Part. 1 - Undertale

Et me revoilà avec une nouvelle fan fiction que bon sang... j'en rêve la nuit de celle là. Oui je sais, je suis complétement droguée avec mon Undertale. 

À la base, c'était un One shot. Oui oui, un putain de one shot de 50 pages word *rire* (C'est pas ma faute, à chaque fois j'avais une nouvelle idée à ajouter TTxTT) 

Donc je me suis dis je vais la couper en plusieurs parties parce que je vais vous assommer avec une avalanche de mots xD 

 

Pour ceux qui connaissent un peu ce jeu -ceux qui connaissent pas putain vous attendez quoi pour l'acheter ? Vous louper la meilleure expérience psychologique de votre vie !-

Cette fan fiction se déroule après une run True Pacifiste. Je ne mentionnerais donc pas Chara et mon adorable Asriel n'est plus. *pleure

Je fais du Frans en effet (FriskSans)  j'adore ça et ceux qui aime pas, bah je leur dis cordialement merde :P Y a une tite croix en haut à droite au pire ~ 

(Oui oui, y a beaucoup de rageux pour le Frans dans la communauté Undertale) 

Je tiens quand même à dire pour ma défense, que Frisk n'est plus une enfant dans cette histoire. Elle est majeure -et vaccinée j'espère- et est donc en pleine possession de son corps. 

Enfin, façon de parler -esprit bien pervers en imaginant un truc tordu avec Sans-*rigole toute seule comme une tarée

 

Bref, tout ce blabla pour vous souhaitez une bonne lecture ! 

Que cette histoire vous plaise autant qu'à moi. 

Perso je ne me lasse pas de l'écrire. 

♥ POUTOU 

 

||Pour le coup je suis désolée pour ceux qui suivent celle de Maid Sama. Celle ci m'a complétement envoutée. Je n'arrive pas à écrire un seul mot de l'autre... Mais patiente, je compte bien la terminée >< Dysoulée ||

La neige tombait peu à peu sur la plaine, dans un silence calme et apaisant. Papyrus regardait tranquillement par la fenêtre, remuant sa marmite de spaghetti, la tête dans les nuages. Il soupira un instant, pris d’une certaine nostalgie face à ce paysage blanc si familier. Cela faisait maintenant plus de vingt-quatre ans que les monstres avaient été libérés et que tous vivaient parmi les humains. Enfin, vivre était un grand mot. Les humains, malgré les bonnes paroles du roi et de la reine, n’avaient pas vraiment très bien pris la venue de ces être si différents. Certains avaient essayer de les accepter réagissant comme Frisk, alors que d’autres refusaient catégoriquement l’approche de ces nouveaux êtres, les pensant dangereux. Le temps avait certes aidé à instaurer une faible cohabitation, mais tout ne s’était pas passer pour le mieux durant ce laps de temps. Certains avaient tenter à nouveau de blesser les monstres, le rendant craintifs, agressifs et peu enclin à vouloir créer un quelconque lien avec les humains. Les anciens habitants de l’underground avaient donc décider de se regrouper, créant un village aux abords du mont Ebott. Tout le monde avait donc fait sa petite vie à l’extérieur, restant à l’écart des hommes, mais tout de même sous ce ciel étoilé tant convoité, qui apeure encore certain d’ailleurs. Papyrus lança un regard vers ce bleu sombre infini où quelques lumières blanches apparaissaient de temps à autre. Son frère lui avait expliquer que c’était des étoiles : des planètes lointaines ou des sphères de lumières qui se trouvaient loin, très loin d’ici. Pour lui, il ne voyait aucune différence être ces lumières là et celles du plafond de la caverne de Waterfall. À part, peut-être, que celles du monde des humains semblaient les aspirer dans un gouffre sans fin.

 

Le grand squelette se retira de ses pensées noires, posant sa spatule en bois sur le bord de l’évier, laissant ses spaghettis cuire à feu doux. Il baissa également le feu de la sauce qu’il avait préparé au préalable et s’étira les os, les faisant craquer un à un. Il avait beau regretter quelque peu la tranquillité de sa vie d’avant, il n’avait tout de même pas à se plaindre. Après tout, ses amis : sa nouvelle famille, étaient avec lui. Et la vie n’avait jamais été aussi remplie depuis qu’ils avaient rejoint la surface.  D’ailleurs, elle l’était peut-être même de trop…

 

Le sol se mit soudainement à trembler, sa spatule se mit à gigoter sur le plan de travail tel un poisson hors de l’eau, avant de tomber sur le sol à carreaux rouge et orange. Papyrus ne put s’empêcher de soupirer voyant la tache de sauce sur le sol. Voilà une des raisons pour laquelle sa vie n’était plus aussi tranquille… Il regarda le plafond en secouant la tête négativement, comme si son regard pouvait traverser la structure en bois et sortit de la cuisine en direction du salon. Il ouvrit la porte et rattrapa in extremis un tableau qui s’était décroché du mur, le sauvant de justesse d’une mort certaine. 

 

- SUE ! KEI ! Que vous ai-je déjà dis à propos des pouvoirs dans la maison ??? hurla le squelette, son visage osseux devenant rouge de colère.

 

Il replaça le tableau, qui représentait une forme de crâne, sur le mur du salon aux teintes bordeaux. La pièce n’avait pas beaucoup changé de ce qu’elle était dans l’underground d’ailleurs. Elle était restée d’une grandeur raisonnable et les couleurs étaient identiques aux précédentes. La maison était toujours sur deux étages. Le salon était constitué de l’éternel canapé vert en velours et d’une télévision écran plat qui d’ailleurs était réglée sur une chaine de dessin animé. Les post-it et la vieille chaussette sale de Sans avaient été remplacé par une console de jeu humaine. Sûrement un cadeau destiné à Papyrus. La table à manger était toujours à l’entrée de la cuisine, alors que le coin du salon avait été aménager avec de grandes bibliothèques. Quelques livres y avaient élu domicile et on pouvait apercevoir de belles figurines d’anime, l’une des fiertés de Papyrus. L’escalier montait en direction de la chambre de Papyrus, qui n’avait pas changer d’un pouce. La porte était toujours décorée selon ses gouts, avec des panneaux d’interdiction d’entrée et des attentions. Par contre, en tout petit sur l’un des panneaux, on arrivait à lire après le « Interdiction d’entrer » « Pas a Sue et Kei ». L’écriture était enfantine, tachée et la phrase était surtout mal orthographiée. Papyrus était certain que Sans avait mis son grain de sel pour aider ses enfants à écrire cette idiotie. Juste après cet ajout des enfants, Papyrus s’était dessiné, le visage en colère, grondant les deux personnes qui venaient d’être nommé. Le couloir était resté trait pour trait comme dans l’underground. Un énorme tableau d’os trônait toujours sur le mur, alors que la porte de ce qui était autrefois la chambre de Sans n’était plus éclairée par des flammes rouges étranges. À la place, elle était placardée par des dessins d’enfants, représentant les personnages connus d’Undertale, tous heureux.

 

Papyrus tapota du pied dans un rythme plutôt agacée et croisa les bras sur son torse. Il lança un regard vers le deuxième étage où deux jeunes enfants, âgés de cinq ans, s’étaient arrêter de jouer en entendant les hurlements de Papyrus. Un chiot blanc dévala les escaliers, se cachant derrière les jambes de Papyrus en tremblant. Les deux enfants s’approchèrent, restant tout de même au deuxième étage, au cas où l’hôte serait vraiment en colère.

 

- N’ai-je pas déjà dit de ne pas utiliser la télékinésie sur ce pauvre Toby…. Sue ? dit-il en soupirant, se donnant un air encore plus sévère, qui d’ailleurs ne collait pas du tout au Papyrus que nous connaissons tous.

 

La dénommée Sue, une jeune fillette au teint blanc porcelaine, acquiesça timidement aux dires du grand squelette. Elle rougit, donnant une teinte bleue indigo à ses joues blanches et cacha son visage derrière ses longs cheveux marrons. Elle titilla ses doigts entre eux, alors qu’elle ouvrit les lèvres parlant d’une voix frêle et timide.

 

- Pardon tonton Pap’s … C’était juste pour jouer… s’excusa la jeune fillette, une moue peinée, totalement adorable au visage.

 

Papyrus secoua la tête, souriant, avant de poser une main sur ses côtes, continuant de lui donner un air sévère qui était démentit par son grand sourire. Face au regard de sa nièce, il avait souvent tendance à craquer. Et puis, Papyrus adorait ses deux canailles, même si parfois, ils semblaient s’être passé le mot pour lui mener la vie dure. Il soupira d’un faux air las, envoyant un sourire amusé à ses deux neveux.

 

- Quelle idée a eu votre père de te transmettre ce pouvoir, dit-il amusé, croisant ses bras sur son torse. Après tout, Sans n’avait pas vraiment eu le choix, la génétique ne posait pas de question.

- Et encore, je ne peux pas faire pouf d’un endroit à un autre comme papa, ajouta la fillette d’un air enjoué en levant les bras.

- Encore heureux pour moi, chuchota Papyrus en imaginant quelle galère cela aurait été si un de ses neveux, ou même les deux, avaient eu ce pouvoir. Des sueurs froides coulèrent le long de sa colonne en imaginant cela.

 

Il secoua la tête, retirant cet horrible cauchemar de son esprit et demanda aux enfants de descendre pour venir manger. Sue descendit les escaliers quatre à quatre, faisant l’avion avec ses bras alors que Kei prit son temps, descendant calmement le marches, beaucoup plus timidement que sa sœur. Celle-ci n’attendit pas pour se diriger vers la cuisine, attrapant le chiot au passage, affirmant qu’elle lui donnerait à manger ce soir. Pauvre chiot, pensa Papyrus. Kei atteignit la dernière marche quelques minutes plus tard, il lança un regard timide à son oncle, qui lui répondit en lui ébouriffant le crâne. Kei avait toujours été plus réservé que sa jumelle et son apparence de monstre hybride l’avait toujours quelque peu rebuté. Niveau corpulence, Kei ressemblait trait pour trait à son père. C’était un squelette de petite taille, il était d’ailleurs plus petit que sa jumelle de quelques centimètres, ce qui ne l’aidait pas à se sentir égal à sa sœur. La couleur de ses os était plutôt particulière d’ailleurs, ils n’étaient pas blancs comme ceux de son père ou de son oncle, mais d’une couleur beige qui trahissait son sang mêlé. Ses orbites étaient loin d’être ceux qu’un squelette normal. Le fond de ses yeux n’était pas d’un noir unis comme ses semblables, mais d’un blanc éclatant, comme ceux d’un humain. Il possédait même des iris d’une jolie couleur ambre, comme les yeux de sa mère. Pour le reste, il avait tout d’un squelette : les membres en os, le manque de peaux, d’organe, de pulsation cardiaque… Parfois, il avait l’impression d’être diffèrent quand il regardait sa mère et sa sœur… Mais la vision de son père et de son oncle, lui prouvait qu’il n’avait pas à être comme tout le monde. Peu importe les moqueries des autres humains.

 

Par ailleurs, sa jumelle aussi n’était pas complètement humaine. Elle avait certes une apparence physique plus humanoïde que son frère, mais tout en elle trahissait un mélange de genre. Sue était une jeune fille frêle, à la peau albâtre. Et ce n’était pas une façon littéraire de parler, non car la jeune enfant possédait belle et bien une peau blanche comme la neige, comme la couleur des os de son père. De longs cheveux marrons lisses tombaient en cascade sur son dos, lui donnant un air beaucoup plus humain que son jumeau. Tout ceci aurait pu encore passer inaperçu auprès des humains si elle n’avait pas eu une caractéristique importante de son père : les yeux squelettiques. Elle ne possédait pas d’iris et le fond de ses yeux était d’un noir jais. En temps normal, ses yeux possédaient une pupille blanche, donnant un peu de lumière à ses yeux si sombres et quand elle utilisait ses pouvoirs, sa pupille gauche luisait d’une aura bleu indigo. En parlant de pouvoir, Sue était la seule à avoir hérité de la télékinésie de son père. Kei, lui, possédait le pouvoir d’invoquer des os pour se protéger ou attaquer, chose que sa sœur ne possédait pas, sûrement dû à son physique trop humain.

 

Kei se dirigea vers la cuisine et Papyrus le suivit sans dire un mot. En poussant la porte de la cuisine, les deux se retrouvèrent face à Sue qui jouait tranquillement avec le chien, relevant ses pattes une à une comme s’il n’était qu’une simple marionnette. La fillette leur lança un sourire éclatant avant de s’installer à table.

 

- Dis tonton Pap’s, on mange encore des spaghettis ? demanda Sue en ricanant.

- Comment ça encore ? pesta Papyrus. Les spaghettis du grand Papyrus ne sont-ils pas les meilleurs du monde ? demanda-t-il en gonflant le torse, fier.

- Si ! C’est vraiment trop bon tonton, affirma Kei d’une voix peu portante, s’installant également aux côtés de sa sœur.

 

Après tout, le petit n’avait pas tort. Papyrus ne savait réellement rien faire d’autre à part des spaghettis… Mais au moins, avec le temps et l’aide d’Undyne, ses spaghettis étaient vraiment devenus un régal. Le grand squelette servit les enfants d’une bonne platée de pâte, avec de grosses boulettes de viandes. Kei entama son assiette avec appétit alors que Sue regardait Papyrus comme s’il avait oublié quelque chose. L’oncle souleva l’os de l’arcade sourcilière, interrogeant sa nièce du regard.

 

- Il manque le Ketchup Pap’s ! dit-elle en faisant la moue.

 

Papyrus ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Bon sang, cette enfant ressemblait trop à son frère et ce n’était pas une bonne chose pour sa propre santé mentale. Un seul Sans lui suffisait amplement…


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Le diner avalé, les enfants s’installèrent sur le canapé, laissant Papyrus ranger la cuisine calmement. Ils regardèrent la télévision, installés confortablement sous une couverture moelleuse, alors que le chiot profitait également du confort, blottit entre ses deux petits maîtres. Kei caressait le crâne de l’animal, encrant son regard sur le téléviseur, où deux jumeaux avaient été envoyés chez leur oncle Stan pour y passer les vacances scolaires, découvrant que l’endroit où leur oncle habitait était empli de mystères et d’anomalies. Papyrus jetait un coup d’œil aux enfants de temps à autre, alors qu’il terminait de nettoyer la dernière assiette, la rangeant dans l’armoire de la cuisine. Il éteignit la lumière en sortant de la pièce et ferma la porte derrière lui.

 

À la vue de son oncle, Sue tapota sur le canapé à ses côtés, afin d’inviter Papyrus à s’installer avec eux. Le squelette ne refusa pas et s’assit à côté de la demoiselle, alors que celle-ci, s’empressa de poser sa tête sur les tibias de son oncle, s’installant encore plus confortablement pour regarder son épisode. Papyrus sourit, attendrit par sa nièce et caressa ses cheveux d’une main, jetant un œil vers la télévision, regardant la série d’animation avec eux.

 

Après deux épisodes d’une vingtaine de minutes, les enfants commencèrent à se lasser de la télévision. Et puis, trop d’écran n’était pas bénéfique pour eux. Papyrus éteint l'écran et jeta un regard vers ses neveux. Il n’était que vingt heures et les connaissant, ils refuseraient d’aller au lit maintenant. Papyrus réfléchit à ce qu’il pourrait bien leur proposer, se grattant le crane de l’index.

 

- Dis tonton Pap’s, interrompit Kei, d’une voix douce.

 

Papyrus mit son attention sur son neveu, qui continuait de caresser le chiot, qui se trouvait à présent sur les tibias du jeune squelette, les quatre pattes en l’air.

 

- Tu peux nous raconter une histoire ? demanda-t-il un sourire tendre ornant son visage.

- Sa sœur ne tarda pas à se redresser, des étoiles dans les yeux lançant un regard enjoué et suppliant à Papyrus. Oh oui !!! Une histoire ! Dis-nous comment c’était quand vous êtes sortit d’en bas, là où vous étiez enfermés avec maman et papa, tonton. S’il te plait !

 

Papyrus réfléchit à ce qu’elle voulait dire par là. Parlait-elle de leur sauvetage de l’underground ? Ils voulaient qu’il raconte comment ils avaient quitté cet endroit ? Pourtant, ils avaient déjà dû entendre cette histoire de la bouche de leurs parents. Il regarda les jumeaux, qui le suppliaient du regard et finit par céder. Soit, s’ils voulaient une histoire, le grand Papyrus leur en raconterait une. Et une génial en plus ! Les enfants se calèrent contre leur oncle, chacun de son côté et le regardèrent avec attention. Papyrus prépara sa voix, tel un grand acteur et entoura ses neveux, chacun d’un de ses bras, les blottissant contre lui.

 

- Cette histoire se passe il y a plus de vingt-quatre ans en arrière, en ce temps-là, nous étions encore enfermés dans l’underground et pensions y rester enfermés à jamais, débuta Papyrus. Mais tout changea quand l’humaine tomba dans le mont Ebott, déjouant tous mes pièges, attendrissant tous les monstres sur son passage et arrivant à nous délivrer de ce terrible calvaire. Elle n’avait que dix ans à l’époque, le double de votre âge et pourtant elle avait délivré des êtres qui étaient enfermés depuis des lustres. Pour la première fois de nos vies, nous découvrîmes ce qu’on appelle l’aube, le soleil.

 

Les monstres avaient donc pris leur courage à deux mains, parcourant ce monde inconnu d’une avide passion. Tout semblait si nouveau, si intéressant. Alphys avaient beaucoup appris auprès des scientifiques humains, qui étaient, ma foi, plutôt accueillants face à un monstre. La curiosité et l’envie d’apprendre de nouvelle chose étaient certainement plus fortes que la peur. Undyne la surveillait de près, s’étant autoproclamée garde du corps, pour le plus grand plaisir de la scientifique. Papyrus avait enfin réalisé un de ses rêves, conduire une vraie voiture dans le monde des humains. Sans, lui, restait fidèle à lui-même, collé aux baskets de son frère cadet, une blague débile toujours prête à sortir. Toriel avait ouvert une école pour les monstres, au pied du mont Ebott. Elle avait tenté d’entrer dans une école humaine, mais en voyant le rejet des enfants humains face aux siens, elle s’était résolue à isoler les siens pour leur protection. Les humains n’étaient malheureusement pas tous bons… Asgore était devenu jardinier et essayait tant bien que mal de reconquérir sa femme. Et c’était d’ailleurs plutôt compliqué entre eux… Mettaton, lui, et bien il restait Mettaton quoi. Il portait constamment sa forme humanoïde et était devenu encore plus connu aux yeux des monstres. Il avait créé un groupe avec son cousin Napstablook et Timorène, qui avait par ailleurs pas mal de succès auprès des jeunes monstres. Frisk, elle, était restée auprès de Toriel, bien que la jeune humaine aille à l’école des humains, au village voisin, elle considérait Toriel comme sa mère et les êtres de l’underground étaient tous membres de sa nouvelle famille. 

 

Les années passèrent, les monstres restèrent groupés, créant un village non loin du mont Ebott, au près d’un lac sublime et d’une immense forêt de pin. Le village voisin était un village humain, à quelques minutes vers l’ouest, mais aucuns monstres ne semblaient vouloir s’y mêler. Ils avaient essayé et le résultat n’avaient pas toujours été bon. Les humains restaient craintifs, méfiants face à ses monstres venus d’un autre univers, qui ne semblaient ni vieillir ni mourir malgré les années. Alphys était peut-être la seule à avoir réussi à s’intégrer aux hommes, grimpant les échelons petit à petit devenant une scientifique compétente, toujours surveillée d’un œil par l’ancienne garde royale. Frisk avait pris de l’âge et était devenue une jeune femme douce et créative. Elle avait décidé d’étudier dans une bonne école, assez éloignée d’où elle était actuellement. Elle choisit donc de partir quelques temps, mettant sa famille de côté. Elle passa cinq ans sans les voir, étudiant ce que les humains appelaient la médecine. 

 

☆·.¸¸.·´¯`·.¸¸.¤

 

Les enfants jouaient et courraient dans la cour extérieure, sous le regard attentif et protecteur de Toriel. Les rires qui traversaient la fenêtre de son bureau emplissaient son cœur de joie, alors qu’elle retourna à sa lecture d’un air plus serein. Elle tourna une nouvelle page, profitant des rayons du soleil du mois d’aout qui lui chatouillait le pelage. Son livre sur les escargots, qu’elle avait pourtant lu une bonne centaine de fois, ne l’intéressait plus tant que cela. Elle jeta un œil furtif sur son téléphone portable, comme si celui-ci pouvait se mettre à lui parler d’un instant à l’autre. Elle soupira, caressant du bout des doigts une lettre qui était devenu son marque page et laissa son regard se perdre dans cette écriture soignée et délicate.

 

« Ma très chère Maman,

Je te pris déjà de m’excuser pour le peu de nouvelles que je t’envoie. Mon emploi du temps est plutôt chargé et j’essaye de faire au plus vite pour revenir rapidement auprès de vous, après de toi, Maman. Sachez que là où je me trouve, je pense sans cesse à vous. Et il ne se passe pas un jour sans que vous me manquiez énormément. Je travaille très dur pour revenir vers vous en ayant acquis un maximum de connaissance. J’espère à très bientôt maman. Je t’embrasse tendrement,

Frisk

Février 20XX »

 

Cela faisait plus de six mois que sa fille adoptive lui avait envoyé cette lettre et depuis, plus aucune nouvelle de sa part. Elle ne répondait pas aux appels et écrivait à peine un bref mot quand Toriel lui laissait un message vocal. Toriel savait bien que son enfant était occupée, mais comme toute mère elle s’inquiétait de trop. Par ailleurs, les mauvaises relations qu’elle avait eu en voulant nouer un lien avec les humains lui avait donner de mauvaises idées. Et si sa fille les avait oubliées ? Et si elle avait préféré rester parmi les siens ? Après tout, Frisk était humaine. Elle avait peut-être fini par trouver quelqu’un comme elle, qui la rendait heureuse. La mère chèvre eut un pincement au cœur. Loin de là l’idée d’être déçue que son enfant ait pu trouver le bonheur ailleurs. Mais elle aurait aimé au moins en faire partie… Elle soupira fermant le livre sur la lettre chiffonnée par tant de lecture et le déposa délicatement sur son bureau. Se torturer l’esprit ne répondrait malheureusement pas à ses questions. Et au moins, elle la savait en sécurité, grâce à son informateur.

 

A l’entrée de l’établissement, une jeune femme d’une bonne vingtaine d’années, déposa une énorme valise au sol. Elle replaça une mèche de ses longs cheveux marrons derrière son oreille et sourit de toutes ses dents en voyant le bâtiment. Cela faisait tellement longtemps…. Elle avait hâte de tous les revoir. Elle tourna la tête pour regarder les alentours et ses yeux se posèrent sur un groupe de jeunes monstres jouant au ballon dans la cours. Un monstre ressemblant étrangement à Monster kid, mais d’une couleur rouge pastel, s’étala de tout son long en voulant taper dans le ballon. Assis au sol, les genoux écorchés, il se mit à pleurer à grosses gouttes. La jeune humaine courut vers lui et s’accroupit à ses côtés, essayant d’être le moins brusque possible. Les autres monstres qui jouaient avec le blessé firent un pas en arrière, rentrant précipitamment dans le bâtiment à l’arrivée de l’humaine, mais la jeune femme n’en tient pas rigueur.

 

- Hey, ne pleure pas mon loulou. Tout va bien, dit-elle d’une voix douce et apaisante.

 

L’enfant renifla, arrêtant de pleurer et jeta un œil sur la personne qui venait de lui parler. C’était une jeune femme humaine, à la peau pâle et aux joues étrangement roses. Elle arborait un sourire confiant et des yeux emplis de gentillesse. Elle ressemblait presque à un ange dans sa jolie robe blanche, en tout cas elle inspirait confiance. Elle farfouilla dans son sac à main et en sortit deux objets bleus qui ressemblait à un bout de papier avec de dessin dessus. Elle décolla quelque chose à l’arrière et posa l’objet sur les genoux écorchés du jeune monstre. L’objet y resta collé comme par magie et la blessure disparu sous l’objet coloré. Le monstre la regarda avec un regard surpris, rassuré que ses genoux lui fassent un peu moins mal et se mit sur ses jambes. Il remercia l’humaine, se courbant en avant et courut en direction de ses amis, à l’intérieur du bâtiment.

 

La jeune adulte resta un instant accroupit face à cet endroit qu’elle connaissait pourtant par cœur. Elle avait parcouru toutes les ailes de ce bâtiment avec Toriel, avait jouer avec Papyrus et Sans à cache-cache dans toutes les salles de classe et avait même dormit avec Napstablook à l’infirmerie un nombre incalculable de fois. Tout ceci semblait tellement loin… Elle se releva, époussetant sa robe de quelques feuilles et décida de retourner à sa valise. A peine avait-elle tourner le dos, qu’elle entendit des bruits de pas affolée, courir vers elle. Elle se retourna à nouveau, tombant sur une Toriel, essoufflée, les yeux grands ouverts, les pattes sur son museau. La mère chèvre eut les larmes aux yeux alors qu’elle parcourait les quelques mètres qui la séparaient de sa fille. Quand les enfants lui avaient dit qu’une gentille humaine avait aider un de leur ami, elle n’avait eu aucun doute concernant l’identité de cette personne. Elle avait couru à en perdre haleine dans le couloir en espérant que tout ceci ne soit pas un mirage. Quand ses yeux s’étaient posées sur la silhouette de son enfant, elle avait cru rêver. Frisk n’avait pas beaucoup changé, à part que ses cheveux étaient devenus beaucoup plus longs, lui arrivant au creux de ses reins. Elle n’avait étrangement pas beaucoup grandi, arrivant toujours à la poitrine de la mère chèvre. Par contre, son corps lui avait pas mal évolué. Elle avait pris des formes, chose naturelle chez l’humain en pleine croissance et ressemblait à présent à une magnifique jeune femme en pleine fleur de l’âge. Les yeux ambre de l’humaine s’emplirent également de larmes, alors qu’elle se mordait la lèvre inférieure pour éviter d’éclater en sanglot face à sa mère adoptive. Toriel stoppa ses pas à moins d’un mètre de Frisk, les larmes coulaient le long de ses joues duveteuses.

 

- Frisk… souffla-t-elle d’une voix presque inaudible. Elle peinait à croire que tout ceci était réel.

- Je suis rentrée… Maman, dit Frisk d’un grand sourire, laissant ses larmes couler silencieusement le long de ses joues roses.

 

Toriel fut prise d’un sanglot audible, ouvrant les bras à son enfant qui ne tarda pas à se blottir contre le corps chaud et réconfortant de sa mère adoptive. La maitresse d’école referma ses bras sur le corps frêle de son enfant, pleurant à chaude larmes, frottant sa joue sur le crâne de sa fille. Elle lui avait tant manqué.

 

Les retrouvailles furent appréciées des deux côtés et Frisk profita de la journée pour rester avec sa mère, donnant cours aux enfants monstres. Ceux-ci étaient plutôt soupçonneux envers l’humaine au début, mais après plusieurs minutes en sa compagnie, ils comprirent qu’ils n’avaient rien à craindre de la fille adoptive de leur maîtresse. Elle n’était peut-être pas un monstre, mais elle avait un cœur énorme et une gentillesse sans égal. D’ailleurs, l’un des élèves semblait porter un grand éloge sur elle. Ce fut donc avec une montagne de questions et des dizaine de demandes pour revenir les voir que les enfants partirent à la fin des cours. Toriel rangea la pièce d’études, alors que Frisk attendait assise sur le bureau les jambes ballantes, regardant sa mère avec fierté.

 

- C’est super tout ce que tu as fait pour ses enfants, Maman. Sincèrement. Tu es une super maîtresse d’école.

- Toriel sourit à sa fille, ramassant le dernier ouvrage sur le bureau d’un élève, le rangeant dans la bibliothèque commune. Je n’aurais rien pu faire si tu ne nous avais pas délivrer des souterrains, mon enfant.

- Le sourire de Frisk se fit moins expressif et elle arrêta de balancer ses jambes en rythme. Je n’ai pas fait grand-chose…

 

Elle savait très bien qu’elle n’y était pour rien dans cette affaire. Si Asriel ne s’était pas sacrifié pour détruire la barrière, elle ne serait sûrement plus là pour en discuter. Toriel aurait d’ailleurs préférer avoir son vrai fils plutôt qu’une humaine adoptée auprès d’elle. Elle baissa le regard vers le sol, sentant la culpabilité reposer lentement peu à peu sur ses épaules. Une patte blanche se posa gentiment sur son crâne, ébouriffant les cheveux de Frisk. Elle redressa la tête pour croiser le regard de sa mère. Il était comblé, fier de la femme qu’elle était devenue et les mauvaises pensées s’éloignèrent totalement de l’esprit de Frisk. L’humaine sourit, répondant au sourire de sa mère et descendit du bureau.

 

- Prête pour aller à l’encontre des autres, demanda Toriel.

- Plus déterminée que jamais, oui !

 

La petite famille traversa le village en croisant plusieurs personnes qui ne purent s’empêcher de prendre Frisk dans leur bras. Greater Dog et Lesser Dog se jetèrent littéralement sur l’humaine, reniflant son odeur si connue et appréciée, léchouillant le visage de l’humaine de toute part. Ils remuèrent la queue énergiquement, heureux de retrouver leur ancienne amie. Dogamy et Dogaressa l’étreignirent comme jamais entre eux, frottant leur museau sur le visage de l’humaine. Cette humaine était presque comme le petit chiot qu’ils n’avaient pas encore eu. Doggo, lui, resta en retrait, levant une patte amicale vers Frisk, qui lui fit également un signe de main affectif. En parcourant le reste du chemin vers la maison de Toriel, Frisk salua également les autres monstres, qui lui parlèrent d’une voix douce et affective. Tous semblaient heureux de retrouver l’humaine, lui posant une tonne de question. Frisk croisa le regard de plusieurs nouveaux habitants, trop jeunes pour qu’elle puisse les connaitre d’avant son départ. Elle constatait avec satisfaction que les monstres commençaient à faire peu à peu leur vie, créant des liens qu’ils s’interdisaient d’avoir dans l’underground.

 

Arrivant d’avant la maison de Toriel, l’humaine s’étonna de n’avoir pas encore croiser ses amis proches. Toriel lui sourit en ouvrant la porte d’un geste lent, proposant à Frisk d’entrer la première. L’humaine avança sans se douter qu’une montagne d’os lui tomberait dessus à peine un pied posé dans le couloir. La jeune femme eut le souffle coupé, tombant les fesses sur le tapis rouge de Toriel alors qu’un grand Squelette l’étreignait fortement, des larmes roulant sur son os facial.

 

- HUMAINE ! Tu nous as tant manqué.

 

Toriel alluma rapidement la lumière qui était resté éteinte et Frisk eut un aperçu de la surprise qui l’attendait. Tous ses amis proches étaient présents dans le couloir, côtés à côtés, le sourire aux lèvres. Undyne poussa un hurlement strident, grondant Papyrus car il aurait dû lui faire la surprise, restant caché dans le salon avec tout le monde. Puis elle grommela, reniflant une larme solitaire qui coulait le long de sa joue bleue, se jetant également dans la mêlé pour câliner l’humaine d’une force surhumaine. Alphys lui attribua un sourire et un salue de la patte en rougissant. Le roi Asgore pleurait à chaudes larmes, alors que Mettaton, Napstablook Grillby et Muffet lui attribuait un immense sourire. Sans resta fidèle à lui-même, les mains dans les poches de son sweat à capuche bleu, avant d’envoyer un clin d’œil farceur à Frisk. La jeune femme sourit de toutes ses dents, les larmes aux yeux, alors qu’elle sentait ses poumons supplier pour une bouffée d’oxygène. Elle étreignit Undyne et Papyrus avec toute la force de ses bras d’humaine. Les deux amis se retirèrent, laissant Frisk respirer, toujours assise sur le tapis, reniflant péniblement. Elle retira les larmes de ses yeux avec le dos de ses mains et se releva.

 

- Faites-moi penser à ne plus partir si vous me faites ce genre de surprise à chaque fois que je reviens, dit-elle en rigolant. Je ne suis pas sûre que mes poumons tiennent à la prochaine accolade musclée de Papyrus et Undyne.

 

Papyrus et Undyne sourirent d’un air beta alors qu’ils passaient une main derrière leur crâne, comme pour atténuer la gêne qui se lisait sur leur visage. Tous éclatèrent de rire, avant de retourner dans le salon où une bonne tarte au caramel et à la cannelle les attendait. Heureusement que la mère chèvre avait toujours quelque chose à manger dans la cuisine, même pour les invités non planifiés. Frisk s’était assise autour de la table basse, aux côtés de Toriel et de Sans. Tous dégustaient la tarte avec appétit, remerciant la mère chèvre pour ce met délicieux. Muffet hésitait même à entrainer la reine dans ses ventes de pâtisserie arachnide. Frisk leur raconta sa vie dans la grande ville, leur expliquant qu’elle avait travaillé sans relâche pour obtenir ce qu’on appelait un diplôme et des connaissances en médecine. Elle était maintenant capable de soigner toutes sortes de maladie, sur tout le monde, bien qu’elle fût plus spécialisée sur les enfants. Elle baragouina qu’elle devait à présent se pencher sur l’anatomie des monstres, n’étant pas sûre que ce qu’elle avait appris à l’école sur le corps humain lui soit très utile avec certains monstres de l’underground. Papyrus et Undyne se proposèrent d’être ses cobayes si elle avait besoin d’examiner quoique ce soit, se disputant même pour avoir le droit d’être le cobaye principal. À entendre cela, Frisk ne put s’empêcher de rire. Mais ils n’avaient pas tort. Pour apprendre le corps des différents monstres, elle allait devoir se pencher sur eux. Et surtout sur la magie qui les maintenait en vie.

 

Sans s’étira, d’un air mollasson et déplia ses jambes sous la table basse, baillant aux corneilles. Il avait bien senti le regard de la reine sur lui et se tourna vers elle, ce qu’il regretta amèrement quelques secondes plus tard. Toriel lui envoya un regard noir, fâchée pour quelque chose. Le petit squelette sentit une goutte couler le long de son crâne, alors que Frisk continuait de parler avec les autres. Toriel poussa un soupire las, qui arrêta Frisk immédiatement dans ses dires. Elle se tourna vers sa mère, le regard peiné croyant que son récit l’ennuyait. Toriel s’excusa, confuse et grommela qu’elle ne soupirait pas à propos des histoires de Frisk, mais qu’une sentinelle avait encore mal fait son travail.  

 

- Comment ça encore ? demanda Sans sans pour autant être vexé par ce que venait de dire la reine.

- N’es-tu pas censé m’avertir à chaque fois qu’un humain s’approche du village ? Demanda Toriel en croisant ses bras sur sa poitrine.

- Hé bien, disons que j’ai effectivement eu un orbite ouvert sur la demoiselle. Mais je ne peux pas prévenir tout le monde pour faire une surprise et vous prévenir en même temps, votre majesté, dit-il en souriant d’un air amusé.

 

Toriel soupira à nouveau, un sourire aux lèvres. Elle savait très bien ce qu’avait manigancer le squelette. Il était peut-être même déjà au courant du retour de Frisk depuis longtemps. Après tout, elle lui avait demandé d’aller la surveiller dans cet endroit si lointain et dangereux… Étrangement, le squelette n’avait jamais refusé de lui rendre ce service et apportait des nouvelles à la maman chèvre de temps à autre. Il n’avait sûrement pas voulu ruiner de si belles retrouvailles, tout comme il n’avait rien dit à Frisk pour sa surveillance rapprochée. L’humaine se fâcherait-elle contre Toriel si elle savait ce qu’elle avait fait ? Cela serait probablement le cas. Toriel secoua la tête, marmonnant que Sans était incorrigible alors que le squelette le prit comme un compliment, souriant d’un air presque fier. Frisk fixait Sans touchée par son attention, n’ayant retenu qu’une chose. Le squelette avait organisé lui-même cette adorable surprise pour son retour. Elle posa sa tête sur la clavicule de Sans, les joues roses. Le squelette tressaillit, mais resta silencieux, alors que personne ne semblait dire quoique ce soit face à ce geste tendre de la part de l’humaine. Après tout, ces deux-là avaient toujours été très proches et ce depuis toujours, bien que l’humaine ait mis une certaine distance entre eux à ces seize ans. Une sorte de crise d’adolescence ? Peu importe, le fait est que Frisk avait toujours été très communicative physiquement avec tout le monde, donc cela ne choqua personne.

 

- Merci Sans, pour la surprise, déclara Frisk, un sourire aux lèvres, cachant ses joues rouges derrière ses longs cheveux, callant son visage dans le sweat du squelette.

- Pas de quoi, gamine.

 

Sans entendit Frisk grommeler pour elle-même qu’elle n’était plus une gamine depuis longtemps, alors qu’elle posait sa main sur celle du squelette, à l’abri du regard des autres sous la table basse. Elle croisa le regard de Sans, plutôt étonné d’ailleurs, les joues un peu bleues et lui tira la langue pour se venger. Sans se retrouva sans le faire exprès, le nez dans le décolleté de l’humaine, qui se trouvait juste à côté de lui. N’avait-elle pas remarqué à quel point, cette satanée robe était moulante ? Ses joues devinrent aussi bleues que possible et il détourna le visage, sous la mine interrogatrice de Frisk. Heureusement qu’il n’avait pas de cœur, à proprement parler, sinon Frisk aurait griller sa pulsation cardiaque saccadée. Une chose était sûre… la gamine, ne l’était plus tant que ça.

 

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Papyrus apporta une tasse de chocolat chaud aux guimauves à ses neveux. Il posa les récipients encore fumants sur la table basse du salon et regarda les deux enfants qui le suppliait de continuer à leur raconter une autre histoire. Papyrus avait pourtant épuisé toutes ses idées. Le grand squelette s’assit entre les deux enfants, alors que Sue tira frénétiquement sur son écharpe, afin d’attirer l’attention de son oncle sur elle.

 

- Tonton Pap’s ! Raconte nous comment papa et maman sont tombés amoureux.

 

Papyrus ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche sous la surprise. Sue la regardait avec de grands yeux plein d’étoiles. Cette gamine serait-elle du genre romantique et un poil accro aux histoires d’amour ? Aussi jeune ? Superbe… Papyrus sourit d’un air gêné, jetant un œil vers Kei qui, lui, ne semblait pas s’intéresser à la question. Le petiot avait simplement pris sa tasse en main, soufflant sur le liquide où quatre guimauves flottaient gaiment. Sue revint à la charge, tirant à nouveau sur l’écharpe rouge du squelette. Papyrus la repoussa quelque peu, essayant de calmer la petite du mieux qu’il pouvait.

 

- Je ne connais pas vraiment l’histoire Sue. Tes parents ne me l’ont jamais raconté, termina-t-il alors que la petite fit une moue triste et déçue.

 

Sue n’insista pas, prenant sa tasse en main, soufflant également dessus pour la refroidir. Papyrus ne put s’empêcher de laisser son esprit vagabonder vers une supposition à la question de sa nièce. Il ne savait pas comment ces deux-là s’étaient avouer leur attirance et il se dit même qu’il avait été beta de n’avoir jamais rien remarquer de leur liaison, jusqu’au fameux jour où Sans avait craché le morceau. Il essaya tant bien que mal de se rappeler quand les sentiments de son grand-frère avaient évolué de protection à amour… 


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Commentaires: 4
  • #1

    Hanna (mardi, 13 juin 2017 14:41)

    OMG tu m'as tué avec ta marmite de spaghetti xDD
    Et depuis quand on met du ketchup dans les pâtes? XD cest de la sauce tomate sacrilège !!!!

    XD Sans quel pervers :p il zieute discretos dans le décolleté comme ça :o

  • #2

    Ayumi (mercredi, 14 juin 2017 20:05)

    Et ouais, Papyrus et ses spaghettis que veux-tu xD C'est ça l'amour de sa vie ahahah
    J'tai déjà expliquer pour le Ketchup ahahah. Sans et sa fille ne peuvent vivre sans le Ketchup x)

    Chuuut, faut bien donner un peu de piment à l'histoire ahahah.
    Merci pour ta lecture ma belle <3 t'es un amour

  • #3

    Hanna (mercredi, 14 juin 2017 21:27)

    Oui je comprens maintenant haha

    XD je sens la pimentation exprème à la partie 3 hahahah va-t-il lui aussi avoir l'épée ensanglantée ? XDDD

  • #4

    Ayumi (lundi, 19 juin 2017 17:08)

    Ahahah nan la partie 3 est légèrement mignonne mais rien de plus x)
    Ce sera dans la quatre, peut-être ~ si t'es sage :P