laissant ses pensées de côté, se téléportant chez lui où Papyrus devait déjà l’attendre. Pap’s devait d’ailleurs hurler en ce moment même, il était clairement en retard pour le diner.

 

☆·.¸¸.·´¯`·.¸¸.¤

 

La fin de soirée se passa comme à l’habituel. Toriel et Asgore attendait Frisk pour diner, s’attelant à mettre la table, alors que celle-ci se dirigea vers la salle à manger. L’humaine leur attribua à chacun un baiser sonore sur leur joues duveteuses, faisant rire Toriel à la bonne humeur si explicite de son enfant. Asgore souleva un sourcil, quelque peu penseur face à la bonne humeur excessive de leur fille adoptive. Les trois formaient une famille à présent, Toriel avait pardonné à son mari quelques années après leur libération. Elle n’acceptait toujours pas le fait que son mari ait éliminé des humains innocents afin de briser l’ancienne barrière, mais il n’était pas le seul coupable dans cette histoire. Si elle avait voulu, elle aurait pu l’empêcher. Elle était tout aussi souillée que lui… Mais peu importe à présent, elle savait qu’au fond il était toujours le monstre affectif et aimant qu’il avait été autrefois. Son attachement pour la dernière humaine tombée dans l’underground en était la preuve. Le papa chèvre suivit Frisk du regard, alors que celle-ci s’installa à table attendant patiemment le plat de Toriel, une mine réjouie, chantonnant. Il regarda sa femme du coin de l’œil qui ricana, déposant sur la table une tarte fumante aux épinards et aux escargots. Elle s’assit à table, servant une part de tarte à tout le monde, avec une bonne portion de salade.

 

- Alors ta journée Frisk ? demanda Toriel un sourire amusé aux lèvres.

- L’humaine ne réussit pas à masquer son sourire béat, plantant sa fourchette dans une feuille de salade. Oh la routine.

 

Toriel rigola à nouveau, faisant rougir Frisk qui baissa son visage vers son assiette, enfournant sa fourchette dans sa bouche sans un mot de plus. Asgore, lui, haussa à nouveau le sourcil, peu animé par cette conversation qui semblait tant amuser sa femme. Les deux parents adoptifs étaient bien entendu au courant pour l’amourette de Frisk sur le plus vieux squelette. Si Toriel trouvait cela mignon et adorable, Asgore ne le voyait pas de cet œil-là. Bien que Frisk soit en âge de faire ce qu’elle voulait, pour lui, tout cela était un peu prématuré. Après tout, en âge monstre Frisk n’aurait même pas encore passé le stade de l’enfance. Et pourtant c’était bien une femme qui se trouvait face à eux. Les humains et les monstres étaient effectivement très différents sur beaucoup de point. Par ailleurs, il avait aussi une autre raison de ne pas apprécier l’attachement de sa fille adoptive pour Sans. Il n’avait rien contre lui… en théorie. Il se pourrait qu’il ait un peu jalousé l’amitié entre Toriel et Sans quand la maman chèvre s’était enfermée dans les ruines. Il avait d’ailleurs soupçonné un début de romance, qui heureusement pour lui, n’avait jamais existé. Il soupira pour lui-même même, avant de reporter son attention sur la conversation entre sa fille et sa femme. Ils discutèrent de tout et de rien en mangeant, un joli tableau de famille heureuse et réunie.

 

À la fin du repas, Frisk aida Asgore à débarrasser la table alors que Toriel faisait gaiment la vaisselle. Elle prit congé de ses parents en les embrassant à nouveau, leur souhaitant une bonne nuit à tout deux. Les deux monstres lui répondirent d’un air enjoué alors que l’humaine montait les escaliers vers sa chambre, l’humeur au beau fixe. Asgore soupira en voyant sa fille disparaitre dans le couloir du deuxième étage, essuyant une assiette avec un torchon propre.

 

- Qu’est-ce que tu en penses toi, Tori ? demanda-t-il en rangeant l’assiette dans le placard de la cuisine.

- Sa femme leva son museau vers le ciel, comme si elle réfléchissait activement à la question avant de laisser un simple sourire doux illuminé son visage. Si cela la rend heureuse et qu’ils le souhaitent tous deux, je l’accepterais avec joie.

- Mais… commença Asgore alors que Toriel venait de l’interrompre en bravant l’éponge savonneuse devant son visage.

- Pas de mais ! Et puis ce n’est pas n’importe qui. Il est digne de confiance et tu le sais. Elle entendit Asgore ronchonner ce qui accentua son sourire, elle savait qu’elle avait raison. Asgore avait toujours eu une haute estime du squelette, malgré sa jalousie infondée. Puis on ne peut le nier, notre fille est devenue très attirante avec le temps, ajouta-t-elle d’un air fier.

 

Asgore soupira à nouveau, empli de cette frustration que tout père avait. Il aurait tué tout homme qui voudrait lui voler sa petite fille, mais Frisk était en âge de quitter le nid et bientôt il ne serait plus le seul homme à la protéger. Et cela le toucha quelque peu. Elle partirait inévitablement dans les bras d’un autre afin de fonder une famille, sa propre famille. Il s’approcha de Toriel et attira le dos de sa femme contre lui, posant sa tête au creux de sa nuque. Elle sourit d’un air attendrit. Son mari avait toujours été trop sensible, beaucoup plus qu’elle. Et c’était une des choses qui l’avait fait craquer, autrefois. Elle posa sa patte sur celle de son mari qui s’était frayé un chemin sur sa hanche. Au moins, eux deux resteraient ensemble, pour toujours.

 


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Commentaires: 7
  • #1

    Hanna (mardi, 13 juin 2017 14:56)

    J'aime beaucoupé aimé lire ce chapitre comme le précedent, cest fluide et ca se lit très bien. Bon cest vrai que parfois jai un peu du mal a comprendre a cause de certaine référence du jeu XDD

    euh pourquoi opulente poitrine ? XDD mais euhhhh fuck les gros seins #teampetitsein XD hahahahaha

    Bon par contre c'est vrai que si elle grandit et pas eux ca craint du boudin :o je me demande s'ils vont trouver un moyen !

  • #2

    Hanna (mardi, 13 juin 2017 14:57)

    ps : tu as réussi à mettre les "boutons des chapitres" :p gg

  • #3

    Ayumi (mercredi, 14 juin 2017 20:06)

    Quand tu vois un reference que tu comprends pas, hesites pas à me le dire. Je me ferais une joie de te l'expliquer xD (De toute manière tu VAS jouer au jeu t'as pas le choix ahahah)

    #Teampetitseinaussimalheureusement XD J'en ai pas, laisser moi rêver en en mettant à mes nana dans mes fan fictions mdr

    Ah Ah ! Tu verras ;P Je dis rien, mais moi je sais !!! XD

  • #4

    Ayumi (mercredi, 14 juin 2017 20:07)

    Ps : Ouiiii ! J'ai réussi XD ils sont beaux mes boutons j'en suis fière 8D

  • #5

    Hanna (mercredi, 14 juin 2017 21:29)

    Promis quand il sort sur ps4 je le test pour toi <3 :p

    XDD bah justement moi dans mes fictions cest toutes tes petits seins xD les pauvres elles subissent ma frustration hahahah

    Oui javous tu gères :p

  • #6

    Hanna (mercredi, 14 juin 2017 21:31)

    PAr contre - oui jai envie de faire ma chieuse- tu as mis 'Chapitre Précendent" avec une majuscule à Précédent et pas dans "Chapitre à venir" ca me perturbe

    C'était la remarque chieuse du jour- bonsoir

  • #7

    Ayumi (lundi, 19 juin 2017 17:00)

    T'as intérêt à le tester pour moi sinon je gueule ahaha XD

    Tu es clairement chiante c'est vrai ahahah
    J'ai essayer avec la majuscule je trouvais ça immonde xD
    Donc il reste comme ça :P un point c'est tout !