Chapitre 18 - Kaichou wa maid sama

Yeah ! Un nouveau chapitre ~

*danse de la joie universelle

Je suis vraiment contente de voir le bout du tunnel >O<

En espérant que ce chapitre vous plaise ♥ 

On se voit lundi prochain :P 

Bisous mes loups ! 

{ PV Narratrice } 

 

Les choses revinrent quelque peu à la normal, en tout cas le temps semblait au beau fixe et les humeurs joyeuses. Ce fut donc avec le cœur plus léger que Misaki et ses amis rentrèrent au Tokyo afin de reprendre leur dernière année scolaire. Suzuna sembla quelque peu étonnée par le changement d’idée de son ainée. Après tout il y a quelques jours, elle clamait encore haut et fort qu’elle ne retournerait plus à Tokyo, qu’elle finirait sa scolarité ici auprès de sa famille. La cadette essaya de lui en parler, mais la main douce et bienveillante de sa mère sur son épaule l’en empêcha. L’instinct maternel avait-il compris quelque chose qui lui avait échapper ? C’était bien probable… Elle garda donc la réflexion pour elle, suivant les quatre jeunes adultes qui étaient venus passés les vacances à l’auberge.

 

Sakura tira sa valise, le sourire aux lèvres, heureuse de savoir que son modèle rentrait avec elle pour une nouvelle année scolaire. Quand Misaki avait annoncé qu’elle ne reviendrait peut-être plus à Sekai, cela l’avait réellement chagriné. Qui serait là pour prendre soin des filles, si la présidente de l’établissement partait ? Certes, elle savait très bien que le départ de Takumi Usui l’avait troublée, mais était-ce justifié au point de quitter tous ces repères ? La blondinette était loin de pouvoir s’imaginer tous ce que traversait Misaki… Heureusement pour notre héroïne, le moral semblait être revenu et les nuages orageux avaient laissé place à un beau ciel bleu.

 

Misaki serra sa sœur dans ses bras, la priant de bien s’occuper de leur mère. Suzuna acquiesça de la tête en guise de réponse, avant de se reculer pour laisser place à sa mère. Minako étreint sa fille contre elle, un léger sourire aux lèvres, avant de passer une main encourageante et douce sur le crâne de son plus vieil enfant. Misaki ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux aux gestes affectifs de sa mère. Non pas qu’elle ne soit pas affective en temps normal, mais à ce moment précis le geste semblait quelque peu… exagéré. Elle rougit sans s’en rendre compte et tapota dans le dos de sa mère, une légère gêne se lisant sur son visage. Minako se recula, agrippant sa fille par les épaules et lui attribua à nouveau un sourire sincère et fier.

 

- Prends soin de toi, ma chérie, déclara Minako en resserrant son emprise sur les épaules de sa fille, comme si elle voulait lui faire passer un message en particulier.

- Bien sur maman… Je reviendrais vous voir dès que possible.

 

Minako relâcha son enfant, le visage toujours souriant, saluant les camarades de sa fille également. Elle recula vers Suzuna, laissant ses pupilles marronées suivre les quatre jeunes adultes qui passait le portail de sécurité de l’embarcation. Ils se retournèrent une dernière fois pour saluer de la main leurs hôtes avant de disparaitre derrière une porte vitrée. Minako resta quelques instants sans bouger, fixant le départ des jeunes en silence. Suzuna fixa sa mère d’un œil curieux.

 

- J’espère que ta sœur fera dorénavant plus attention à elle-même, murmura-t-elle en croisant ses doigts entre elle, comme si elle formulait une prière silencieuse.

 

Suzuna continua de la fixer, se demandant où sa mère voulait en venir. Prendre soin d’elle-même ? Il est vrai que Misaki s’était toujours donné à cent pour cent pour sa famille. Elle avait assumé une responsabilité énorme en prenant un travail pour aider leur mère à payer les dettes. Elle avait beaucoup travaillé à l’école afin que sa bourse puisse payer les dépenses qu’elle aurait pu engendrer. Sans parler du travail qu’elle fournissait à la maison, entre le ménage, le repassage et la cuisine. Au début, Suzuna était bien trop jeune pour le comprendre, mais avec l’âge elle avait fini par comprendre tout cela. Sa mère insinuait-elle que tous cela avait eu un quelconque impacte sur la vie affective de sa grande sœur ? La cadette répondit affirmativement d’un coup de tête à sa propre question avant de soupirer d’un sourire amusé. Ce qui lui valut un regard perplexe de la part de sa mère.

 

- On parle bien de grande sœur maman, exclama-t-elle en lançant un sourire amusé à sa mère. Elle arrive toujours à s’en sortir.

- Tu as raison…

 

Minako ne put s’empêcher d’approuver les dires de sa fille. Elle marmonna tout de même un encouragement silencieux pour sa fille, avant de partir pour retourner à l’auberge, suivie de près par Suzuna.

 

PV Misaki }

 

Me revoilà dans le bain du traintrain quotidien. L’école avait repris, de même que mon travail au maid Latte. Mes collègues étaient ravies de me revoir, tout comme Satsuki qui ne put s’empêcher de me serrer dans ses bras. Elle me sermonna pour le manque de nouvelles, comme l’aurait fait une mère à son enfant, avant de m’attribuer une nouvelle accolade. Je ne pus m’empêcher de sourire en voyant ce petit bout de femme repartir en salle en gambadant. Le travail m’avait manqué, tout comme cette agréable ambiance familiale.

 

Je sentis les yeux de mes collègues rouler plusieurs fois vers moi, comme si quelque chose leur brulait la langue. Elles chuchotèrent entre elles discrètement, faisant mine de n’avoir rien dit quand j’approchais trop près. Je savais très bien quel était le sujet de leur conversation. Après tout, l’un des meilleurs clients de la boutique était parti en même temps que moi, mais n’était pas revenu. Puis je me doutais qu’elles devaient se méfier qu’il y avait autre chose qu’une simple amitié entre nous. Heureusement pour moi, aucune ne vint me demander des explications. Je n’avais sincèrement aucune envie de leur raconter l’histoire étrange et compliquée que je vivais en ce moment.

 

Je soupirais d’aise en jetant la dernière poubelle dans la benne à ordures à l’arrière de la boutique. Je posais mes mains sur mes hanches en signe de fierté après une dure journée de labeur et retournait tranquillement au café. Les derniers clients étaient partis depuis maintenant quelques minutes et Subaru s’empressait de passer un coup de balais, alors qu’Erika nettoyait et rangeait les tables. Elles me saluèrent toutes les deux, me souhaitant une bonne soirée. Ma journée était à présent terminée. Je les saluais à mon tour d’un geste de main rapide et me dirigeais vers les vestiaires afin de me changer. Je saluais en même temps Honoka et les deux cuisinières qui s’attelaient au nettoyage de la vaisselle.

 

Ce fut avec un plaisir non dissimulé que je retirais mon tablier et descendais la fermeture éclair de ma robe. Je m’empressais de vêtir mon pantalon confortable et mon simple t-shirt, jetant un rapide coup d’œil à mon téléphone au passage. L’image d’un adorable petit hamster rose tenant une enveloppe entre ses crocs me signalait un message de la part de Sakura. Il n’y avait qu’elle pour se s’attribuer des émotionnes aussi mignons pour un simple message. J’appuyais sur le bouton afin de consulter son message, souriant à la vue de ses adorables émojis.

 

« Maman me demande si tu seras là pour manger ce soir Misa. »

 

Et le message était bien entendu suivis d’un adorable hamster rose m’envoyant un baiser volant. Je pouffais à le voir s’animer. Pour vous expliquer, Sakura m’hébergeait pendant quelques temps. Enfaite, c’était plutôt délicat de retourner chez Takumi pour l’instant. Après tout, il était toujours fiancé et je n’avais aucune envie de rester dans une situation aussi floue et … cocasse. C’était donc d’un commun accord que nous avions décidé de d’abord résoudre tout cela et peut-être par la suite nous remettre officiellement ensemble. Je commençais à rédiger un message à Sakura, la prévenant que je venais à l’instant de terminer mon travail, mais je n’eus pas le temps de terminer mon sms que l’écran de mon téléphone m’indiqua un appel entrant. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un sourire amusé en lisant le nom de mon futur interlocuteur : "L’extraterrestre". Je répondais à l’appel d’une voix amusée tout en fermant mon casier.

 

- Bonsoir monsieur l’extraterrestre.

- Bien le bonsoir mademoiselle la présidente, répondit-il d’un air tout aussi enjoué.

 

J’enfilais mon fin manteau tout en empruntant la porte arrière du magasin, sortie de toutes les serveuses. Je continuais de discuter avec Takumi sous le ton de la plaisanterie.

 

- Que me vaut l’honneur de votre coup de fil monsieur ? demandais-je faussement curieuse.

- Et bien, comme vous venez de sortir du travail à l’instant, je m’étais dit que peut-être nous pourrions nous voir, minauda-t-il.

- Un vrai stalker dites-moi.

 

Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant pousser un faux soupire de dépit. Il savait pertinemment que j’avais sorti cette phrase pour rire, et entrait parfaitement dans mon jeu.

 

- Que voulez-vous, je me dois de garder un œil constant sur vous si je ne veux pas que vous me filiez à nouveau entre les doigts.

- Je ris discrètement à sa pique continuant de marcher tranquillement en direction de la gare, En sommes, essayez-vous de m’inviter à diner très cher ?

- Démasqué.

 

Je m’arrêtais nette, baissant le téléphone que j’avais collé à mon oreille, croisant le regard émeraude d’un beau blondinet. Il se redressa du muret où il s’était adossé et fit quelques pas en ma direction. Pour dire vrai, j’étais plutôt étonnée. Je n’avais pas pensé le croiser ici. Après tout, nous devions encore rester discrets et venir me chercher devant une gare bondée était loin d’être la chose la plus discrète au monde. Soit au moins nous étions loin de Sekai ou de Miyabigaoka, peu de chance de croiser quelqu’un qui pourrait nous reconnaitre. Il se planta devant moi un grand sourire aux lèvres, levant une main pour me saluer. Cela semblait vraiment l’amuser. Je ne sais pas si au départ l’inquiétude se lisait sur mon visage mais en tout cas, ce sentiment fut rapidement remplacé par une moue amusée. Je croisais mes bras devant ma poitrine, me donnant un air faussement énervé.

 

- Et bien, je dois dire que je ne sais plus si tu es un simple stalker ou un véritable psychopathe, plaisantais-je.

- Takumi m’enlaça dans ses bras, m’embrassant furtivement sur le front, me faisant rougir tel une pivoine. Si tu souhaites, je peux t’aider à te décider en te kidnappant chez moi, sans te laisser sortir et abuser de toi jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.

 

Je lui collais un coup de coude dans les côtes qui le plia en deux. Il gémit de douleur d’une manière extrêmement exagérée, une main plaquée sur son abdomen alors qu’il me lançait un regard de chiot apeuré. Cela lui apprendra à dire des âneries en public. Je secouais la tête négativement, le regardant se remettre rapidement de ses émotions, reprenant un regard amusé comme si je ne l’avais jamais frappé. J’irais beaucoup plus fort la prochaine fois…

 

- Alors mademoiselle, prête pour notre diner romantique ?

- Je ne pense pas avoir encore accepté, clamais-je d’un air tranchant, pourtant trahi par mon sourire en coin.

 

Takumi battit à nouveau des paupières, un air attristé comme un toutou à qui on aurait refusé une promenade. Je levais les yeux au ciel face à ce spectacle grotesque et soupirais en le regardant. Je finis par craquer en voyant certaines personnes rire à son jeu d’acteur ridicule. Cet homme n’avait-il honte de rien ?

 

- D’accord, d’accord. Que me proposes-tu donc pour ce soir ?

- Pour commencer, un petit diner en tête à tête chez moi. Que je vais préparer moi-même, bien entendu.

- Quel gentleman, dis-je en rigolant.

 

Bon il n’avait pas tort. Car si je faisais la cuisine, il y avait de forte chance que la nourriture soit quelque peu immangeable. Aller savoir pourquoi. Peu importe l’aliment que je cuisinais, il n’était jamais réussi et ce n’était pas faute d’essayer encore et encore. Je me remémorais mes boulettes de riz que j’avais préparé quelques années auparavant, pour la fête du sport de l’école. Ces charmantes boules blanches et lisses qui aurait pu casser une dent à un requin… Finalement, je préférais ne pas m’en rappeler du tout. Takumi m’attrapa par la main, se dirigeant vers le train qui venait d’entrer en gare. Je me dépêchais de prévenir Sakura de ne pas me prendre en compte pour le diner de ce soir, je sortais manger dehors. Je suivis Takumi docilement jusqu’au quais attendant que tout le monde entre dans le wagon, alors qu’il continuait de parler d’une voix suave et éloquente.

 

- Et puis pour terminer en beauté, nous aurons une petite discussion avec ma charmante et adorable fiancée du moment, termina-t-il en me tirant à l’intérieur du wagon.

 

Je ne pus m’empêcher d’ouvrir grand les yeux, la bouche pendante alors qu’il me forçait à m’assoir sur un siège à l’intérieur du train. L’information eut un peu de mal à passer au cerveau car il me fallut une bonne minute avant de hurler un "Quoii ?" qui résonna dans tout le train.

 

PV Takumi 

 

Je savais pertinemment que l’idée même d’avoir invité Inori semblait folle, mais je ne supportais plus de ne pas voir les choses avancer. Et puis, on avait décidé de trouver une solution à cet épineux problème. Quoique, dans mon cas, il y avait deux problèmes. Mes fiançailles avec Inori étaient certes le premier problème et mon beau père le second… J’avais plus peur pour le second que pour le premier à vrai dire. Non pas pour moi car au final il ne pouvait rien me faire, mais pour Misaki. Cet homme était tellement vil et mauvais… J’espérais de tout cœur l’empêcher de mettre ses sales pattes sur ma Misa. Enfaite, il n’y avait aucun espoir à avoir là-dessus, il ne le ferait pas sans avoir à passer sur moi d’abord…

 

Le trajet en train fut plutôt silencieux après le cri de Misaki, les gens avaient fini par nous regarder de travers et elle s’était tue, le visage rouge de honte. Elle rentra sa tête à l’intérieur de ses épaules, marmonnant que tout cela ne devait être qu’un satané cauchemar. J’espérais profondément que le réveil ne soit pas trop brusque.

 

Le voyage jusqu’à chez moi fut donc plutôt long, dans un silence assez pesant. Je dus prendre Misaki par la main à la sortie du train car elle semblait encore complètement perdue dans ses pensées. Je la guidais donc dans les rues à présent sombres du haut de la ville de Tokyo, dans les résidences aisées. Elle me suivit sans rechigner, me devançant le pas arrivée dans le bâtiment, appelant elle-même l’ascenseur. Elle semblait s’être résignée à le faire. Et puis après tout, elle n’avait pas vraiment le choix…  

 

La soirée fut un peu plus joyeuse. Asami, la domestique que m’avait attribué mon beau père il y a des années, ne prit pas la peine de me saluer à l’interphone cette fois, et je retenais intérieurement de la remercier la prochaine fois que je la verrais. Elle avait finalement compris qu’il n’était pas nécessaire de me saluer quand j’étais accompagné. Misaki m’aida à préparer le repas, des simples pattes carbonara agrémentées d’épices italiennes. Litch essaya d’ailleurs de nous aider aussi, à sa façon, ce qui voulait dire en essayant de piquer les lardons. Je le faisais déguerpir rapidement, brandissant une spatule en bois alors que Misaki se retenait de rire face à ce spectacle qui, ma foi, était quelque peu ridicule. Satané chat…

 

Le repas avalé et la cuisine nettoyée, nous nous installes tranquillement sur le canapé, Litch venant immédiatement réclamer des câlins à Misaki. J’allais le tuer ce chat… Pourquoi avec moi il se barrait sous le canapé ? Mais soit, je jetais un coup d’œil à l’horloge digitale sous la télévision, alors que je zappais les chaines peu intéressantes. Il était un peu plus de vingt-deux heures. Inori ne devrait certainement pas tarder… Je soupirais, sentant la main de Misaki entrelacer la mienne, ses yeux rivés sur l’écran de la télévision. Je serais doucement sa petite main dans la mienne, ressentant sans aucune mal la boule de nerf qui se formait au creux de son estomac.

 

Après plusieurs minutes d’une émission non identifiée, ce fut la sonnerie de mon téléphone qui nous fit sursauter. Quel con, je l’attendais ce coup de fil. Comment c’était possible de sursauter pour ça ? L’angoisse peut-être… J’attrapais l’objet en main, répondant à l’interlocuteur sans aucune véritable envie. La voix d’Inori me vint tout de suite à l’oreille, cette voix horrible et faussement joyeuse. Elle me demanda le code d’entrée du bâtiment, chose à laquelle je répondis sans aucune cordialité. Elle ne prit pas le temps de me remercier, qu’elle avait déjà raccroché. Je soupirais, déposant le téléphone sur la table basse, alors que Misaki me regardait d’un coin de l’œil.

 

- Qu’est-ce qu'il y a ? demandais-je troublé par son regard suspicieux.

- Elle… n’est jamais venu ici ?

- Je ne pus m’empêcher de soulever un sourcil, surpris par sa question idiote. Bien sûr que non. Qu’est-ce qu’elle viendrait faire ici ?!

 

Elle sembla heureuse de cette réponse, un sourire se dessinant sur son adorable visage. Nous n’eûmes pas le temps de continuer à bavarder, car trois coups secs contre la porte retentissaient déjà au fond du couloir. Et bien… que le spectacle commence. 

 

 


Écrire commentaire

Commentaires: 4
  • #1

    Bubulle (lundi, 04 septembre 2017 21:11)

    Alors merci! C'est toujours avec un plaisir infini que je te lis!

    ❤️❤️❤️❤️❤️❤️
    J'attends la suite avec impatience;)

  • #2

    emma❤ (mardi, 05 septembre 2017 23:55)

    Ouiiiii enfin, je l'attendais beaucoup ce chapitre maintenant j'ai hâte de lire la suite quand elle sortira.
    Bisous. Emma ❤

  • #3

    Misaki--Chan (mercredi, 06 septembre 2017 20:45)

    J'adore ! J'aime beaucoup tes descriptions, on peut vraiment bien se les imaginées !

    L'ambiance du prochain chapitre risque d'entre électrique ! ;)

  • #4

    Ayumi (mercredi, 06 septembre 2017 20:50)

    Merci à vous trois pour vos adorables commentaires ♥
    Je m'attèle le plus vite possible au prochain chapitre !