Chapitre 08 - L’académie Alice

Un nouveau chapitre rien que pour vous mes chers lecteurs <3

Et oui Natsume est un véritable bourrin, mais on l'aime pour ça XD

Merci pour vos commentaires adorable et vos lectures.

A bientôt :3

Après une conversation haute en couleurs, nos quatre jeunes héros optèrent tous pour un repos bien mérité. Ils saluèrent Kanha une dernière fois et montèrent les escaliers interminables de la maison des Hyuga. Natsume traînait des pieds, signe de mécontentement, Luca soutenait toujours Aoi qui était maintenant complètement exténuée et toujours assez déboussolée. Mikan, elle, fermait simplement le rang en silence. Ils entrèrent dans l’ancienne chambre d’Aoi et Natsume, qui faisait maintenant office de chambre d’ami. Luca aida Aoi à s’asseoir sur son ancien lit et Mikan se prélassa sans gêne dans le lit inoccupé. Natsume resta immobile devant la fenêtre de la chambre, la nuit noire reflétait bien l’état d’esprit de nos jeunes adolescents.

 

- Cette histoire n’a aucun sens.

- Natsume frappa du poing sur la fenêtre la faisant trembler, A qui le dis-tu… Je vais le tuer…

- Mikan se redressa, s’asseyant en tailleur sur le lit. Ne pouvons-nous rien faire ? Il s’agit tous de même de notre vie sentimentale, on devrait pouvoir faire quelque chose…

- Aoi frotta ses petits yeux fatigués, parlant d’une voix basse, Contre papa oui surement… Mais et tes parents, que disent-ils de tout cela ?

 

Mikan resta de marbre puis finit par se mettre en position fœtal sur le lit. Elle cala sa tête à l’intérieur de ses genoux répétant inlassablement les mots mes parents, comme si elle était en transe. Aoi regarda sa meilleure amie d’un regard penaud et se dirigea vers elle posant la paume de ses mains sur les joues de celle-ci. Mikan  la regarda se demandant ce qu’elle faisait, le regard de sa meilleure amie la rassura. Aoi étreint sa meilleure amie, finissant de la rassurer. 

 

- Je serai là demain pour ta rencontre avec tes parents, ne te tracasse pas trop pour ça.

- Merci Aoi.

 

Les deux jeunes filles se lancèrent un regard amical. Aoi se mit alors à bailler, se décrochant la mâchoire. On entendit Luca rire et Natsume se tourna vers eux.

 

- Y en a une qui tombe de sommeil.

- Aoi bailla à nouveau parlant la bouche encore entre ouverte, même pas vrai…

- Mikan sourit à la remarque d’Aoi, C’est vrai qu’il se fait tard, nous devrions aller nous coucher.

 

Aoi dormait déjà à moitié sur le lit, Mikan la mit sous la couette et se coucha à côté d’elle, secouant la cadette pour qu’elle lui laisse de la place dans le lit. Les garçons en firent de même dans l’autre lit en silence, ayant surement l’habitude de dormir ensemble depuis qu’ils sont jeunes. Luca posa sa main sur le bouton de la lampe de chevet.

 

- J’éteins. À demain. Il éteignit la lumière et se positionna correctement dans le lit, à l’aise.

- Aoi lui répondit d’un bâillement sonore. Bonne nuit.

-Bonne nuit les filles.

- Faites de beaux rêves.

- On entendit un soupire et un grognement, Vos gueules !

- Luca rigola mettant un coup de coude discret à son meilleur ami, Traduction, Merci toi aussi.

 

On entendit le lit des garçons grincer, un bruit sourd et Luca se mit à geindre, comme s’il venait de se prendre un coup. Aoi et Mikan eurent un fou rire, sachant très bien ce qu’il venait de se passer. Natsume avait frappé Luca pour qu’il se taise. Mikan en avait mal au ventre de rire. D’un coup, elle se prit un coussin en pleine figure ce qui coupa net son fou rire. Un sourire amusé s’étira sur son visage et elle attrapa le coussin entre ses deux mains, prête à en découdre.

 

- Vous voulez jouer à ce petit jeu ? … Aoi et Mikan se jetèrent sur le lit des garçons avec leurs coussins hurlant un slogan de combat, A l’attaque ! 

 

Une énorme bataille de polochon débuta. Les garçons se prirent des coups sous le fou rire des filles et ils ripostèrent comme ils purent. Bien que cela ne soit pas facile car ils étaient emprisonnés sous la couette et le poids des filles. Mais la tendance fut vite renversée car elles se retrouvèrent saucissonnées dans la  couette, complètement à la merci des garçons. Mais les fous rires ne tarirent pas, bien au contraire. La porte s’ouvrit en fracas sur une domestique affolée par les bruits.

 

- Quelque chose ne va pas ? La domestique semblait effrayée.

- Natsume soupira et prit son ton désintéressé habituel. Non Miko, tout va bien.

- La domestique fronça des sourcils n’étant pas dupe, mais referma tous de même la porte, leur accordant un regard soupçonneux. Bien Monsieur. Je vous laisse donc…

 

Quand Miko, la domestique, ferma la porte, Mikan et Aoi sortirent de sous la couverture des garçons. Elles pouffèrent de rire et filèrent dans leur lit sous les menaces de Natsume qui disaient les balancer par la fenêtre si elles ne se bougeaient pas le cul immédiatement. Elles s’installèrent et le rituel des bonnes nuits et autres formules de politesses commença à nouveau. Morphée ne tarda pas à tous les emporter dans ses bras.

 

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Quand il fut deux heures du matin, Mikan se leva au beau milieu de la nuit. Aoi lui avait malencontreusement mis un coup, ce qui l’avait réveillé en sursaut. Elle essaya de se rendormir mais n’eut aucune réussite. Elle soupira et se dit qu’en buvant un peu d’eau elle trouverait peut-être plus rapidement le sommeil. Et il était hors de question qu’elle réveille une domestique pour qu’elle la serve, elle allait le faire elle-même. Elle se redressa du lit et sursauta quand elle entendit Aoi marmonner. Elle venait de se retourner dans son sommeil et la couette était tombée au sol. Mikan sourit, voyant le visage serein et enfantin d’Aoi. Elle ressemblait vraiment à une petite fille à cet instant et cela fit craquer Mikan. Elle ramassa la couverture et la remit sur Aoi, la bordant. Elle sortit sur la pointe des pieds, faisant bien attention à ne pas se prendre les pieds dans un tapis ou dans des habits étalés au sol. Elle ne voulait surtout pas réveiller Aoi, Luca ou Natsume. Elle se promena dans les couloirs illuminés par les faibles rayons de la pleine lune qui traversaient l’immense baie vitrée. Elle se sentit un peu perdue dans ces immenses couloirs sombres et vides. Elle se perdit dans les photos de familles qui recouvraient les murs de la maison. Un énorme portrait composé de toute la famille Hyuga ornait l’un des murs. Aoi était encore un petit bébé, ses parents étaient heureux et amoureux, main dans la main. Il y avait aussi des oncles, des tantes et des grands parents dont Mikan ne connaissait même pas le visage. Mikan fut troublée par une personne qu’elle ne reconnu absolument pas. Elle s’approcha de l’image et reconnu ses yeux verts perçants, c’était Rué… Mais en ce temps il avait les cheveux noirs comme ses parents et ses cousins. Un trait physique de la famille Hyuga ? Elle se redit compte qu’il s’était donc teins les cheveux par la suite. Dommage, cette couleur lui allait beaucoup mieux, lui donnant un côté mignon et innocent. Mikan posa sa main sur un jeune homme aux yeux rouge feu, Natsume du haut de ses trois ans. Il était à croquer. Elle sourit se disant qu’il avait bien changé. Elle recula détachant ses yeux de la photo, soupirant de plus belle. Elle se sentait mal et complètement perdue. Elle allait devoir épouser Rué alors que son âme sœur n’était autre que Natsume. Elle se dirigea vers la cuisine, poussa la porte et entra dans la pièce totalement dans l’obscurité. Elle ouvrit le frigo, laissant la lumière de l’appareil électronique éclairer la pièce. Elle prit une bouteille d’eau et se retourna la laissant tomber au sol, surprise par Natsume qui se trouvait assis sur le rebord de la fenêtre ouverte.

 

- Tu es vraiment nouille toi… Il se redressa, attrapa a bouteille qui avait roulé vers lui et la remit dans le frigo. Il se tourna alors vers elle et la fixa.

- Mikan tâta son visage, J’ai quelque chose sur le visage ?

- Natsume attrapa sa longue queue de cheval entre ses doigts et joua un moment avec. Non, c’est la première fois que je te vois les cheveux attachés.

- Mikan rougit remettant sa queue de cheval en place comme s’il l’avait décoiffé, étant un peu trop gênée. Ah ça, c’est plus pratique pour dormir tous simplement.

- Un petit sourire pervers apparut sur le visage de Natsume et il s’approcha de Mikan. Pas que pour dormir…

 

Mikan ne comprit pas ses paroles, ni où il voulait en venir. Elle le regarda d’un air perplexe et ses joues se tintèrent d’un rouge sang avant que son cerveau n’eut le temps d’analyser la situation. Natsume venait de lui attraper le cou et de lui faire un beau suçon bien visible sur la nuque. Elle rougit encore plus, bien que cela ne soit surement plus possible et eut du mal à ne pas tomber dans les vapes. Elle gesticula dans tous les sens, ne sachant plus où se mettre et se demanda même si elle ne s’était pas rendormie entre temps… Encore un rêve érotique. Bon sang, elle était vraiment atteinte. Elle posa ses mains sur le torse nu de Natsume le repoussant sans être brusque, afin de ne pas lui faire penser qu’elle était contre ça. Elle ouvrit la bouche, intimidée, parlant d’une voix basse, presque d’un murmure.

 

- Natsume… Nous sommes fiancés…

- Natsume eut un rictus à cette phrase. Je m’en contre fiche. Je n’aime pas Luna ! Il la regarda alors dans les yeux et Mikan eut l’impression de voir le jeune homme qu’il était quand il avait encore huit ans. Et toi, tu es amoureuse de ce débi… Enfin de Rué ?

- Bien sûr que non ! Sa réponse fut un peu trop enthousiaste. Elle rougit baissant la tête vers le sol et joua un instant avec ses doigts ne sachant que répondre. Je… enfin, j’aime… elle resta silencieuse quand son regard rencontra celui de Natsume. Elle n’eut pas besoin de dire quoique ce soit, le sourire qui s’étira sur le visage du jeune homme, en disait long sur ce qu’il avait compris.

 

Elle se maudit alors d’avoir dit cela. Après tous, elle n’avait été qu’un passe-temps, un jouet. Et son sourire arrogant en disait long sur ce qu’il pensait. Il avait gagné haut la main et il devait être fier. Elle sentit sa vue se brouiller et ses yeux s’humidifier. Elle voulait se cacher dans le plus petit trou de souris qui puisse exister et ne plus jamais en sortir. Elle fit demi-tour et alla sortir de la cuisine quand elle sentit les bras de Natsume la retourner et la plaquer contre lui. Elle le regarda et il dévia son regard comme s’il était gêné et qu’il ne voulait pas qu’elle soit son visage. Elle ne comprit pas tous de suite mais sentit l’étreinte de Natsume se resserrer sur son dos. Elle l’entendit la traiter d’idiote d’une voix calme et rassurante, celle qu’elle appréciait tant, celle qui avait fait chavirer son cœur. Elle ne put s’empêcher d’éclater en sanglot. Tout ceci était trop, elle ne savait plus sur quel pied danser. Elle sentit le regard de Natsume sur elle et une de ses mains vint faire en sorte qu’elle redresse son visage, croisant son regard avec le sien. Elle avait honte de se montrer dans cet état, mais elle n’avait pas le choix. Elle ferma les yeux, trop honteuse pour supporter son regard enflammé et sentit un doux baiser sur un de ses yeux. Elle les rouvrit, étonnée et n’eut pas le temps de dire quoique ce soit que Natsume captura ses lèvres dans un baiser doux et sincère. 

 

Pendant un quart de seconde les choses parurent être complètement irréelles. Elle se laissa aller à son baiser, ouvrant la bouche afin de laisser leurs langues se rencontrer à nouveau. Natsume ne prit pas la peine de demander ou de s’interroger lui-même, qu’il captura sauvagement la langue de sa partenaire pour l’embrasser d’un baiser torride. Mikan en eut presque le souffle coupé et dut s’accrocher à lui afin de ne pas tomber au sol. Ses jambes flageolaient dû à toute cette excitation qu’elle ressentait, elle ne pouvait que rêver. Le baiser dura une éternité, enfin c’est ce qu’elle cru. Quand ils eurent terminé, Mikan eut le souffle court et Natsume arborait un sourire discret sur son visage. Mikan fut intimidé, mais en sentant la main du jeune homme sur sa nuque, là où sa marque était déposée, chose qui le rendait fier d’ailleurs, elle sentit des frissons de plaisir. Puis elle comprit… Tout était partagé, bien qu’il soit trop têtu pour l’avouer. Un nouveau baiser députa, celui qui montrait un amour partagé et sincère.

 

La porte de la cuisine s’ouvrit en grinçant, mais nos deux tourtereaux ne l’entendirent même pas, trop occupés à s’avouer leur flamme. Kanha regarda son fils et sa future belle fille, chose qu’elle aimait à penser, un énorme sourire aux lèvres. N’avait-elle pas dit qu’elle ferait tous afin que ses deux adorables jeunes filles soient avec l’homme de leur rêve ? Elle ferma la porte, heureuse comme une enfant à qui on vient de donner son premier bonbon et monta les marches de la maison sans faire de bruit. C’était au tour de Luca et Aoi. Elle se dirigea vers la chambre de sa fille et regarda Aoi et Luca dormir comme des loirs. Ces deux-là étaient faits pour s’entendre. Elle sourit et sortit de sa poche une adorable petite bestiole couleur crème. Elle la caressa de son doigt, chose qui rendit le petit hamster très heureux. Elle se promit d’ailleurs qu’elle demanderait pardon à sa fille, un jour…. Si elle apprend que cette histoire vient d’elle, cela va de soit. Elle entra dans la chambre à pas de loup et déposa la bestiole sur la couette de sa fille, avant de filer derrière la porte, prête pour son plan. Le petit hamster ne comprit pas tous de suite ce qu’il devait faire, il commença à faire sa toilette, chose la plus adorable du monde et huma l’air de ses petites narines de rongeur. Il sentit l’odeur d’Aoi et couina de contentement. Cette petite bestiole adorait les câlins et le contact humain. Il se mit à gambader sur le lit et trouva une ouverture pour se faufiler en dessous, ce qu’il fit immédiatement. Kanha se mit à rire et à faire le décompte. Trois… Deux… Un… Zér…

 

- Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, Aoi se leva d’un bond comme si elle avait été piquée pendant son sommeil. Elle hurla à s’en briser la voix ce qui réveilla Luca. Il avait une tête d’endormit mais c’était mis en position de défense en entendant sa bien-aimée hurler.

- Il se dirigea vers Aoi qui vint immédiatement se caler contre lui, pour son plus grand bonheur. Il caressa la douce chevelure noire de sa belle et prit une voix un peu plus calme essayant de la rassurer. Aoi, qu’est-ce qui se passe ?

- Elle renifla,  tous de même un peu plus rassurée et s’agrippa au t-shirt de Luca. Il y a une bestiole… Dans mon lit…

 

Luca comprit alors la situation. Depuis toute petite, Aoi avait toujours eu une peur bleue des rongeurs, que cela soit des souris, des rats, des cochons d’inde ou des hamsters. Il demanda quand même comment cette bestiole était arrivée jusqu’à son lit. Il souleva la couette, laissant Aoi se calmer sur son lit à lui et regarda le petit hamster crème, effrayé par les cris de sa jeune maitresse. Il tendit sa main au petit rongeur qui vint se blottir dedans et l’apporta à Aoi, qui avait repris ses esprits.

 

- Luca s’assit à côté d’elle et lui montra la petite bestiole dans sa paume, Tu connais cette petite bête ?

- C’est Pouik, le hamster de maman… elle se sentit alors honteuse de tous ce cirque pour un simple hamster. Pardon Luca

- Il lui sourit et prit sa main dans la sienne. Y a pas de mal Aoi, je serais toujours là pour toi et ça peut importe le motif.

 

Elle le regarda les joues rouges et se sentit heureuse de cette déclaration. Leur proximité était telle, qu’ils n’étaient plus à quelques centimètres l’un de l’autre. Aoi sentit son cœur battre la chamade, sentant le souffle du blondinet sur son visage. Si près… et pourtant pas encore assez. Aoi ferma les yeux, gênée et elle sentit le souffle de Luca se rapprocher encore plus, tandis que sa main serra la sienne un peu plus fort. Encore deux centimètres…

 

- Bon vous vous bougez ou je vous pousse ?

 

Aoi et Luca sursautèrent et regardèrent vers la porte d’entrée de la chambre. Natsume se trouvait accosté contre le contour de la porte, alors que Mikan le fusillait du regard. Si le regard aurait pu tuer, Natsume se trouvait dans une mare de sang en ce moment. Luca et Aoi rougirent et se lâchèrent la main, s’éloignant un peu l’un de l’autre. Il est vrai que le cri d'Aoi avait dû alerter toute la maison, tous à l'heure...

 

- Natsume !! T’es pas croyable, ils y étaient presque, cracha Mikan en frappant son petit ami sur le bras.

- Celui-ci soupira, n’ayant, bien entendu, pas sentit son coup. Bah quoi ? Ce n’est pourtant pas difficile de faire ça !

 

Il attrapa Mikan par le menton et posa ses lèvres sur les siennes un cours instant. Mikan tourna au rouge vif alors que Luca et Aoi écarquillèrent leurs yeux en voyant cette scène. Mikan frappa Natsume en le traitant de tous les noms, alors que celui-ci arborait un sourire victorieux sur ses lèvres.

 

Le temps semblait être doux en ce moment, mais le lendemain il promettait de leur réserver de nouvelles surprises…