Chapitre 17 - Kaichou wa maid sama

*lance des confettis sur elle même

Hé bas, punaise demain c'est la fin du monde °° 

J'ai enfin réussi à écrire ce chapitre. 

Je vous l'avoue, il a été compliqué à rédigé... J'ai du mal à me remettre dedans... 

Mais je compte bien finir l'histoire de Misaki et Takumi. 

Je vous dis à bientôt pour le prochain chapitre ! 

Bisous mes loulous ♥ 

{ PV Narratrice } 

 

La jeune femme aux longs cheveux lilas tournoya dans sa magnifique robe blanche, un grand sourire aux lèvres. Sa longue traine s’enroula autour de ses fines chevilles, alors que les deux domestiques la priaient de ne pas bouger pendant les retouches. Mais la jeune femme se fichait pertinemment de leur dires, descendant du petit marche pieds que les domestiques avaient installés devant le grand miroir. La jeune maîtresse de maison sautilla sur ses jambes, s’accrochant aux bras de son père qui s’était installé non loin pour participer aux essayages de son enfant. Après tout, chaque père se devait d’être présent pour le plus beau jour de la vie de leur enfant, même si celui-ci lui semblait complétement ridicule et vide. La jeune femme serra le bras de son père contre elle, alors qu’elle arborait un sourire éclatant, un léger rire s’échappant de ses lèvres.

 

- Alors papou, qu’en penses-tu ? dit-elle en tournoyant à nouveau sur elle-même tel un mannequin.

- L’homme au visage rondouillet ne put s’empêcher de sourire, une certaine fierté à voir sa fille si magnifique dans cette robe blanche. Tu es splendide ma chérie.

 

Il le pensait vraiment et pourtant au fond de lui, il l’aurait trouvé encore plus rayonnante si son visage affichait le même air amoureux que l’était ce symbole d’union. La jeune femme leva le menton, fière et heureuse de la réponse de son paternel avant de s’avancer à nouveau vers le marche pieds, acceptant enfin les lamentations des domestiques qui soupirèrent de joie. Le vieil homme gratta son menton, passant ses longs doigts dans sa barbe blanche et soupira en fermant les yeux. Sa fille le remarqua tout de suite et se tourna vers lui un regard interrogateur. L’homme n’eut plus d’autre choix que de répondre à la question silencieuse de sa fille.

 

- Es-tu sûre de ce que tu fais, Inori ? demanda l’homme une voix à la fois grave et chaleureuse.

 

La jeune femme leva les yeux au ciel, avant de soupirer d’exaspération. Son père savait pertinemment que cette réaction capricieuse était entièrement de sa faute. Après le décès de sa tendre femme, il avait choyé et gâté Inori à tel point qu’il cédait à toutes les demandes de son enfant, même aux plus grotesques. Et dieu seul sait qu’il n’y avait pas eu plus ridicule que cette demande-là. Pourquoi du jour au lendemain vouloir épouser un homme qu’elle ne connaissait même pas ? Alors qu’elle avait fait le même caprice quelques années auparavant pour avoir le droit de choisir un homme elle-même, sans mariage arrangé. C’était grotesque et son père était plus que perdu dans tout cela. Surtout … qu’il était persuadé que le cœur de sa fille était déjà pris par quelqu’un d’autre.

 

Il lança un regard à son enfant qui ne répondit même pas, elle tapa du talon plusieurs fois sur le marche pied d’un air irrité. Le paternel savait qu'avec cette réaction, il n’aurait rien à tirer de son enfant. Elle était butée, comme sa mère… Il soupira à nouveau, se levant du canapé à l’angle de la salle et s’approcha de sa fille qui ne se tourna même pas pour voir son père.

 

- J’ai un rendez-vous important avec un ancien collègue, ma chérie. Si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver, termina le vieil homme en s’excusant pour annoncer son départ.

 

Les domestiques se courbèrent pour saluer leur maitre alors qu’Inori croisa ses bras au-dessus de sa poitrine, remuant simplement la tête de haut en bas pour dire qu’elle avait bien compris. Elle entendit les pas de son père se diriger vers la porte jusqu’à ce qu’il sorte, n’entendant plus que les domestique s’affairant à terminer les dernière retouches de sa splendide robe de mariée. Elle soupira à nouveau, levant son poignet droit vers son visage, caressant la bague qui se trouvait à son auriculaire droit. Elle ne l’avait jamais retiré, gardant cet objet comme un symbole. Symbole qui avait peu à peu évolué avec la rancœur. Son visage de porcelaine fut rapidement remplacé par une moue triste et coléreuse, avant qu’elle ne ferme les yeux pour contrôler les sentiments qui s’entrechoquaient en elle.

 

- La vengeance est un plat qui se mange froid…. Un plat que je vais déguster lentement pour le reste de mes jours… Misaki Ayuzawa…

 

Non loin de là, dans une autre pièce du manoir des Kanachi, le père d’Inori s’installa confortablement dans son grand sofa en cuir. Il poussa un soupir las et fatigué, avant de lancer un regard à un cadre doré qui n’avait pas bougé depuis de longues années. C’était une splendide photo de sa défunte femme et d’Inori encore enfant, elles se trouvaient au parc, assises dans l’herbe fraiche et verdoyante, alors qu’elles attribuaient un sourire éclatant au photographe. Ce fut l’un des derniers souvenirs de sa femme, avant qu’un horrible cancer ne l’emporte quelques années plus tard. Il fit courir l’un de ses longs doigts sur le visage rayonnant de sa femme avant de se masser les tempes, pris d’un léger mal de crâne. Tout ceci n’était plus de son âge, il se faisait bien trop vieux…

 

Trois coups à la porte le firent sursauter, alors qu’il essayait de reprendre son air serein et jovial. Il pria à la personne d’entrer et une jeune domestique se pencha en avant saluant son patron avant d’annoncer que le rendez-vous du père de famille était arrivé. Le maître de la demeure remercia la jeune femme, demandant à faire entrer son invité. La domestique prit congé, laissant entrer un homme d’une bonne quarantaine d’année, les cheveux foncés coupés courts, un beau costume clair à la cravate détaché. Son sourire était jovial et il entra d’un pas assuré, saluant le père d’Inori d’un geste de la main avant de prendre la parole.

 

- Toshio, mon vieil ami, s’exclama l’homme qui s’assit sur la chaise en face du bureau, sous la demande du maître de maison. Que me vaut l’honneur de ton appel ?

 

Le plus jeune aux cheveux foncés, arbora un sourire taquin, qui disparut au soupir du plus vieux. Il haussa les sourcils en lançant un regard vers son ancien camarade de classe.

 

- Je suis là pour te parler de choses plutôt sérieuses, Sakuya, expliqua le dit Toshio en lançant un regard vers le cadre photo.

- Je présume que quand tu m’appelles par mon prénom et non par mon surnom de collège, je dois m’attendre au pire, plaisanta l’invité en essayant de détendre l’atmosphère.

 

La plaisanterie eut au moins l’effet escompté, arrachant un sourire au plus vieux, alors qu’il tirait d’un tiroir plusieurs photos qu’il déposa sur le bureau, en face de son invité. Le dit Sakuya se pencha en avant, fixant les photos l’air béat pendant plusieurs instants. Ses yeux décrient plusieurs émotions, passant par une tristesse infinie, une joie immense et finissant à nouveau par une mimique douloureuse. Il dévia le regard des morceaux de papier, comme si ceux-ci pouvaient lui ôter la vue. Il ouvrit la bouche, le menton tremblant alors qu’il peinait à trouver ses mots.

 

- C’est fou ce qu’elle ressemble à sa mère…

- Physiquement, surement. En caractère, c’est tout toi par contre, affirma le maître de maison en déposant de nouvelles photos. Ma fille prend un mauvais chemin et tu sais pertinemment que je ferais n’importe quoi pour elle. Et j’ai besoin de toi Sakkun.

- Sakuya se tourna vers lui les yeux levé au ciel, comme si c’était la chose la plus stupide que l’on lui ait dit. Besoin de moi ? Je ne pourrais t’apporter aucun soutien Toshio. 

- Bien sûr que si. Ton nom sera forcément utile, dit-il en se levant de sa chaise, marchant doucement vers son vieil ami. Il posa une main sur l’épaule de celui-ci, qui continuait de regarder les portraits d’une jeune femme d’un air penaud. Tu pourrais alors te racheter, d’une certaine manière…

 

L’invité haussa des épaules, peu convaincu par les dires de son camarade… mais après tout il pouvait toujours entendre ce qu’il avait à dire. Il n’avait plus rien à perdre…

 

PV Misaki }

 

J’étendis mes bras pour me prélasser, frappant malencontreusement quelque chose de la main. J’ouvrais péniblement les yeux, alors qu’un grognement parvint à mes oreilles. Je ne pus m’empêcher de rougir alors que je posais mes yeux sombres sur la silhouette d’Usui, encore endormi. Il étendit les bras vers moi, enlaçant ma taille en soupirant avant de se blottir contre moi, comme si je n’étais qu’un oreiller à câliner. Je sentais mon épiderme prendre une nouvelle teinte rouge alors que les images de la nuit dernière me revenaient en tête. Pouvions-nous dire que nous étions réconciliés ? En tout cas, je sentais le poids sur mon cœur se desserrer petit à petit… bien qu’au final le problème n’était absolument pas réglé. Usui… enfin, Takumi restait toujours fiancé à une autre femme et cela bien qu’il dise n’aimer que moi. Je ne pus m’empêcher de pousser un soupir, confuse et perdue, ce qui eut pour effet de réveiller l’alien aux cheveux d’or. Il ouvrit une paupière en baillant, me serrant davantage contre lui, blottissant sa tête entre ma poitrine encore dénudée.

 

- Bonjour ma Misa, lança-t-il d’un air enjoué et d’un sourire charmeur et heureux.

- Je laissais l’une de mes mains parcourir sa chevelure soyeuse et légère lui attribuant également un sourire épanoui, Bonjour…. Takumi.

 

Je vis son sourire s’accentuer, alors qu’il déposa un léger baiser sur mon buste au niveau de mon cœur. Je savais pertinemment qu’il était heureux que je l’appelle par son prénom, chose que j’avais certes fait trop peu souvent. Appeler quelqu’un par son prénom était si lourd de sens pour moi… Mais après tout, je sentais que maintenant notre relation le méritait et que Takumi ne s’était en réalité jamais moquer de moi. La vie n’avait simplement pas été des plus simples… Et j’avais l’étrange sentiment qu’elle ne le serait pas de sitôt… Je haïssais ce côté de moi si négatif.

 

Je poussais un soupir lourd de sens, fermant péniblement les yeux alors que l’étreinte de Takumi se desserra quelque peu. Il se redressa, posant sa tête contre sa main accoudée sur le lit alors qu’il me lançait un regard perplexe. Il fit mine de réfléchir, alors que j’enfilais son t-shirt qui trainait en boule sur la couette du lit. Il me lança un sourire ravageur, avant de m’attraper à nouveau par la taille, m’emprisonnant contre son torse chaud et dénudé. Je sentis mes joues reprendre une couleur pourpre, sentant cet abruti d’alien m’embrasser la chevelure de plusieurs baisers sonores et exagérés.

 

- Hey ma Misa, je levais la tête croisant son regard rieur et pétillant. Et si toi et moi, on s’enfuyait ?!

 

Je restais quelques instants sans réaction, alors que la commissure de ses lèvres s’étirait montrant un sourire amusé. Il continuait de parler sans faire attention à moi, comme si ces paroles étaient plus destinées à lui-même, qu’à moi.

 

- Rien que tous les deux, il resserra son éteinte sur mon dos, plus de problème, plus de soucis…

 

Je ne savais pas s’il était sincère en disant cela, mais j’étais certaine d’une chose, le Takumi Usui que je connaissais était loin d’être un lâche. Et il ne se serait pas enfui face à ces problèmes de la sorte… Il dut d’ailleurs remarquer que mes yeux étaient plus durs et qu’aucun sourire ne s’était dessiné sur mon visage, car il soupira laissant son rictus exagéré être remplacé par un simple sourire voilé, presque gêné.

 

- Je sais bien ce que tu te dis… C’est ridicule, termina-t-il en soupirant.

- Ça l’est, crachais-je sans même prendre la peine de mâcher mes mots. C’est surtout très lâche comme façon de faire.

 

Je sentis ses iris vertes se poser sur moi, alors qu’il arborait un visage presque ébahi face à ma réaction soudaine. Un état d’esprit qui fut rapidement remplacé par son air stoïque habituel. Je continuais de parler en le fixant, sachant pertinemment que de la façon dont je l’avais dite, cette phrase pourrait être mal interprétée.

 

- Ce que je veux dire, c’est que tu n’es pas ce genre de personne, expliquais-je rapidement. Tu as toujours su affronter tous tes problèmes avec fermeté, ce n’est pas pour tout envoyer bouler à la première vraie difficulté.  

 

Ses yeux semblèrent s’embuer alors qu’il acquiesçait à mes paroles. Il semblait sincèrement touché par ce que je venais de dire. Il murmura un simple "tu as raison" avant de se taire et d’écouter attentivement à nouveau.

 

- Et puis, ma mère et ma sœur ont besoin de moi. Je ne peux pas être égoïste à ce point… Je le vis confirmer mes dires d’un nouvel haussement de tête. C’est pareil pour toi idiot… Pense un peu à ce que dirait Amélia si tu partais sans donner de nouvelles.

 

Je le vis sourire à l’énonciation du prénom de sa belle-mère. Je sentais qu’au fond de lui, bien qu’ils n’aient aucun lien de parenté, cette femme comptait énormément pour lui. Il confirma à nouveau mes paroles, prononçant à nouveau un simple "tu as raison" qui à vrai dire m’arracha le cœur. Je savais qu’il était perdu et que tout cela semblait être insurmontable… J’avais beau faire la morale, au final j’étais dans le même état que lui… Ce problème était-il surmontable ? Son mariage ? Sa relation étrange avec ce faux père ? Ce destin tout tracé qui l’éloignait de moi ?... Je n’avais aucune idée de comment tout cela pourrait finir… Pour dire vrai, j’évitais de penser à la mauvaise fin, car c’était la seule qui me semblait jouable.

 

Je me blottissais contre lui, cherchant réconfort dans cette chaleur si confortable et agréable. Il referma ses bras sur moi, me laissant me lover contre lui. Notre drôle d’étreinte dura quelques instants, où le sommeil menaçait de nous amener à nouveau à lui. Il fallait dire que les nuits avaient été rudes depuis notre séparation et nos corps semblaient vouloir rattraper tout ce sommeil perdu. Je clignais fortement des yeux pour me réveiller, me redressant cherchant mes habits du regard. Takumi se redressa aussi, s’étirant tel un chat sauvage avant de pousser un bâillement sonore.

 

Je sortais du lit sous le regard de Takumi, attrapant mon jean, mon soutien-gorge et mon haut qui trainaient aux quatre coins de la chambre. Je m’empressais de m’habiller, jetant le t-shirt de Takumi que je portais juste avant sur le visage de son propriétaire, qui ne cessait de me reluquer depuis toute à l’heure un sourire aux lèvres plus qu’éloquent.

 

- Je vais devoir y aller, avant que ma sœur ne vienne me réveiller et ne remarque que je ne suis pas dans mon lit.  

 

Je le vis sourire à nouveau, comme si l’idée que cela arrive ne le fasse rire. Abruti… Je m’approchais du lit, me péchant pour l’embrasser furtivement sur les lèvres. Il profita d’ailleurs de mon approche pour entourer à nouveau ses bras autour de mon bassin, comme pour m’empêcher de partir. Je soupirais, tout de même touchée par son côté câlin et quémandeur.

 

- On va trouver une solution à tout cela, j’en suis certaine.

 

Je sentis la pression de ses bras se desserrer alors qu’il se leva du lit, me volant un nouveau baiser. Cette fois ci, plus violent, plus fiévreux. Je sentis mon sang ne faire qu’un tour alors qu’il me relâchait, un sourire fier et adorable au visage. Quel alien pervers…

 

- À tout à l’heure ma Misa, roucoula-t-il à mon oreille, ses yeux rieurs et sono sourire adorable aux lèvres. J'avais presque l'impression qu'il se moquait de moi. 

 

Je ne pus que répondre par un hochement de tête, sortant timidement et rapidement de la chambre. Si je restais encore quelques instants de plus avec cet alien, je ne donnais pas cher de ma peau… Enfin, vous voyez quoi… 

 


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Commentaires: 5
  • #1

    Bubulle (lundi, 07 août 2017 12:06)

    ❤️❤️❤️❤️❤️
    Je l'attendais tellement ce chapitre! Merci merci tu es la meilleure!!
    Vivement la suite ;p
    Gros bisous bubulle

  • #2

    Ayumi (lundi, 07 août 2017 12:15)

    Je suis contente que le chapitre t'ait plu Bubulle! Merci pour ton soutien ♥
    Je te dis à lundi prochain pour le chapitre suivant :3 Bisous tout doux !

  • #3

    Misaki--Chan (mardi, 08 août 2017 10:13)

    Chapitre parfait !! ;)

  • #4

    emma❤ (lundi, 21 août 2017 17:17)

    Ca fait tellement longtemps que j'attendais pour le lire et franchement il était génial maintenant j'ai hâte de lire le prochain.
    Gros bisous �
    Emma ❤

  • #5

    Ayumi (lundi, 21 août 2017 17:42)

    Merci à vous deux les filles :3
    Je vous dis à après les vacances pour la suite de cette histoire.
    A très vite ♥ Bisous.