Chapitre 5 - Kaichou wa maid sama

Tadam !! Voilà le chapitre 5, pas trop à la bourre pour une fois >o<"

Bon chapitre mes tit chous et à bientôt pour le 6

Gros bisous ♥

{ PV Misaki }

L’atmosphère en ce moment même était vraiment des plus tendues… Voir Usui aussi énervé, marmonnant dans sa barbe me faisait un peu flipper à vrai dire… Lui qui était plutôt du genre taquin et à rire pour un rien, le voir si silencieux et boudeur,  ça n’arrivait pas tout les jours. A vrai dire, ce n’était même jamais arriver. Je continuais mon chemin sans dire un mot, suivant des yeux Usui qui m’avait dépassé de quelques pas. Ça aussi, c’était une chose étrange. En temps normal, il serait resté à mes côtés et pas devant moi. Encore un signe qui me confirmait qu’il faisait la gueule. Je soupirais un peu perturbée par tout ce qui venait de se passer

Quelques heures avant, j’avais discuté avec Satsuki de ce que je comptais faire de mon avenir. Mais à vrai dire, je n’en savais rien et ma patronne l’avait bien compris. Elle cibla de suite mes préoccupations et me demanda si partir était vraiment ce que je désirais au fond de moi. J’eus beaucoup de ma à répondre à cette question, à vrai dire… je savais très bien la réponse mais j’étais trop bornée et fière pour l’avouer. Je savais pertinemment vers qui je voulais me tourner mais l’image de ma sœur et ma mère me revint de suite en tête. Elles avaient besoin de moi… ou avais-je simplement besoin d’une excuse, à nouveau ? …

Usui avait insisté pour porter mes bagages jusqu’à chez lui. D’ailleurs, Hinata voulu s’en mêler, mais en voyant le regard que je lui lançais il laissa tomber et prit immédiatement congé, la queue entre les jambes comme si je venais de le gronder. Je lui étais reconnaissante pour m’avoir apporté mes affaires jusqu’à mon travail, mais je savais très bien qu’Usui était déjà d’une humeur massacrante, alors au temps ne pas le titiller. Je le suivais à petit pas, ajustant ma veste sur mes épaules. La nuit était tombée rapidement et les bus ne passaient plus à cette heure-ci. Heureusement pour nous, Usui n’habitait pas très loin du maid café. Je m’étais d’ailleurs toujours demander pourquoi est-ce qu’il habitait aussi loin du lycée. Mais soit… Je tournais la tête vers les lampadaires allumés et éternuait sentant un frisson me parcourir. Nous passâmes rapidement par le parc devant chez Usui, celui où nous avions trouvé Litch. Je m’en rappelais encore de ce mignon petit chaton tout noir, un peu agressif et surtout très teigneux. Mais au fond, c’était une petite bête toute mignonne avec une bouille à croquer.

- Dis Usui, Litch est encore chez toi ? Je lui parlais plus pour engendrer une conversation que pour savoir la réponse à vrai dire.
- Ouais…

La conversation retomba aussi rapidement qu’elle avait démarré. Je l’ennuyais… Il s’était obliger à répondre par politesse mais j’avais bien compris qu’il n’en avait pas du tout envie. Et puis, le long soupire qu’il poussa juste après son ouais en disait long sur son état. Il voulait que je le laisse tranquille. Je préférais donc rester silencieuse et regarder aux alentours, le quartier où habitait Usui. Son appartement se trouvait dans les hauteurs de la ville et c’était un endroit plutôt chic, bien que tranquille et paisible. D’ici on pouvait voir toutes les lumières de la ville se refléter dans le ciel bleu obscure, sans aucun brui dérangeant. La nuit la ville avait vraiment un charme fou. Usui avait vraiment de la chance d’habiter en dehors du centre-ville et dans un coin si calme et paisible. Ici, il n’avait pas à se plaindre du bruit, de la frénésie des travailleurs, des voitures ou de la pollution. Je n’avais jamais aimé ça, et puis en centre-ville tout était toujours plus couteux… bien que je ne pense pas que ça l’aurait dérangé… Après tout, je n’avais pas à me comparer à lui. Notre style de vie était complètement différent. 

Nous arrivâmes rapidement devant son immeuble. Plutôt un gratte-ciel, bien qu’il affirmait le contraire. C’était un très grand immeuble d’un blanc immaculé, code à l’entrée et ascenseur. Un immeuble de riche quoi… Il déposa mes deux valises au sol et s’approcha de l’appareil pour y inscrire le code de l’entrée, qui déverrouilla la porte immédiatement. Il l’ouvrit d’une main et m’invita à entrer la première, d’un signe de tête.

- Le code de l’immeuble est 0927#. Je te donnerais un double de la porte d’entrée demain matin. Il sembla toujours un peu bougon en disant cela.

Il tira mes deux valises à l’intérieur du hall et laissa la porte se refermer sans un bruit. Je fis un simplement oui de la tête, ne voulant pas l’enrager à nouveau ou me faire à nouveau remballer. Il s’approcha des boites à lettres et ouvrit celle où on pouvait lire "Takumi Usui" en fine lettre. Il prit les quelques lettres et tracts de publicités, referma la porte un peu bruyamment et fourra ses clefs dans la poche de sa veste. Il appuya sur le bouton de l’ascenseur et tria son courrier en attendant que celui-ci arrive.

- Bon… publicité, poubelle. Facture, facture, publicité, re-poubelle et… ah…cool…

Au fur et mesure qu’il triait son courrier, il jetait les publicités dans la corbeille à côté de l’ascenseur. Il retourna la dernier lettre, fonçant les sourcils et soupira mettant les quelques papiers importants dans la poche intérieure de sa veste. L’ascenseur arriva juste à temps, il tira mes deux valises à l’intérieur et attendit que je monte dedans, me lançant un regard pressant. Je rougis et entra timidement dans la cabine, j’avais vraiment l’impression d’être une enfant se faisant sermonner. Sa mauvaise humeur n’était pourtant pas de ma faute… non ? La petite musique d’attente dans l’ascenseur se fit entendre quand les portes se refermèrent sur nous. C’était d’ailleurs plutôt ennuyeux. Vous ne trouvez pas ? Toujours ce même air stupides et répétitif… mon dieu… Usui appuya sur le bouton du dixième étrange, le dernier étage de l’immeuble et la musique se tut quand l’ascenseur s’éleva. Ce fut la voix d’une femme qui la remplaça immédiatement.

>> Okaerinasai Usui-sama. *¹

Je n’en croyais pas mes oreilles. C’était un message pré-enregistré ou il y avait vraiment une femme au sommet de cet immeuble qui le saluait à chaque fois qu’il rentrait ? D’ailleurs cela ne m’étonnait pas qu’elle nous regarde en ce moment même avec une camera ou un truc du style… Ces bourgeois…

>> Désirez-vous que je passe chez vous pour vous rendre service Usui-sama ?

- Non, merci beaucoup Asami. Je ne veux être déranger sous aucun prétexte ce soir, faites passez le message je vous pris.

J’eus l’impression qu’elle prit un peu plus de temps à répondre. M’avait-elle vu avec lui dans l’ascenseur ? Bon sang… que pouvait-elle penser ? En imaginant tout les scénarios possibles et inimaginables, je me transformais en écrevisse. Bon sang Misaki reprends-toi !

>> Bien entendu Usui-sama. Je vous souhaite une excellente soirée.

Cette situation me laissait tout de même encore sans voix. J’imaginais très bien cette Asami étant une jeune femme blonde avec un joli costume de servante et un joli minois. Pourquoi cet idiot venait-il au Maid Latte alors qu’il devait avoir une tripoter de servantes prêtes à faire tout ce qu’il voulait à la maison. Enfaite… plus je pensais à ça et plus je me sentais en rogne contre lui…

Il se dirigea vers la grande porte blanche au fond du couloir du dernier étage et posa à nouveau mes valises pour l’ouvrir. Je regardais le couloir désert et bien trop blanc à mon gout. Tout le dernier étage devait être à lui… je n’imagine pas la taille de son appartement. Il ouvrit la porte avec l’un de ses pieds et jeta les clefs dans un petit panier sur une commode à l’entrée. Il entra prenant avec lui mes valises et je me dépêchais de le rejoindre, étant tout de même un peu intimidée. Je fermais la porte derrière moi et contempla l’entrée avec étonnement. Pour un appartement d’un jeune homme célibataire, c’était plutôt bien rangé et d’assez bon gout niveau décoration. Pour le ménage, je supposais les servantes d’y être pour quelque chose. Je grinçais des dents sans le vouloir. Je sursautais en entendant mon nom et me dépêchais de rejoindre Usui dans une des pièces. Il m’attendait à avait déposé mes valises sur un lit blanc immaculé.

- Installes-toi. C'est la chambre d'ami, j'espère qu'elle t'ira. 

Si elle m'allait ? ... Elle était au moins deux fois plus grande que mon ancienne chambre. Et puis, elle était vraiment magnifique. La décoration était faite dans les tons blancs/beiges. Le lit était d'une splendeur et d'un luxe à en couper le souffle. Je crois même que je n'avais jamais vu un modèle de lit comme celui ci... Il ne possédait pas de pieds et était collé contre le mur. Le mur au dessus du lit possédait plein de petite lumière qui changeaient de couleur, on aurait dit une constellation d'étoiles. Il y avait plusieurs petits meubles, comme une commode pour les habits et un bureau, toujours d'un blanc cassé qui allait le reste de la pièce. La chambre possédait aussi une immense baie vitrée. On arrivait à voir toute la ville d’ici et je fus à nouveau envouter par ses lumières magnifiques, pleines de couleurs et de poésie… 

- Merci beaucoup, c’est parfait ne t’en fais pas. Je ne pus m’empêcher de penser que ça l’était peut-être trop… je n’avais pas l’habitude de tout ce luxe…
- Bien... Y a du thé dans la cuisine. Tu n'as qu'à faire comme chez toi. Je vais prendre une douche.

Sa mauvaise humeur ne semblait pas s’être calmée… Il referma la porte derrière lui et me laissa seule dans ce qui allait devenir ma nouvelle chambre, au moins pour un petit temps. Je m’écroulais sur le lit, appréciant le contact moelleux du matelas. Ce lit n’avait rien à voir avec mon ancien… On aurait dit un gros nuage, un nuage qui sentait bon la lavande. Si je me laissais aller, je m’endormirais sur-le-champ. Mais j’avais une tonnes de choses à terminée. Mais je m’y attèlerais après une bonne tasse de thé.

Je me dirigeais vers la cuisine, après avoir mit quelques choses de plus confortables et surtout d’un peu plus chaud. Il faisait vraiment froid ce soir. J’entendis l’eau couler, Usui devait certainement déjà être sous la douche… Cette pensée me fit rougir et je me mordis la joue, essayant de reprendre mes esprits. Il allait falloir que je m’y fasse, nous allions habiter ensemble un certain temps. Je ne devais pas m’affoler pour si peu… idiote… Je cherchais la bouilloire et tomba sur ce qui devait l’être… enfin en plus sophistiquée et surement électrique. Je mis de l’eau à l’intérieur et activais le bouton pour la chauffer. Cool, pas besoin de la mettre sur le feu, c’est pratique. Je cherchais une tasse dans l’armoire en hauteur. Je pris une infusion au citron qui se trouvait dans une boite à côté de la bouilloire et pris soin de verser l’eau chaude par-dessus. J’attrapais une petite cuillère dans le tiroir, mis deux sucres et touillait mon thé pendant quelques instants, perdue dans mes pensées. Je remarquais alors une petite boule de poil noire à l’autre bout du plan de travail. Litch… Usui n’avait toujours pas réussit à le dresser. Ce chaton marchait encore où bon lui semble. Il s’approcha de moi et me fixa avec ses pupilles sombres, miaulant fortement. Je passais une de mes mains sur son pelage et sourit le sentant ronronner à mes caresser. J’étais ravie de voir qu’il avait repris du poids et semblait se porter comme un charme. Usui devait surement bien prendre soin de lui. Je pris un biscuit dans une boite en fer bien fermée et lui tendit. Il n’attendit pas plus d’une seconde pour me le chiper et partir se cacher pour le manger. Il me faisait rire. Je finis mon thé tranquillement sur le canapé et retournais dans ma chambre une fois terminé. Il était temps de déballer mes affaires.

*¹ - Okaerinasai veut dire bienvenue en japonais. Le sama s'utilise ici pour un patron ou un employeur.