Chapitre 16 - Kaichou wa maid sama

Et voilà le chapitre 16 ! :3 

Dernier chapitre de correction *lance des confettis* 

Pour maintenant je vais surement mettre en place un chapitre chaque lundi, 

une semaine sur deux (donc tout les 14 jours enfaite). Et le Chapitre mis en ligne sera

celui qui m'inspire le plus - même si j'essayerais de faire un coup l'un, un coup l'autre. 

Pour que ça soit équitable.

A bientôt mes loulou pour le prochain chapitre. 

 

{ PV Misaki }

 

Mon inconscient sonnait l’alerte rouge depuis maintenant une bonne dizaine de minutes. Le gyrophare explosait d’un rouge sang, montrant bien un signe de danger. Et pourtant, pas moyen d’arriver à le repousser… Cet espèce de dégénéré d’Alien pervers et stupide m’embrassait comme si rien ne c’était passer. Comme si nous étions retournés au temps où nous coulions des jours heureux. Que devais-je faire ? Qui devais-j ’écouter ? D’un côté mon corps me suppliait de le laisser faire, le laisser combler ce manque qui s’était peu à peu creuser durant son absence. Mon égo de femme, lui, m’ordonnait de le repousser, lui hurler dessus ou même de le frapper jusqu’à ce que mort s’en suive. J’aurais aimé pouvoir faire les deux à la fois pour être honnête. J’étais complètement perdue… Je laissais donc l’ange et le démon sur mes épaules se battre entre eux, pour savoir qui aurait raison de mes actes. Mais je n’eus pas à attendre le bain de sang, alors quelques secondes plus tard, les lèvres d’Usui se retirèrent des miennes. Il me fixa d’un air langoureux, comme s’il n’avait jamais eu l’opportunité de me regarder de près. Je rougis malgré moi face à ce regard insistant, le trouvant tout de même quelque peu bizarre. Je l’entendis soupirer et il finit par s’assoir sur le lit, non loin de où il se trouvait auparavant. Il n’avait eu qu’à faire un pas en arrière et se laisser aller pour s’y étendre. Il passa une main dans ses cheveux blonds, poussant un nouveau soupire, celui-ci étant plus lourd, plus grave. Je sentis mon cœur se resserrer à cette vision et les lèvres me démangèrent. Je crevais d’envie de lui demander ce qui le faisait soupirer, pourquoi tant de peine. Je voulais le réconforter, lui montrer de l’attention… Même pas en rêve Misaki. Rappelle-toi tout de même que c’est lui qui t’as jeté de sa vie. Je n’avais donc aucune raison de m’inquiéter pour lui. Je devais être au contraire furax pour tout ce qu’il m’avait fait endurer. Je continuais donc de le fixer, d’un air qui se voulait froid et sans pitié. Il finit par tendre sa main vers moi, il voulait certainement que je le rejoigne. Il était tombé sur la tête…

 
- Aller quoi... dit-il d’une voix suppliante.

 

Je ne pris même pas la peine de lui répondre, ce qui eut pour effet de lui arracher un nouveau soupire, ainsi qu’un regard triste. On aurait dit un toutou à qui je venais de refuser une gourmandise ou une promenade. Pour ma part, il était totalement hors de question que je frôle ne serait-ce du bout du doigt le lit où lui et Inori dormaient ensemble. Et j’avais encore moins envie de penser à ce qu’ils pouvaient bien faire dedans… Et merde, à force de le dire j’avais finis irrémédiablement par y penser. Je secouais la tête d’un geste brusque, essayant de faire partir ces pensées stupides et fixait la pièce où les deux hôtes séjournaient afin de me changer les idées. Les gouts de ma tante étaient restés les mêmes. Elle avait toujours aimé le style occidental, ces grands lits et ces splendides décorations sobres mais pourtant si nobles, qui donnait un certain charme à la chambre. Étrangement, on se sentait tout de suite à l’aise dans l’une de ses chambres. C’était le point fort de l’auberge de ma tante. Il suffisait de profiter des plaisirs de cette ile et d’apprécier le séjour en se relaxant. Pourtant cette chambre me paraissait sale et oppressante. Elle n’avait pourtant aucun changement au niveau de la décoration. C’était l’hôte, cette Inori qui se trouvait ici avec l’homme que j’aimais encore malgré moi, qui rendait cette chambre horrible et inhospitalière. J’avais l’impression d’être à nouveau au bout du gouffre, prête à tomber dedans à tout moment…

 

Pendant que je me perdais dans mes pensées, Usui profita de cet instant pour m’agripper par le bras me tirant vers lui avec force. Je tombais sur le lit grognant de plus belle. Cet abruti…  Il n’attendit pas pour me bloquer le passage de son propre corps, s’installant au-dessus de moi. Je battais des bras pour essayer de m’extirper de son éteinte, mais il attrapa mes bras les bloquant sans mal le long de mon corps. C’était rageant de voir à quel point je n’avais aucune force comparée à lui et pourtant je m’activais comme une forcenée. Je restais donc prise au piège, marmonnant de plus belle. Monsieur lui semblait au contraire très heureux et fier de lui-même. Il s’agrippa à moi un sourire béat aux lèvres et se laissa aller au confort des draps, réussissant presque à me couper la respiration. Quel poids mort ! Après quelques longues minutes de combats inutiles, je me laissais faire à contre cœur. Il semblait d’ailleurs complétement sourd aux insultes que je lui envoyais à la figure. Soit… Je soupirais de plus belle, essayant de trouver une position où je n’aurais pas à me plaindre de courbature après ce câlin plus que forcé. J’observais Usui, qui avait fermé les yeux. Sa respiration était douce et il semblait presque s’être endormi sur moi. Bon enfin de compte pas du tout, sa poigne était toujours de fer… Il n’avait pas changé pour dire vrai… ces beaux cheveux blonds semblaient toujours se battre entre eux, lui donnant un air rebelle irrésistible. Sa peau laiteuse était elle aussi toujours aussi parfaite. Il n’y avait qu’un seul changement : il possédait maintenant d’énormes cernes sous les yeux, lui donnant un air éreinté et las. Il devait être fatigué ou tout du moins, avoir du mal à se reposer. Je me laissais aller à un tout petit moment intime, il avait les yeux fermé je pouvais bien en profiter un peu… Je passais une main sur son front, repoussant sa mèche de cheveux en arrière. Impossible… Rien n’avait changer. Ce simple contact réchauffa à nouveau mon cœur et je dus me mordre la lèvre afin de ne pas éclater en sanglot. Pourquoi cette sensation de bienêtre était-elle encore là ? … Ne devais-je pas être écœurée ? Énervée ? Attristée … ?

 
- Ça m’a tellement manqué... 

 

J’étais consciente qu’il sentait tout ce que je faisais et qu’il devait surement penser que c’était une réussite pour lui. Pourtant je ne pus m’empêcher de continuer, passant mes doigts dans sa chevelure fine, appréciant de retrouver cette fine odeur poivré si caractéristique de mon ancien petit ami. Il sourit d’un air radieux, sans ouvrir les yeux pour autant et se lova encore plus contre moi, calant sa tête dans ma nuque.

 
- Tu es vraiment la seule à pouvoir me faire ressentir ça...

 

C’était la phrase qui fit déborder le vase. Je sentis mon cœur prendre à nouveau un coup de poignard, comment osait-il parler de ça comme si cela avait encore une quelconque importance à ces yeux ? J’aurais pu faire comme si de rien était arrivé, comme si nous étions toujours ensemble, comme s’il ne m’avait pas humiliée, blessée, meurtrie et laisser tomber. J’aurais pu être une de ses femmes idiotes qui pardonne pour une simple seconde de bonheur en plus… J’avais failli, mais il en était hors de question. Je ne voulais plus me fourvoyer et encore moins me faire prendre pour une idiote. Je le bousculais avec force, l’obligeant à se retirer. Il me regard d’un air penaud. Qu’il aille au diable…

- Ne te moque pas de moi, crachais-je d’un air furax. Arrête de faire comme si tous ceci n'était pas de ta responsabilité. Monsieur Wheeler.

 

C’était une provocation tout à fait rechercher et je n’étais pas peu fière de moi. Je le vis tourner au rouge, ce qui m’étonna sur le moment. Il ne s’était jamais emballer et son visage restait en général toujours neutre. Je n’avais jamais vu un sentiment négatif déformé ses traits et c’était quelque peu… effrayant. Je sentis à l’instant que s’il avait voulu s’énerver contre moi, j’en aurais pris pour mon grade. Il essaya néanmoins de rester de marbre, montrant à nouveau une maîtrise de soi quasi parfaite.

 
- Ne m'appelle pas comme ça ! Mon nom est Usui ! Tu entends Misa ?!! 

 

Je sentis sa phrase partir dans les graves, montrant qu’il n’était pas si maitre de lui-même. Il respira un bon coup, passant une main sur son visage ainsi que dans ses cheveux, s’arrachant quelques mèches blondes au passage. J’avais touché un point sensible… et je savais pertinemment que je n’aurais pas dû. Mais je voulais tout simplement lui renvoyer la balle, qu’il souffre autant que moi.

 
- Comprends-tu simplement ce que je ressens… ? demanda-t-il d’une voix basse, voilée de tristesse.

 

Je laissais mon regard valser entre les quatre murs de la chambre, quelque peu gênée. Pour dire vrai… je ne m’étais jamais demandé ce qu’il avait pu ressentir. J’étais persuadé d’être la seule à souffrir dans cette histoire, d’avoir été la seule à pleurer ce brusque changement dans ma vie. Je n’avais jamais pensé à lui, ni à un quelconque mal être de sa part.

 
- Tu ne sais pas ce que c'est... commença-t-il d’une voix brisée et basse. D’être abandonné étant jeune parce qu'on a décréter que l'on avait plus besoin de moi... et maintenant que Gérard n'est plus de ce monde... on revient me chercher comme si je n'étais qu'un fusible de rechange. Je m'étais habitué à ma vie de rebut et voilà qu'on me remet en haut de l'échelon comme un enfant derrière une vitrine qui ne peut rien faire par lui-même... "Sois simplement digne de ton nom"... murmura-t-il entre ses dents. Je n'ai jamais entendu pire stupidité que cela. 

 

Ses paroles débordaient de sincérité et de dégout pour sa propre existence. J’avais envie de le croire, de voir en lui un être innocent qui ne m’avait pas blessé de son plein grès. Je n’avais pas vu les choses de cette façon. Comment aurais-je pu l’imaginer d’ailleurs ? Je n’avais ni pouvoir ni argent et encore moins de titre, comment pouvais-je comprendre les problèmes liés à ça ? Toutes ses choses en rapport avec la renommée ne m’interpellaient pas du tout. Néanmoins, vu que cela concernait Usui, je me posais donc des questions.

 

Il revint à nouveau vers moi, attrapant mon visage au creux de ses mains, déposant de simples baisers dans mon cou, qui me firent tressaillir.

- Mais... qu'est-ce que tout ceci à avoir... avec nous? 

 

J’avais parlé sans réfléchir, me remémorant que j’étais toujours fâchée contre lui. Mais soit… La curiosité avait pris le dessus. Je sentis mes joues prendre une teinte rosée, j’avais l’impression d’avoir été prise la main dans le sac. Un sourire se dessina sur son visage, ce qui accentua mes rougeurs. Il se moquait de moi ? Je marmonnais en silence, essayant de comprendre ce que sa nouvelle vie pouvait bien à voir avec notre changement de relation. Après tout, qu’il s’appelle Takumi Usui ou Takumi Wheeler, il restait toujours la même personne pour moi. 

 
- C'est ce que j'aime chez toi Misa... tu es naturelle... tu n'es absolument pas corrompue par l'argent ni par la gloire... Tout ceci t'es futile... 

 

Il m’attira à lui, entourant mes épaules de ses bras et resta quelques instants sans bouger. Je le laissais faire, sans un mot attendant simplement une réponse à ma question.

 
- Je ferais n'importe quoi pour te protéger... même si je dois endurer cette minable vie pour l'éternité.

 

Je ne pus m’empêcher de lui en coller une. Il me regarda les yeux écarquillés, comme s’il venait de se prendre un court jus. Sa joue était rouge et marquée par une trace de doigts bien distincte. Il ne l’avait pas volé celle-là.

- Je ne t'ai jamais demandé ta protection à ce que je sache. J'ai toujours su me défendre seule, donc ne me prend pas pour une fille fragile, veux-tu. 

 

Il passa une main dans ses cheveux et je l’entendis rire, d’un rire cristallin. Il arborait un énorme sourire aux lèvres ne pouvant s’empêcher de continuer à rire.  Avais-je frappé trop fort ? Je commençais à me poser la question… Il se redressa, attrapant ma main dans la sienne, m’attribuant un sourire sincère qui eut pour effet de me couper le souffle.

 
- Je retrouve enfin ma Misa... Il s'interrompit un moment, plongeant ses yeux vert magnétiques dans les miens. Ses doigts caressèrent le dessus de ma main d’un geste doux et répétitif. Que dois-je faire alors... pour te montrer que mes sentiments pour toi n'ont pas changés ?

// Attention contenu mature ! //

 

J’eus un mal fou à déglutir, je sentis ma main me bruler là où ses caresses se faisaient de plus en plus présentes. Je ressentis son rapprochement d’une manière plutôt brusque, me faisait rater un nouveau battement de cœur.  Il se rapprocha de moi, plaquant mon corps contre le sien sans même me demander mon avis. Je n’eus le temps que de pousser un bref hoquet de surprise. Il entoura mon corps de ses bras robustes et je le sentis sourire, comme s’il était fier de lui. La chaleur de la pièce monta d’un cran et je ne pus m’empêcher de rougir. Que devais-je faire maintenant ? Je n’en avais pas la moindre idée…

 

Je sentis Usui passer une de ses mains sous mon t-shirt, caressant légèrement mon dos de son index. Je sentis mon échine frissonner, alors que mon corps sembla être pris d’un violent court-circuit. Je me lovais contre son torse, resserrant ma pression sur sa chemise dût à cette fourbe approche. C’était ça, la démonstration de ses sentiments ? Efficace…

 

Il continua sa perfide attaque, remontant de plus en plus, s’amusant à me faire frissonner de toute part. J’en avais la chair de poule et mon épiderme semblait me bruler sous ses caresses. Mon corps était vraiment traitre… Ce simple contact me liquéfia et je ne pus mentir en disant que son contact ne m’avait pas manqué. Mon souffle s’accéléra alors que je sentais une chaleur nouvelle s’installer au creux de mon ventre. Nos corps entremêlés me laissèrent le loisir d’imaginer de divines suggestions, qui se bousculaient déjà dans mon esprit. Ce manque était traitre… et bon sang, je fantasmais à nouveau sur cette relation idyllique.

 

Il souleva mon visage, d’une pression sur mon menton et son sourire taquin et charmeur m’empourpra encore plus. Je déviais le regard, le faisait rire. Il repoussa quelques mèches de mes cheveux qui se trouvait dès lors sur mon épaule et approcha son visage de ma nuque. Il mordilla ma peau laiteuse m’arrachant un soupire de plaisir. Sa main qui s’amusait dans mon dos, s’installa au creux de mes reins m’attirant contre lui d’une manière bien possessive. L’autre par contre, s’amusa à descendre le long de mon corps avant de se faufiler sous mon t-shirt par l’avant, titillant la peau sensible de mon ventre. Il dessina quelques cercles timides sur mon ventre, remontant par la suite pour s’amuser avec les contours de mon soutien-gorge. Je rougis férocement en entendant les paroles qu’il me chuchotait à l’oreille d’une voix sensuelle et dénuée de gênée. N’importe quelle femme aurait réagi à ses propos si …. Tentants. Il continua sa douce torture, mordillant le lobe de mon oreille, s’amusant de temps à autre à lécher mon lobe d’une manière tout à fait innocente. Je me sentais euphorique, ne sachant plus où tourner de la tête.

 

Il ne tarda pas à tirer le tissu en soie de mon soutien-gorge vers le bas, permettant alors à sa main de n’avoir plus aucun obstacle. Je sentis mes joues être prises d’une combustion instantanée quand il caressa mon sein d’une main habile. C’était chaud, agréable, terriblement bon… Je n’avais jamais été aussi gênée de toute ma vie et pourtant, au fond de moi je n’avais aucune envie d’arrêter ses actions. Je fermais les yeux, appréciant ses caresses, pinçant ma lèvre entre mes dents. Usui vint m’embrasser avec envie, mordant cette même lèvre que je torturais depuis tout à l’heure, approfondissant le baiser, le rendant passionnel. Sa langue caressa la mienne dans un geste désespéré, alors qu’il me transporta sans aucun mal sur le lit, m’étendant dessus d’une douceur inégalable.  Entre deux baisers, il me retira mon t-shirt d’un geste habile et mon soutien-gorge prit le même chemin quelques secondes plus tard. J’étais donc à moitié dévêtue, en dessous de lui. J’essayais pour ma part d’être aussi active que lui dans les ébats, mais c’était plus compliqué… La timidité me rendait maladroites et mon inexpérience n’aidait pas. Je réussi tout de même à lui retirer sa chemise, non sans mal. Mes yeux se posèrent sur son torse parfait, aux muscles sculptés et je ne pus m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure. Il était magnifique… et bon dieu, terriblement attirant. J’avais l’impression de le voir pour la première fois de cette manière, pourtant je connaissais cette partie de son corps par cœur. A tel point que j’aurais pu en dessiner les contours les yeux fermés. Mais quelque chose changeait radicalement l’ambiance… Cela allait arriver… Je le sentais et l’attendais avec impatiente.

 

Usui plaqua à nouveau ses lèvres contre les miennes, me dérobant un baiser fougueux, passant ses bras autour de mes épaules, m’obligeant à me blottir complètement contre lui. Je sentis sa chaleur corporelle passer au travers de moi et j’imaginais que la mienne devait lui paraitre aussi douce et agréable. Je passais timidement mes bras autour de sa nuque, appréciant son contact, laissant mes mains parcourir son dos large, aux muscles saillants. Il était vraiment bien foutu…

 

Je me mordais à nouveau la lèvre, retenant un soupire de plaisir, rougissant à nouveau à ma réaction. Je n’étais même pas sûr de pouvoir être plus rouge que maintenant. Je sentais ma poitrine se compresser contre son torse et une chose me fit tressaillir jusqu’au plus profond de mes entrailles. Je sentais distinctement au travers de son pantalon, une bosse se former au niveau de son bas ventre, signe de son irrémédiable envie pour moi. C’était certes un peu gênant, mais terriblement flatteur. Nos baisers continuèrent pendant de longues minutes, si le temps pouvait s’arrêter, se figer…

 

Les mains d’Usui se baladèrent à nouveau sur mon corps, titillant mon ventre avant de s’arrêter à l’extrémité de mon pantalon, ne tardant pas à le déboutonner, le retirant quelques instant plus tard. Je sentis ses mains caresser mes cuisses, alors qu’il me dénudait, me faisait frissonner de tout mon être. Il s’amusa à nouveau à me mordre le coup, m’arrachant quelques soupires de plaisir. Sa main vint tout naturellement se poser sur mon intimité, me caressant d’une manière douce et punaise… si irrésistible. Je sentis mon corps être pris d’une violente secousse, alors que ses doigts continuèrent cette douce torture. Je mordais ma lèvre plus fort, empêchant un énième gémissement de plaisir. Je posais également ma main sur son entre jambe, caressant timidement cette bosse présente sous son pantalon. Son visage se crispa de plaisir sous mes caresses, m’incitant à continuer. Je déboutonnais son pantalon, glissant mes doigts à l’intérieur, tâtant pour la première fois son membre à travers le fin tissu de son caleçon. Je déglutis face à cet énorme chose dans ma main, me sentant quelque peu prise de panique. C’était… énorme… Usui continua ses caresses, me faisant presque oublier mes préoccupations pendant un instant. J’essayais de mon côté de lui donner également du plaisir, caressant son membre d’un geste timide et peu expérimenté. Mais cela lui faisait de l’effet, je le sentais au travers de ses palpitations entres mes doigts.  

 

Il retira son pantalon lui-même, sachant pertinemment que je n’aurais pas oser le faire moi-même. Son regard s’encra dans le mien, alors qu’il m’adressa un sourire adorable et confiant. Ses doigts caressèrent ma joue d’un geste tendre et affectif, alors que ses lèvres se posèrent à nouveau sur les miennes. Je l’entendis me murmurer qu’il serait doux et que si quoique ce soit n’allait pas, je n’avais pas lui dire. J’avais confiance… confiance en lui. Il retira nos derniers vêtements, collant mon corps contre lui, cherchant à tâtons l’entrée de mon intimité. Les premières secondes furent plutôt compliquées et ce fut une forte douleur qui domina l’ensemble de mon corps, me faisant griffer mon partenaire au dos d’une manière plutôt sauvage. Usui recouvrit mon visage de baisers, laissant mon corps s’habituer à cette toute nouvelle sensation. Il débuta des vas et viens, remplaçant peu à peu la douleur par un pique de plaisir croissant. Je gémissais de plus belle, passant mes bras autour de sa nuque, ne sachant comment réagir à cette vague de sensation uniques. La vérité m’apparut alors tellement claire et limpide. J’avais été idiote de croire qu’il m’avait remplacée, rejeter. Cette femme n’aurait jamais cela… Rien des sentiments que me procurait à présent mon amant. J’étais la seule, maintenant et pour toujours…

{ PV Narrateur }

 

A l'aéroport de Tokyo, les gens s'activaient, se pressaient et courraient dans tous les sens, telle une ruche en pleine action. Le temps était à son point culminant d'effervescence, et au milieu même de la salle d'attente quelqu'un semblait plus calme que n'importe qui. Un énorme sourire naquit sur son visage alors qu'il portait à ses lèvres un énorme cigare, certainement très cher. Son rendez-vous était dans plus de trente minutes, il avait le temps... Après tout, cela faisait presque plus de dix ans, qu’il n’était pas revenu sur le territoire. Il avait bien encore cinq minutes de plus à perdre…