Chapitre 3 - Kaichou wa maid sama

Et voilà le chapitre 3, bien à la bourre comme d'habitude ^^"
J'essaye de faire le 4 le plus vite possible :3
A bientôt mes petits loups !

Et n'oubliez pas les commentaires, ça remplit toujours ma jauge de motivation !

PV Misaki } 

 

Je m’assis un moment sur le banc dans le vestiaire des employés, l’eau dégoulinant encore de mon visage. J’avais essayé de me calmer en passant de l’eau fraiche sur moi, mais sans résultat. Ma frustration et ma colère ne daignaient pas à disparaitre. J’étais fichue… Comment avais-je pu envoyer bouler un client ? Surtout qu’il n’y était pour rien.

 

Je trainais des pieds et tirais la tronche depuis ce matin, il avait raison. Mais j’avoue que l’entendre de sa bouche me fit un sacré choc. D’ailleurs, il aurait pu éviter de me le faire remarquer à haute voix devant toute la clientèle. Mais l’histoire ne s’était pas arrêter là. A sa remarque, j’avais simplement tourné les talons en souriant de plus belle, chose qu’on évite de faire dans le commerce… Quand on est contrarié, on est censé le garder pour soi-même. En entendant mon soupire, le client attaqua de plus belle me disant que je n’avais rien à faire ici si je n’acceptais pas ses commentaires et que j’étais la pire serveuse qu’il n’ait jamais vu. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase… Je me tournais vers lui, ignorant les regards inquiets de la part de mes collègues et déversait ma colère sur lui. Toute ma colère… même celle qui ne lui était pas destiné… Je sentis tout les regards de la salle sur moi, alors que j’essayais de reprendre mon souffle après avoir hurlé pendant au moins deux bonnes minutes. Bon sang j’avais honte… Je sentis les yeux exorbités de ma patronne à l’autre bout de pièce, alors que le client restait statique, aussi calme qu’une petite souris devant un chat affamé. La grosse boulette… Je faisais demi-tour et me dirigeait vers la cuisine sans lancer un regard à quiconque. J’atteignis rapidement la plate forme de travail et posais mes mains dessus, essayant de remettre mes idées en ordre. J’entendis Satsuki s’excuser platement au client pour mon comportement envers lui. Je fermis les yeux et me mit à compter dans ma tête afin de ne penser à plus rien.

 

Je sentais la boule dans mon estomac devenir encore plus grosse et une envie de pleurer me prit aux tripes. J’avais mal agis je le savais… Mais je n’y pouvais rien. J’avais toujours été ainsi, à cacher toutes mes émotions et le jour où un trou se perse dans ma carapace, tout vole en éclat et j’éclate. Je me sentais si mal…

Une petite voix se fit entendre à l’autre bout de la pièce, ce qui me fit sursauter. Je redressais rapidement la tête et passait une main sur mes joues humide… mes larmes étaient vraiment des traitresses… J’avais l’air ridicule. Satsuki, ma patronne, s’approcha de moi d’un pas nonchalant. Son regard était dénué de sentiments, elle n’avait pas l’air en colère mais n’était pas ravie non plus. Chose plutôt rare chez cette petite femme. Elle avait toujours été une vraie pile électrique, toujours de bonne humeur et adorant par-dessus tout se faire des films romantiques avec ses serveuses, qu’elle considérait toutes comme de sa famille. J’avais l’impression qu’elle venait mettre fin à quelque chose… surement à mon contrat de travail. Et cette pensée me fit mal, comment allais-je faire si je ne travaillais plus ici ? Qui aiderait ma mère à payer toutes les factures et les dettes… Je serais inutile et cette idée me fit tressaillir. Satsuki s’assit sur un tabouret non loin de moi et attendit quelques instants avant de prendre la parole.

- Misa… Qu’est-ce qui ne va pas ? Sa voix était douce et dénuée de colère, ce qui me rassura et me fit me sentir encore plus coupable.

Je suis vraiment désolée Satsuki… Je n’ai pas d’excuse… Ma voix fut tremblante et je fixais le sol gênée par cette situation.

Satsuki se releva et s’approcha de moi, posant sa main sur ma joue, m’obligeant à la regarder dans les yeux. Elle me fit un sourire et ma boule d’angoisse disparut aussitôt. Sa main était douce… douce et froide. C’était une vraie main maternelle qui préférait rassurer que punir. Une mère compréhensive et réconfortante. A ce moment, je me sentis mieux. Elle n’était pas là pour me passer un savon, elle voulait me comprendre et trouver une solution avec moi. J’avais énormément de chance de travailler avec des gens aussi fantastiques. Son sourire s’étira et sa main caressa ma joue, d’un signe d’affection.

Je ne veux pas me mêler des choses qui ne me regarde pas Misa... mais sache que si tu as besoin de parler je suis là pour t'écouter. Et puis... tu devrais peut-être éclaircir les choses avec lui. Cela te fait plus de mal qu'autre chose... Penses-y. Reposes-toi un moment. Prends ta pause, cela te fera du bien.

Elle tourna des talons et sortit de la cuisine me lassant seule avec mes pensées. Je compris alors ce qu’elle venait de dire et me sentit encore plus honteuse que cela se remarque autant… Satsuki était une femme intelligente et me connaissait bien. Et puis… mes sentiments pour cet idiot ne semblaient être un secret pour personne… J’étais la seule à le renier enfaite… J’étais vraiment bornée enfin de compte.

Maintenant vous savez tous pourquoi je me retrouvais dans le vestiaire en pleine après-midi et en rogne contre moi-même. Le client n’était en aucun cas fautif de ma colère, j’étais la raison et je le savais. Certes cet idiot y était aussi pour quelque chose… Satsuki avait raison, je devais mettre les choses au clair et le plus vite serait le mieux. Mais le vrai problème était comment faire ? Cet alien stupide arrivait toujours à me faire oublier la raison pour laquelle j’étais venue à lui. De plus, il ne viendrait surement pas me voir avant un moment, vu la façon dont je l’avais repoussé ce midi. Et il était hors de question que ce soit moi qui aille le voir… J’étais bien trop fière pour ce genre de choses…

Je finissais simplement par soupirer, me voilà à nouveau revenue au point de départ. Les choses n’allaient pas être simples à régler. Puisque Satsuki m’avait dit de prendre une pause, c’était ce que j’allais faire. J’ouvris mon casier et sortit mes habits, les posant délicatement sur le banc à côté de moi. Je m’étirais un moment, afin de faire disparaitre les tensions au niveau de mon cou et fit descendre la fermeture éclair de ma robe de maid, afin de la retirer avec précaution. Je devais vraiment faire attention à cette robe. Elle n’était pas à moi et puis c’était un modèle unique que Satsuki avait crée spécialement pour son café. Je la mis sur un cintre et refermait la fermeture éclair en la défroissant. Elle avait l’air comme neuve et j’en fus fière de moi. J’aurais au moins le mérite de me dire que je prenais soin des du matériel de travail. Je mis la robe dans mon casier et le refermais avec mon cadenas et le mon code privé. Je pris mon pantalon de seconde main et l’enfilais rapidement en même temps que mes chaussettes. Je pris mon t-shirt dans mes mains et le retournait pour pouvoir le mettre. Mais avant que je n’aie le temps de l’enfiler, la porte des vestiaires s’ouvrit…

{ PV Takumi } 

 

Bon, maintenant je devais trouver où Misaki avait bien pu se cacher. Elle n’était pas en salle et la cuisine était déserte. Il n’avait plus qu’un endroit à fouiller, les vestiaires. Elle était sûrement allée s’enfermer là-bas pour broyer du noir après sa bourde avec son client. J’avais d’ailleurs bien envie de savoir la raison de sa colère. Mais je savais pertinemment que les explications ne viendraient pas de Misaki elle-même. Il fallait déjà qu’elle veuille me parler pour ça… Et ça, c’est une autre histoire. J’avançais vers la porte des vestiaires, entendant les autres maid faire un jeu avec les clients, afin de détendre l’atmosphère qu’avait causé Misaki quelques minutes avant. En voyant les têtes d’Aoi et de Satsuki les choses ne s’étaient sûrement pas passées au milieu d’un champ de coquelicots… Et puis j’étais bien le premier à savoir que Misaki quand elle s’énerve, elle n’y va pas de main morte… ma tête s’en souvient encore. Arrivé devant la porte, j'attrapais la poignée la poussant vers le bas pour l'ouvrir, sans imaginer ce que j'allais trouver derrière. Quoi donc me demanderez-vous ? ... Et bah...

Mon sang ne fit qu’un bond. Certes, j’avais déjà rêvé de ce genre de scène, mais jamais je n’aurais cru avoir la chance de le voir… Ne me traiter pas de pervers, moi au moins je l’avoue ! Et puis … qui n’en aurait pas. Et puis, regarder moi ce canon ! J’avais déjà du mal à rester stoïque en temps normal, mais alors là. L’ange et le démon sur mes épaules se disputaient sur le fait de se jeter sur Misaki ou de rester le plus courtois possible. Je les entendais à peine… Elle tourna la tête vers moi et j’attendis le coup fatal avec appréhension. Mais au lieu de ça, elle rougit sans rien dire, comme si elle avait oubliée qu’elle se trouvait devant moi en soutien gorge… Rouge cerise, une couleur qui lui allait particulièrement bien d’ailleurs. Par pure reflex, je me pinçais doucement le lèvre inférieure, son corps était totalement divin : la petite courbe de ses hanches, son petit ventre plat et cette poitrine proportionnée là où il fallait… bon sang, je passe pour un pervers, mais impossible de détacher mes yeux de ce corps splendide…

Usui... sa voix se fit timide et hésitante. Mais je m’attendais au pire dans les secondes à venir.

Bon vas-y tu peux me frapper, je suis prêt à mourir, maintenant que je suis comblé. Je rougis de plus belle et détachait à contre cœur les yeux du corps de Misaki, regardant le mur pour essayer d’oublier mes pensées malsaines. Ma main n’avait pas bougé de la poignée et j’étais prêt à la refermer à n’importe quel instant, surement pour éviter un objet volant d’ailleurs… Ce fut d’ailleurs l’idée qui me traversa l’esprit, refermer la porte et m’excuser ensuite, quand elle serait habillée. Mais elle ne fut pas du même avis…

Non attend. Je... j'aimerais te parler...

Elle fit un pas rapide en avant et m’agrippa le bras, faisant en sorte qu’il soit collé contre elle… dire que la paume de ma main touchait la douce peau de son ventre… C’en était trop pour un pervers de ma catégorie. Je n’arrivais plus à réfléchir comme un véritable gentleman. Je refermais la porte derrière moi et m’avançait faisant en sorte qu’elle soit collée contre le mur devant elle. Ses petits yeux marron s’écarquillèrent comme un lapin hypnotisé par les phares d’une voiture.

Personne ne t'as qu'il était malsain de tenter le diable Misa...

Ses joues se tintèrent d’un rouge vif. Elle était à croquer. Elle comprit peu à peu où je voulais en venir et me repoussa se mettant dos à moi. J’éprouvais tant de choses pour elle… comment pouvait-elle les ignorer ? Je m’approchais lentement afin de ne pas l’effrayer et la pris dans mes bras, posant mes mains sur son ventre, m’amusant à caresser cette petite partie de son corps, si douce et si chaude.

 

Tu me rends tellement fou Kaichou...

Je me rendis compte de mes propres sentiments dans mes mots et me sentit presque un peu gêné. Je sentis son petit cœur battre à cent à l’heure, alors qu’elle déglutit difficilement, montrant qu’elle n’était pas indifférente à mes paroles. Enfin de compte, elle était juste timide et très bornée aussi je vous l’accorde. J’étais heureux de cette nouvelle intimité qui m’était donné, savourant ces quelques instants comme les plus précieux de ma vie. Si elle était complètement indifférente, elle ne me laisserait même pas l’approcher et m’aurait surement déjà arraché les yeux. J’avais encore mes chances… Je continuais de faire des ronds sur son ventre avec mon index et sentit qu’elle avait la chair de poule. Comment voulait-elle me faire croire que je ne lui faisais rien ? Il fallait qu’on en discute et si après tout ça elle ne changerait pas d’avis… Je laisserais tomber pour de bon.

Je stoppais mes caresses sur son ventre et soufflais sur sa nuque le faisant trésaillir, ce qui me fit rire. Elle était vraiment prévisible et mignonne comme tout.

Alors Misa, que voulais-tu me dire ? Je lui sortis la voix la plus sensuelle que j’avais en rayon.

Je...

Et puis, plus rien… Un téléphone qui vivre, Misaki qui s’empresse de lire le message, un visage qui se crispe, des larmes qui se forment…

 


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Commentaires: 4
  • #1

    Num Num (jeudi, 28 mai 2015 17:52)

    Coucou, :)
    Cela fait longtemps que tu n'as pas posté de nouveaux chapitres... Donc je me disais que tu attendais peut-être que je t'envoie un message pour te rassurer: je te suis toujours et j'attends avec impatience le chapitre 4! :D

  • #2

    Angelina (dimanche, 31 mai 2015 23:40)

    Oui moi aussi j'attend la suite !! Je ne poste rien mais j'attend toujours tes chapitres !!

  • #3

    Ayumi (vendredi, 05 juin 2015 19:19)

    Merci beaucoup Num num et Angelina pour votre message :3
    J'ai fait aussi vite que j'ai pu >< lundi je me met de suite a la correction du cinq.
    N'hésitez pas à me laisser des messages ça me fait plaisir. Bisouilles à toutes les deux ^^

  • #4

    Hanna (lundi, 07 août 2017 19:20)

    Je suis entrain de relire je me souvenais plus du tout XD heureusement que je suis pas passé au chap 17 d'un coup haha

    Pauvre Usui, Misaki joue dangereusement avec ses hormones XD enfin il s'est bien rincer les yeux ce pervers :o