Chapitre 7 - Kaichou wa maid sama

Mon dieu je ne voyais plus la fin de la correction de ce chapitre x.x'

J'ai beaucoup modifier la fin, la trouvant beaucoup trop... nunuche.

Et la scène de l'essayage aussi xD 

Voilà voilà ~ 

A bientôt pour le chapitre 8 ~ 

{ PV Misaki } 


Je dois avouer que j'avais réellement dormis comme un bébé. Ce lit était vraiment confortable et puis, il fallait également admettre que le confort des bras d’Usui avait énormément participé à ce bien être. Il m’avait tenu contre lui une bonne partie de la nuit, sa chaleur corporelle se mêlant à la mienne, ses longs bras enserrant ma taille pour m’empêcher de m’enfuir au loin. Idiot… à ce moment, c’était bien la seule chose que j’acceptais d’avouer. Je n’avais aucune envie de partir d’ici. Pour une fois, j’avais l’impression d’avoir trouvé ma place et cette pensée me fit peur. Était-ce une erreur ? J’avais eu le sentiment que j’aurais pu m’habituer rapidement à ce mode de vie, cette idéale façon de dormir… Mais au fond de moi, je savais bien que tout ceci n’était que le fruit de mon imagination. Nos mondes différaient de trop… Souviens-t-en idiote. Avant qu’il ne soit trop tard…

 

Je maugréais malgré moi, en tâtonnant à mes côtés espérant trouver le corps endormi d’Usui. Mais ce crétin d’alien avait déjà filé. Je soupirais de plus belle, relevant la tête de l’oreiller pour lancer un rapide coup d’œil vers sa place, au cas où je n’avais juste pas tâté assez loin. Mais non, sa place était vide et les draps étaient déjà froids. Cet idiot n’avait vraiment pas la notion du réveil romantique…  Je soupirais, essayant de me placer en mode assis sur le lit. Mais Morphée semblait vouloir résister à mon réveil. Mes muscles étaient engourdis et une envie oppressante de plonger la tête dans le lit résonna dans ma tête, voulant m’attirer à nouveau au pays des merveilles. Pourtant, l’envie n’était plus si alléchante que cela, sans Usui c’était moins drôle. Je baillais d’une façon peu féminine et étirait mon corps pour me réveiller complètement, faisant craquer mon dos de toute part. Dormir avec quelqu’un avait aussi des mauvais côtés enfaite… Je lançais un rapide coup d’œil au radio réveil, m’indiquant qu’il était neuf heures passées. J’avais trainé tiens… c’était anormale. Je ne pus m’empêcher de sourire béatement en regardant à nouveau l’objet. C’était de sa faute si tous les événements d’hier étaient arrivés. Et c’était plutôt une bonne chose…

 

Je me levais finalement de mon lit, me dirigeant rapidement vers le couloir, où une alléchante odeur de pancakes flottait. Miam… Usui devait certainement se préparer son petit déjeuner, rien que l’odeur fit grogner mon ventre affamé. Il fallait dire que les plats d’Usui étaient toujours une réussite. Cet alien avait ce don, celui de vous enflammé les papilles gustatives avec un plat simple et pourtant si bien construit. J’en étais jalouse… A côté, mes tentatives culinaires ressemblaient plutôt à une tentative de meurtre. Et d’ailleurs, c’était bien une des choses qui me prouvait que cet idiot était un alien venu d’une autre planète. Il avait déjà gouté mes plats sans tomber dans les pommes. Et ça, c’était un miracle. Les onigiri durs comme des boules de pétanques étaient encore bien encrées dans ma mémoire et surtout dans cette d’Hinata. Je passais rapidement sous la douche, me lavant d’une manière presque automatique toujours dans mes pensées. Après ces quelques minutes de toilette, je retournais rapidement à ma chambre afin de me changer. Je n’avais aucune idée de comment m’habiller. Et c’était bien cela qui m’agaçait. En temps normal, j’aurais pris le premier t-shirt et le premier pantalon qui me tombait sous la main, mais là j’étais prise par un doute stupide qui m’énervait. Je devenais superficielle et tout ça pour plaire à un homme, bon dieu Ayazawa reprend-toi… Je soupirais de plus belle et optait pour une simple tenue de tout les jours, par très féminine d’ailleurs. Il fallait dire que je n’avais pas grand choses à me mettre, à part peut-être l’ensemble que m’avaient offert les filles du Maid Latte pour mon anniversaire. Mais il était rare que je le porte. C’était bien trop précieux. J’enfilais une jupe blanche simple, qui aurait surement arraché un cri d’effroi  à Sakura. Ce bout de tissu n’avait rien de sexy… Mais peu importe. C’était ça ou un pantalon alors… pas le choix. Je terminais ma tenue avec un simple débardeur beige, que m’arracha un soupire las. J’avais beau me refouler, j’étais tout de même agacer. Bien entendu que j’aurais préférer me montrer sous mon meilleur jour. Bien que je le cache, j’étais tout de même une femme et voir les yeux plein d’admiration de l’homme qu’on aime était surement une sensation formidable. Mais je n’avais ni belle tenues, ni maquillage et encore moins de belles parures. Cela me rendit un peu maussade, mais je devais penser à autre chose. On ne se refait pas…

 

Je pris le temps de me coiffer devant mon miroir, si les habits n’étaient pas parfait, il fallait au moins que ma coiffure le soit un tant soit peu. Du moins, qu’elle soit présentable. Je soupirais face à mon reflet dans la glace et me lançais un petit sourire qui se voulait encourageant. Aller ma vieille. Il était bien tombé amoureux de toi pour ce que tu étais avant… Je n’avais donc pas à changer. En théorie… Je rejoignais Usui dans la cuisine d’un pas las. Il était occupé au fourneau, préparant sûrement un plat somptueux. En tout cas, l’odeur qui embaumait la cuisine était irrésistible. Tellement irrésistible que mon ventre me trahit à nouveau en poussant un hurlement digne qu’un film des plus comique. Je ne pus que m’empourprer davantage avant de m’assoir tranquillement sur une chaise. Usui se retourna en rigolant, me lançant un bonjour des plus ravi, avant de continuer à s’occuper de sa poêle à frire. Décidément, aujourd’hui j’avais décidé de me ridiculiser. Un gargouillement de ce style n’était ni mignon, ni féminin… Cela avait le don de m’ennuyer encore plus. Je soupirais, poussant ma tête sur les paumes de mes mains, regardant l’alien aux cheveux blonds s’activer sur sa préparation. J’avais toujours trouvé qu’il était très précis au travail et sa manière de vouloir faire les choses parfaitement le rendait encore plus inaccessible. Et le pire dans tout ça, c’était que tous ce qu’il faisait sortaient vraiment sans aucun défauts, d’où son surnom d’alien. Un homme aussi parfait ne pouvait pas exister, il avait surement être inventé. Je souris à mon imagination débordante, avant qu’il ne vienne me sortir de ma rêverie, me volant un furtif baiser.


- Bien dormi Misa ? demanda-t-il avec son sourire enchanteur habituel.

 

Je ne pus m’empêcher de prendre plusieurs teintes de rouges, avant de faire un simple oui de la tête timide. Il semblait d’une humeur très agréable et il se comportait déjà comme si nous sortions ensemble depuis des lustres. Pour ma part, c’était encore tout nouveau et le simple fait de mettre fait voler un baiser me rendit toute chose. J’allais devoir m’y habituer. Après tout, cet alien était un pervers de première et il s’amuserait certainement à m’en voler plus d’un. Je n’avais cependant pas à me plaindre, ce n’était pas si désagréable que cela… je finirais par m’y faire.

 

Usui me regarda d’un sourire amusé avant de se retourner à nouveau pour finir ce qu’il avait commencé. Il retira son plat du feu pour le déposer sur une assiette. Il faisait cela avec tant d’aisance que cela me rendit encore une fois jalouse. Cet être diabolique ne pouvait-il dont pas partager toutes ses qualités ? J’ouvris les yeux pour le regarder, remarquant qu’il me tendait son doigt enduis d’une substance visqueuse. Et bah, c’était du beau un cuisinier qui fourrait ses doigts dans la préparation. Je ne pus m’empêcher de soulever un sourcil, soucieuse vis-à-vis de ce qu’il voulait faire. Il me lança un regard emplis d’innocence, avançant son doigt vers ma bouche.


- Goûte. 

J’essayais de rester stoïque face à son action mais mes traitresses de joues prirent le dessus, prenant une couleur rosée ridicule. J’étais tiraillée entre le fait de rougir comme une folle face à sa proposition et celle d’éclater de rire tellement sa bouille était adorable. Sur le moment, je vis vraiment un bon gros toutou demandant une promenade à sa maitresse, il me faisait craquer. Mon hésitation dut paraitre trop longue à monsieur, car il s’empressa de lécher lui-même son index, rigolant à ma réaction.


- Tu es adorable quand tout es toute intimidée ma petite Kaichou.

 

Sa façon de parler me ravisa de suite. Il posa une de ses mains sur mon crane comme on caresserait un adorable chiot. Attend, mais il foutait de moi là ? Je n’étais pas intimidée pour le moins du monde. Je réfléchissais simplement. Et ce blondinet n’irait pas bien loin s’il se moquait toujours de moi, croyiez moi ! J’allais lui apprendre à cet alien pervers que je pouvais aussi prendre le dessus. Il avait beau être le grand Usui Takumi, la coqueluche du lycée, à force j’avais fini par le cerner. J’attrapais le col de sa chemise pour le faire avancé vers moi, le mettant à ma hauteur. Il me lança un regard un peu déboussolé qui me fit sourire. Tu vois, fallait pas me chercher. Quelques instants plus tard, mes lèvres étaient déjà posées sur les siennes, savourant une petite victoire bien méritée. Il resta perplexe pendant quelques minutes puis se laissa faire, savourant mon audace inhabituelle. Il fallait avouer qu’il était plus dur d’embrasser que de se faire embrasser. C’était toute une astuce et je n’avais pas l’habitude. Ce fut surement pour cela qu’Usui prit rapidement le dessus, faisant venir sa langue à la mienne, approfondissant le baiser de lui-même. Je rougis, fermant les yeux savourant un léger gout de miel et de cannelle. Je baiser dura encore quelques instants avant que je ne finisse par le rompre, pour reprendre ma respiration. Il me regarda d’un air comblé qui me fit faire la moue, dire que c’était à mon tour d’être fière de moi… Ce mec était un tyran.


- Je retire ce que je viens de dire, dit-il agrandissant son sourire, le rendant presque stupide. J’aime beaucoup ce nouveau côté audacieux. 

 

Je grognais un simplement Urusai entre mes dents, vexée par la tournure des choses et ma réaction eut pour effet de le faire exploser de rire. Ce mec était vraiment un idiot finit. Il déposa devant moi une assiette de pancake au miel et à la cannelle qui fumait encore. Miam… mon ventre se fit à nouveau bavard et mon visage vira au rouge. Il fallait toujours que je me fasse remarquer. Usui s’assit devant moi, prenant une fourchette sur la table, coupant une part de des pancake avant de me la tendre, un sourire aux lèvres.

 

- Mange, ton ventre ne réclame que ça.

 

Je n’attendis pas pour croquer dans sa fourchette, me délectant du met qu’il m’avait préparé. C’était un régal. Les pancakes fondaient dans la bouche et le gout du miel et de la cannelle relevait tout cela à la perfection. Je le regardais d’un œil, lui octroyant un sourire timide quand nos regards se croisèrent. Un sourire qu’il me rendit sans attendre, commençant également à piocher dans l’assiette pour manger. C’était une action banale : manger ensemble. Et pourtant cela me rendit extrêmement heureuse. Pour la première fois de ma vie, j’eus vraiment l’impression d’être en harmonie avec quelqu’un et rien ne pourrait me rendre plus joyeuse.


{ PV Takumi } 

 

Le petit déjeuné avalé, la cuisine rangée et propre, il fallait à présent que je réfléchisse à ce qu’on pourrait faire de notre journée. Je réfléchis un instant, laissant Misaki s’occuper du lave vaisselle, elle avait insisté pour le faire vu que j’avais fais à manger. Je laissais mon esprit vagabonder à certains souvenirs. Ce matin même, j’avais voulu réveiller ma princesse pour qu’elle vienne prendre le petit déjeuner plus tôt et aussi pour me délecter de la réveiller à ma façon, mais elle était déjà débout et lavée. Cette vision m’attrista un peu, dire que j’avais déjà imaginé la réveiller d’une façon très personnelle. Je regardais ma nouvelle petite amie farfouiller dans son armoire, les cheveux encore humide et une serviette en guise d’habit. Elle soupira en lançant à travers la pièce tous les bouts de tissu qu’elle trouvait. Il fallait avouer que les habits de ma belle étaient d’une simplicité glaciale. Ce qui lui avait valu le surnom de garçon manqué. Mais c’était mieux ainsi. Je ne pensais pas pouvoir supporter les regards des gens sur les jambes nues de ma dulcinée, ou pire sur un décolleté ravageur. Tout cela m’était entièrement dédié et je comptais bien y mettre une chasse gardée. Une idée me vint en tête, elle serait tout autant plaisante pour moi et lui ferait plaisir. Je faisais d’une pierre deux coups.


- Misa, tu veux venir avec moi en ville ? 


Cette journée serait consacrée à refaire la garde robe de ma petite présidente, mais bien entendu, il était hors de question de lui donner la véritable raison de cette sortie. Si elle savait que c’était pour lui faire plaisir, elle refuserait catégoriquement. Cette femme était têtue, mais c’est aussi ce qui me plaisait chez elle.


- Oui, pourquoi pas. Elle finit par se laver les mains dans l’évier de la cuisine et se tourna vers moi. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon.


Je souriais heureux de ne pas avoir été éconduit et me levait pour déposer un rapide baiser sur son cuir chevelue.


- Bien, c’est parti pour notre premier rendez-vous galant.


J’adorais la taquiner c’était plus fort que moi. Elle rougit un peu, regardant au sol, surement trop gênée pour affronter mon regard pétillant d’amusement. Elle était à croquer. D’ailleurs, elle ne démentit pas mes propos, ce qui me fit plaisir. Dans un sens, c’était véritablement un rencard. Elle partit dans sa chambre pour se préparer et je fis de même. A peine quelques minutes plus tard, nous étions déjà dans le couloir de l’immeuble, fermant la porte soigneusement à clef. L’ascenseur me semblait désert, sans la voix des domestiques me souhaitant une agréable journée. C’était par ailleurs très étrange de leur part. Mais peu important, dans un sens c’était même mieux ainsi. J’étais sûr que dans un sens, avoir des femmes à mon service ne lui plaisait pas tant que ça. Si ce silence avait évité de la mettre de mauvais humeur, cela m’arrangeait. Nous prîmes la direction de la ville sans dire un mot. Le temps était au beau fixe, parfait pour un rendez-vous. Je pris la main de Misaki dans la mienne. Elle était toute fine et froide, l’inverse de la mienne qui semblait brulante en contraste. Je vis Misaki rougir un peu, mais elle ne refusa pas ce contact. J’en fus plus que comblé.

 

La journée shopping ne tarda pas a débuter. Misaki ne put s’empêcher de grogner quand elle comprit que j’allais faire des achats pour elle. Mais sa bouderie ne dura que quelques minutes, elle prit vite gout à la sortie et s’amusa même à faire quelques défilés face à moi. J’étais surement l’alien pervers le plus heureux du monde. Elle essaya plusieurs magasins, s’amusant à tester des habits qu’elle n’avait jamais osé mettre. Les robes lui allaient à ravir, bien qu’elle fasse toujours la grimace en se regardant dans le miroir.  Elle osa même mettre des décolletés, là par contre c’était plutôt moi qui grognait pour qu’elle n’achète pas ce genre de choses. Au moins, pour ce genre de tenues on était d’accord. Pas pour la même raison, mais soit.

 

Je finis par trainer Misaki dans un magasin de sous vêtements féminin, un magasin plutôt chic ou j’étais sûr de trouver autre chose que des culottes de grand-mère ou des panties pour enfants. Misaki planta ses pieds dans le sol, refusant de faire un pas de plus, grognant à mon incitation.

 

- Aller Misa, ne fais pas ta timide, essaye-je de l’encourager en la tirant par le bras.  

- Non, c'est non ! Rouspéta-t-elle refusant catégoriquement de faire un pas de plus. Je ne rentrerais pas là-dedans avec toi. Tu es un garçon, tu n’'as absolument rien à y faire.

 

Je vis Misaki lever les yeux au ciel, elle était vraiment persuadée de ce qu’elle disait. Il était hors de question pour elle d’entrer là-dedans avec moi, bien que je fusse à présent son petit ami. Il y avait vraiment certain sujet dont Misaki allait devoir changer sa façon de voir… Je soupirais silencieusement, avant de lui sortir le grand jeu. Ce coup là marchait tout le temps. Mes grands yeux vert lui faisaient toujours de l’effet, tout du moins, l’effet que j’espérais. Elle soupira à nouveau, regardant sur le côté afin de ne pas croiser mon regard et finit par craquer, rouspétant de plus belle.


- Rahhh, rugit-elle. Bon d’accord, mais tu attends ici, m’ordonna-t-elle en pointant son doigt autoritaire vers moi.

 

Je lui lançais un sourire ravageur, victorieux vis-à-vis de ma persuasion. J’y arrivais à tous les coups de toute façon. Elle était plus facile à manipuler qu’elle le disait. Je rigolais en silence jurant de rester à ma place, bien entendu sans y penser un moindre mot. Elle me lança un regard suspicieux avant de grogner et faire demi-tours, pour entrer dans le magasin. Je m’adossais contre les murs du magasin et regardait aux alentours. J’étais le centre d’attention de toutes les demoiselles qui entraient dans le magasin, je les entendais chuchoter, minauder en rigolant. Ces femmes… Je gardais ma bien-aimée bien en vue, vérifiant ce qu’elle achetait. Je fis une grimace en discernant le tissu qu’elle tenait entre les mains. Oh non… Elle ne comptait tout de même pas acheter ça. C’était dépassé de mode et complètement ringard. Même une grand-mère ne porterait plus ça de nos jours. Il allait falloir que je refasse toute son éducation. J’entrais dans le magasin, me plantant derrière elle sans qu’elle ne me remarque. Elle semblait étudier cette culotte blanche sans motif avec grand intérêt, d’ailleurs cette culotte était trois fois trop grande pour elle.


- Mon dieu, ce sous-vêtement est une horreur, dis-je avec écœurement.  

 

Misaki sursauta, brandissant une main vers moi, pour se défendre. J’attrapais son bras au vol, évitant de me prendre une baffe par la même occasion.


- Ahhh, dit-elle en évitant de hurler. Idiot ! Je t’avais pourtant dit de rester à l’entrée. Elle soupira en gardant son calme, froissant la culotte entre ses mains. Et puis, je ne vois pas ce qu’elle à de mal cette culotte…

- Elle est tout simplement immonde. Je vis Misaki tressaillir, imaginant sans mal qu’elle devait porter ce genre d’habit au quotidien. Tu oublies ce genre d’accoutrement immédiatement. Je ne pourrais jamais te violer avec ces immondices, dis-je en rigolant, un sourire moqueur sur les lèvres.

 

Misaki m’envoya un sac remplie d’accessoires en pleine figure. Il me fit vaciller, la demoiselle avait de la poigne, mais il fallait avouer que je l’avais bien mérité. Elle s’enfuit à l’autre bout du magasin, boudant à moitié. J’imaginais sans mal qu’elle devait proférer et marmonner des insultes à mon égard. Elle me faisait rire.


- Veuillez m’excuser monsieur, entendis-je derrière mon dos d’une voix timide et peu assurée. Puis-je faire quelque chose pour vous ?

 

Une jeune vendeuse venait de m’accoster, d’un ton aimable et serviable. Ses yeux me fixèrent un instant, avant qu’elle ne brise le contact visuel regardant au sol en rougissant. Je venais d’avoir une idée… une idée intéressante et amusante.


- Je pense que oui... 


{ PV Misaki } 

 

Cet homme était vraiment un idiot fini. Ne comprenait-il pas quand je lui disais de rester à l’entrée ? Il méritait vraiment que je lui colle une bonne baffe. Je soupirais en grognant. Il est vrai que mes goûts en matière de sous-vêtements laissaient à désirer, mais tout de même. Il y avait des façons de le dire. Et puis, les beaux sous-vêtements coutaient trop chers. Il fallait donc que je me contente des sous-vêtements basiques.  


- Veuillez m’excusez mademoiselle.

 

Je me tournais vers la vendeuse qui venait de m’adresser la parole. Que me voulait-elle ? Mais attend, stop. Où m’emmène-t-elle ? Elle me tira vers les cabines d’essayage et me poussa vers l’une d’elle refermant le rideau derrière moi. Qu’avait-elle en tête ? Elle me demanda d’attendre un instant avant de partir sans rien dire, j’entendis ses talons claquer sur le sol. Bon, qu’est-ce qui allait encore m’arriver ? Bien que mon esprit se doute que l’alien pervers y était forcement pour quelque chose.

 

Après quelques minutes, j’entendis à nouveau des bruits de pas, plusieurs cette fois-ci. Et une voix d’homme se distingua parmi le silence. Ce blondinet ne perdait rien pour attendre… Il discuta un moment avec la vendeuse avant que celle-ci ne se retire les laissant seuls au niveau des cabines d’essayages. Je lui lançais une pique complètement cynique qui n’avait pour but que de l’embêter. Mais son rire cristallin m’annonça qu’il se fichait complètement de tout ça. Idiot… Il me donna plusieurs tenues qu’il passa à travers le rideau de la cabine, m’arrachant un cri de surprise.

 

- Mais t'es idiot ou quoi ? Grondais-je.

 

Je l’entendis rire à nouveau, je savais pertinemment qu’il n’avait rien à faire de ce que je venais de dire. Je regardais les ensembles avec curiosité. Il y avait quatre tenues en tout. Les trois premières étaient plutôt simples et élégantes. Elles étaient noires en dentelle et bien ajustée. Les soutifs étaient tous push up, donnant un décolleté ravageur. La dernière tenue était une guêpière du même tissu, d’une couleur crème brillante, extrêmement sexy. Je ne pus m’empêcher de m’empourprer en imaginant porter cela. Cet andouille… Comment pouvait-il avoir des idées aussi perverses.

 

- Tu veux de l'aide ma Misa ? Je vais t'aider à les mettre, ajouta-t-il d’une voix mielleuse.

 

Je m’empressais de retenir les rideaux, pour l’empêcher d’entrer. Je sentis son corps sur le rideau. Je le repoussais d’un coup de poing, le faisant rire. Il se retira, faisant quelques pas en arrière. Il avait décidé d’être raisonnable. Je soupirais de soulagement essayant les sous-vêtements les uns après les autres. Ils étaient tous très ajustés au corps ce qui m’intimida un peu. C’était loin de ce que j’avais l’habitude de mettre, j’avais même l’impression qu’ils étaient trop petits. Mais c’est ainsi qu’on les portaient. Je me dépêchais de me rhabiller, au cas où Usui aurait l’idée folle d’entrer pour “m’aider. Je sortis de la cabine, tombant nez à nez avec un Usui, le sourire aux lèvres.

 

- Alors contente de ton essayage ?

 

Que pouvais-je dire à ça ? Je soupirais sans lui donner une réponse. De toute façon, c’était une question pour me taquiner et pas pour avoir une information. Il prit ma main dans la sienne et me tira vers la caisse, achetant toutes les tenues qu’il m’avait fait essayer et ça même sans me demander mon avis. Après tout, c’était son argent je n’avais rien à redire là-dessus.

 

Le chemin du retour se fit rapide, silencieux et main dans la main. Je ne m’étais jamais sentie aussi heureuse, cette journée pourtant si banale était pleine de surprise, d’agréables surprises. Usui ouvrit la porte de son appartement me laissant entrer la première, comme le digne gentleman qu’il était. Il m’embrassa rapidement sur le front, me souhaitant une bonne nuit, avant de disparaitre dans sa propre chambre. J’entrais dans la mienne, un sourire aux lèvres, encore rêveuse de cette douce journée en amoureux.  

 

La chambre était tamise d’une faible lueur de la nuit. Le soleil s’était rapidement couché en cette courte journée d’hiver. Je discernais une petite boite sur le lit, une boite avec quelques trous. Je m’approchais curieuse et décrochais la carte qui y était attachée. Je ne pus m’empêcher de sourire en reconnaissance cette écriture si raffinée, si chère à mon cœur… celle d’Usui.

 

« Afin de terminer notre rendez-vous de la meilleure façon qu’il soit…

Je t’aime sincèrement Misaki. »

 

Idiot… Je rougis intimidée par son honnêteté, me demandant aussi comment il avait pu se débrouiller pour déposer ce colis sur le lit pendant que nous étions absents. La richesse offrait bien des facilités. J’ouvris le colis avec délicatesse, me penchant pour regarder à l’intérieur. Un chaton au poil crème dormait recroquevillé contre l’une des parois. En voyant l’ouverture de la boite, il ouvrit les yeux et bailla m’adressant un miaulement timide. Ces yeux étaient azur et il avait une bouille d’ange. Il me faisait penser à quelqu'un tiens… Cet homme était fou, ma parole. Je pris le chaton dans mes bras, le fixant avec enchantement. Il était adorable…

 

 

-  Quel idiot... dis-je émue. Bonjour à toi mon mignon... Tu verras, je vais bien m'occuper de toi.

 


Écrire commentaire

Commentaires: 9
  • #1

    Terminatrice0066 (samedi, 12 mars 2016 13:11)

    Juste trop chouu et le petit chaton c'est Sweet x3
    Merci de nouveau pour ce chapitre, je te suis depuis le début ^^

  • #2

    Ayumi (dimanche, 13 mars 2016 18:52)

    Merci beaucoup :3
    Je suis contente de voir que certain me suivent encore depuis si longtemps. ❤
    Au plaisir de te relire ^^
    Bisous

  • #3

    Terminatrice0066 (lundi, 21 mars 2016)

    Re coucou, de rien et pendant que tu corriger Maid Sama j'ai lu Gakuen Alice et c'est... Juste génial comme d'ab et j'ai très hâte de lire tes prochain chapitres !!
    Courage je suis avec toi !!

  • #4

    Terminatrice0066 (lundi, 28 mars 2016 13:37)

    Coucou cela fait un moment que tu ne publie rien... Je suis inquiète, ça va ??!

  • #5

    Ayumi (jeudi, 31 mars 2016 20:26)

    Coucou Terminatrice :3
    Désolée, la période de Mars est très chargée en boulangerie pâtisserie. Je n'ai pas eu le temps :/
    J'ai commencer a corriger l'autre chapitre mais il n'est fait qu'à moitié.
    Je fais au plus vite.
    Merci beaucoup en tout cas ❤

  • #6

    Bear (dimanche, 03 avril 2016 09:29)

    Inpatient de lire la suite ..
    C'est fruuuustrant !

  • #7

    Ayumi (mercredi, 06 avril 2016 20:06)

    J'en suis à la moitié Bear >z<
    Je me dépêche !
    Merci en tout cas pour votre intérêt pour mes écrits, ça fait chaud au coeur ! :3

  • #8

    Hanna (lundi, 07 août 2017 19:59)

    Super chapitre !

    Quel obsédé ce Usui :O va y je rendre dans la cabine tranquillou haha
    MAis ca va il s'est bien rattrapé à la fin avec son petit mot doux :p

    j'ai vu quelques petites fautes si tu veux les corriger :

    - Cette journée serait consacréE (feminin) à refaire la garde robe de ma....

    Et tout à la fin :

    - Ces yeux étaient azures -> Azur, la couleur azur ne s'accorde pas.

    Pour une fois que je trouve des fautes XD je t'en fais profiter pour que tu puisses corriger.

  • #9

    Ayumi (lundi, 07 août 2017 21:46)

    Thank you so much pour la correction ma belle ♥ T'es un amour.
    Pour la cabine, tu comprendras que la pudeur n'existe plus après quelques années de couple mdr