Part. 5 - Undertale

Et voilà le chapitre 5 :3 

Le lemon est dans ce chapitre, donc gare aux pudiques. 

J'espère que ce chapitre vous aura plu et on se voit au prochain. 

Enjoy ! ♥ 

Le reste de l’après-midi se déroula plutôt étrangement. Undyne et Alphys trainèrent Frisk derrière elles, voulant préparer la plus belle pyjama party de toute leur vie. Frisk avait beau leur dire qu’elle n’en avait jamais vraiment fait mais ces dires semblaient passer outre les deux femmes monstres. Elle les suivit donc sans broncher, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien leur proposer comme soirée. Elle avait déjà fait des soirées certes, mais c’était des soirées étudiantes, quand elle était partie quelques temps loin des monstres de l’underground. C’était un exemple de soirée, mais elle se voyait mal faire ce genre d’activité avec les autres. Rien que d’imaginer Undyne et Papyrus pompettes, Frisk ne put s’empêcher de rire toute seule. Alphys la remarqua et la fixa en haussant les sourcils.

 

- Pourquoi ris-tu Frisk ? demanda la scientifique en trifouillant ses doigts entre eux.

 - Frisk se retint de partir en fou rire, les images étant clairement encrées dans son esprit. Oh, une idée saugrenue, rien de plus. Alphys ne fit aucune remarque sur sa réponse, tout de même peu convaincue par les dires de l’humaine. Frisk essaya de garder son calme, pensant à autre chose de moins ridicule que l’image de Papyrus et Undyne plus que guillerets. Dis-moi Alphys, que faisaient les personnages dans la pyjama party que vous avez vu avec Undyne ?

 

La femme reptile prit quelques secondes pour réfléchir, levant son museau au ciel. Elle posa un de ses doigts griffus sur ses lèvres, tapotant dessus plusieurs fois d’affilée. Mais avant qu’elle n’eût le temps de répondre, un édredon lui tomba dessus d’une force incroyable, l’immobilisant. Undyne arriva en trombe, les yeux grands ouverts et les bras remplis de coussins, de pyjama et d’autre choses non identifiées.

 

- Elles faisaient vraiment des trucs trop cool ! clama Undyne, déposant son butin à même le sol auprès de Frisk et d’Alphys qui essayait de s’extirper de l’édredon. Elles étaient toutes en pyjama, elles ont fait un super karaoké, une bataille d’oreiller quoique un peu trop faiblarde à mon avis et elles ont dansé toute la nuit et on finit par discuter sur des couvertures et des oreillers !

 

D’accord… une pyjama party digne d’une adolescente de douze ans en soit. Frisk sourit pour ne pas paraitre malpolie mais cette vision des choses était vraiment préhistorique. Quel anime avaient-elles regardé ? Un truc des années 80 ? De plus, il y avait une chose qu’Undyne avait quelque peu oublié dans ses explications. Une pyjama party était un regroupement de filles, qui passaient leur soirée à minauder sur tel ou tel garçon, bref un truc bien niais. Tout le monde était adulte dans le groupe, ce genre de chose serait quelque peu… dépassé… Et non, hors de question d’inclure l’alcool là-dedans. C’était passer d’un extrême à l’autre.

 

- Mais tu sais Undyne, une pyjama party c’est une soirée entre filles et tu as dit à Papy et Sans de venir…

 

Undyne perdit tout de suite son air assuré et Alphys sembla se décomposé sur elle-même en remarquant que l’humaine gagnait un point. Il n’y avait aucun garçon dans leur anime… Elles se lancèrent un regard peiné, alors que toutes deux semblaient plus abattue l’une que l’autre. Frisk se sentit un peu mal d’avoir brisé ce qui semblait leur tenir tant à cœur et les regarda d’un air empli de détermination, leur attrapant à chacune une main.

 

- Peu importe, on va faire une fête à nous cinq encore mieux que toutes les pyjama party humaines réunies, dit-elle alors que les sourires d’Undyne et d’Alphys revenaient peu à peu. On appellera ça une fête Monstre, pouffa-t-elle en faisant un mauvais jeu de mot qui fit rire Alphys et Undyne.

 

Undyne sourit de toute ses dents en poussant un cri de guerre alors qu’Alphys acquiesça de la tête, un adorable sourire gêné au visage. Toutes trois prirent le butin d’Undyne, se dirigeant vers la maison des deux frères. Frisk avait une soirée bien précise en tête.

 

La préparation de la fête ne prit par très longtemps, les filles débarrassèrent le salon des frères squelettes, poussant la table basse dans un coin de la pièce, la vidant de tout meuble. Elles étalèrent toutes les couvertures, édredons et coussins à même le sol, emplissant une bonne moitié du sol du salon. Ils pouvaient aisément se coucher à cinq dans cette mer moelleuse et douillette. Et en plus, elles l’avaient bien positionné, juste en face de l’écran plat. Papyrus supervisait dans un sens, ne sachant pas trop quoi faire alors que Sans restait couché sur le canapé, les orbites closes. Les filles se regardèrent, fières de leur préparation et tournèrent la tête vers la montre en os sur un pan de mur qui affichait vingt et une heure passée.

 

- Tout le monde à son costume de combat, hurla Undyne en levant le poing en l’air.

 

Papyrus cligna plusieurs fois des orbites, ne comprenant pas les paroles de sa meilleure amie, alors que Sans ouvrit une orbite, curieux. Alphys et Frisk commencèrent à monter les escaliers en direction d’une des chambres des squelettes, tans dis qu’Undyne pointa les frères l’un après l’autre d’un doigt accusateur et strict.

 

- Jouez le jeu aussi ! Allez, en pyjama, dit-elle s’empressant de suivre Frisk et Alphys, attrapant au passage un sac emplie de leurs habits de nuit.

 

Sans lança un regard à son frère qui lui répondit par un haussement des clavicules. Ils n’avaient pas vraiment compris le but, mais une chose était sûre, s’ils n’étaient pas habillés quand Undyne descendrait, ils craignaient pour leur os. Les filles prirent quelques minutes pour se préparer, descendant l’une après l’autre en discutant. Alphys avait opter pour une robe de nuit ample et confortable, avec un joli imprimé de son anime favori Mew Mew : Kissy Cutie. Le pyjama était d’une jolie couleur mauve et épousait les courbes accentuées du reptile à la perfection. Derrière elle, Frisk avait opter pour son éternel short en satin foncé et son top ample court qui découvrait à merveille son ventre plat. Elle avait regroupé ses cheveux en queue de cheval, les attachant avec un fin ruban rouge, qui tombait joliment de chaque côté de ses oreilles. Undyne les suivait de près, portant un simple short de sport noir et une brassière de la même couleur. Elle avait détaché ses longs cheveux rouges, les laissant tomber de façon rebelle derrière son dos, alors que son éternel cache œil, avait laissé place à un œil jaune à la pupille vermeille.

 

La femme poisson fut ravie de voir que les garçons avaient fait un effort. Ils attendaient patiemment sur le canapé, vêtus de leur pyjama respectif. Sans avait opté pour un simple haut blanc et un bermuda foncé, avec ses éternelles pantoufles roses. Après tout elles ne le quittaient jamais, mais au moins là, elles entraient dans le contexte. Frisk ne put s’empêcher d’éclater de rire en jetant un coup d’œil à Papyrus. Celui-ci avait revêtu l’intégralité d’un pyjama démodé. Il portait une chemise de pyjama en coton rouge et un pantalon de la même couleur. Il avait même assorti un bonnet à pompon et de grosses pantoufles à sa tenue. Frisk partit en fou rire, plaquant une main sur sa bouche afin de ne pas éclater de rire face à tout le monde, se tenant le ventre de l’autre main. Papyrus, vexé, croisa les bras sur son sternum, tapant du pied râlant que les humains n’avaient aucun sens de la mode. 

 

Le début de soirée se déroula à merveille. Papyrus avait lancé la console sur un jeu multi-joueurs, où tous s’y donnait à cœur joie. Alphys dominait largement le jeu avec son expérience, suivit de près par Frisk qui ne se débrouillait pas si mal que ça. Papyrus et Undyne par contre… c’était une autre histoire. Ils étaient même devancés par les boots. Undyne avait toujours été très peu adroites aux jeux vidéo, sauf peut-être aux jeux de combat. Papyrus n’y arrivait pas, simplement parce que Sans l’empêchait de marquer des points. Il embêtait son petit frère, étant couché à côté de lui, appuyant par inadvertance sur la manette du plus jeune, le faisant hurler de plus belle. Frisk et Alphys avait déjà terminé leur partie depuis une bonne dizaines de minutes quand la porte d’entrée toqua. L’humaine se mit sur ses jambes, annonçant qu’elle allait ouvrir. À peine avait-elle pris équilibre sur ses jambes qu’une force incontrôlable déroba toutes ses forces, l’asseyant à nouveau sur les couvertures au sol. Sans passa nonchalamment derrière elle, les mains fourrées dans les poches de son bermuda, se dirigeant vers la porte en trainant des pieds.

 

- J’y vais, annonça-t-il en ronchonnant, alors que tout le monde put clairement l’entendre marmonner qu’il était hors de question que Frisk ouvre la porte dans cette tenue.

 

Frisk rougit en regardant ses jambes, heureuse de la jalousie inattendue de Sans, alors qu’Alphys lui attribuait un sourire en coin et qu’Undyne poussait un cri de victoire, rendant la jeune humaine encore plus rouge. Sans se maudit de ne pas avoir sa capuche pour cacher son crâne à cet instant même. Papyrus regarda toute l’assemblée les orbites ronds, décidément il serait toujours le dernier à comprendre.

 

Sans revint quelques instants plus tard, après avoir converser avec quelqu’un à la porte. Il ferma celle-ci du pied, remerciant la personne derrière et s’avança vers les autres les bras chargés de boites rectangulaires encore fumantes. Il déposa le tout au milieu du cercle s’asseyant à sa place à côté de Papyrus et Undyne. Celle-ci lança un regard complice à Alphys se relevant pour se diriger entre la scientifique et Frisk. Elle repoussa gentiment l’humaine du bras, l’obligeant à se décaler vers Sans avant de s’assoir à la place de celle-ci aux côtés d’Alphys.

 

- Tu permets petite canaille, je prends place à côté de mon adorable Alphys, dit-elle en prenant le monstre reptile dans ses bras.

 

Frisk n’eut pas d’autre choix que d’aller se mettre près du plus vieux frère squelette, qui lui lança un regard taquin, qu’elle répondit en lui tirant discrètement la langue les joues rouges. Undyne chuchota à Alphys qu’elle était vraiment obligée de tout gérer ici, sans même remarquer que la scientifique avait échanger sa couleur de peau habituellement jaune contre un rouge cramoisi.

 

Le petit groupe passa donc plus d’une heure face à un film humoristique en mangeant leur pizza. Enfin, regarder le film était un grand mot, il faisait plutôt office de fond sonore. C’était un film que Frisk aurait pu qualifier de surfait. Non pas qu’elle n’apprécie pas ce genre de film, mais c’était un film vu et revu et surtout on était toujours sûr de la fin de l’histoire. Celui-ci parlait d’un groupe de jeunes à l’université, un récit qui racontait leur année d’étude, leur amourette et toutes les choses bien comiques, et complétement clichés, des universités américaines. Pourquoi d’ailleurs Frisk avait l’impression d’avoir une poisse monstre ? Elle qui avait dit pas d’alcool se retrouvait face à un film qui en était rempli. Undyne pointa l’écran du doigt, secouant Alphys par le bras qui fit presque tombé sa part de pizza sur les couvertures.

 

- Hey Frisk ! l’interpella Undyne d’une voix surexcitée. Qu’est-ce qu’ils font là ?

- L’interpellée reposa sa part de pizza dans le carton face à elle, lançant un regard vers l’écran. Oh ça, c’est une sorte de jeu.

- Un cheuu ? demanda Papyrus sa part de pizza toujours entre ses dents.

- Euh, oui. C’est un jeu un peu bizarre qu’aiment faire les étudiants durant les soirées. Tes amis te posent des questions ou te défient de faire une action. Si tu ne réponds pas ou ne le fais pas, tu dois boire un verre cul sec, expliqua-t-elle en grimaçant, se remémorant des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier.

- Et je présume que ce n’est pas de l’eau dans les verres transparents, demanda Alphys le sourcil soulevé.

- Non, termina Frisk en reprenant sa part de pizza d’un air plutôt distrait.

 

Undyne continua de fixer l’écran la bouche semi-ouverte. Ces humains étaient vraiment cool… un peu inconscients, carrément tordus, mais tellement cool. Alphys ne put s’empêcher de penser que tout ceci était quand même assez dangereux, elle connaissait l’effet de l’alcool sur tous et ce n’était pas joli à voir. Papyrus ne comprit pas vraiment la conversation, après tout il n’avait jamais bu une goutte d’alcool et cela ne l’intéressait absolument pas. Et puis, il y avait tant d’autre jeu plus divertissant. Sans quant à lui, fixa simplement Frisk se demandant pourquoi la jeune femme semblait à présent si prise dans ses pensées.

 

Papyrus termina sa dernière part de pizza, alors que le film jouait les crédits de fin. Il se tourna vers l’humaine qui s’était étendue à plat ventre sur les couvertures, lui adressant la parole d’une voix curieuse.

 

- Humaine ? Frisk releva la tête vers Papyrus pour entendre la suite. La grande ville des humains est vraiment comme dans le film ?

- À quelques choses près, je dirais que oui Papy.

- Alors quand tu es partie, tu es aussi aller dans une école comme celle-ci ?

- Et bien, c’était une université oui. Après, c’est un film tu sais Papy. J’allais surtout là-bas pour étudier et quand la journée était terminée, je rentrais au dortoir pour réviser et me reposer. On ne faisait pas de fête tous les soirs, ni de bal de fin d’année tout le temps. Ils ne te montrent que ce qu’ils veulent te montrer.

- Alors pas de soirées super cool ? Ni de jeux humains ? Ou de danse ? demanda Undyne presque dégoutée.

- Si, si… j’y suis parfois allée, entrainée de force par des amies. Mais je n’étais pas très à l’aise avec tout ça, marmonna Frisk rougissant en sentant les quatre paires d’yeux se focaliser sur elle.

- Undyne sourit d’un air carnassier en fixant Frisk dans les yeux, et alors… tu avais quelqu’un comme dans le film ?

- Frisk lança un regard en direction de Sans qui semblait inerte, alors qu’elle se mordit la joue fixant le sol sans grande conviction, ça n’a aucune importance. Je voulais juste partir de là-bas au plus vite et revenir parmi vous.

 

Undyne croisa les bras sur sa poitrine, secouant la tête affirmativement sachant très bien que l’humaine avait mis un point final à cette discussion. Elle proposa une nouvelle activité sans même se douter qu’elle venait peut-être de créer un réel conflit.

 

Tous s’endormir aux alentours de trois heures du matin, enfin tous… Papyrus s’était endormi bien avant, puis Alphys l’avait rejoint quelques temps plus tard. Undyne, Sans et Frisk avaient donc profiter du sommeil des deux autres pour ranger les boites de pizza dans la cuisine et éteindre la télévision avant de se pelotonner confortablement dans les couvertures. Frisk sourit discrètement quand Undyne borda Alphys avec attention, avant que le monstre reptile ne l’attrape soudainement en gémissant dans son sommeil, l’obligeant à s’installer près d’elle, pour le plus grand plaisir de la femme poisson. Undyne enserra Alphys de ses bras, fermant les yeux un sourire aux lèvres. Frisk se retourna, fixant Sans qui retirait le bonnet de son frère et ses chaussons, qu’il avait gardé en s’endormant. Il borda également son frère, avant de se laisser tomber à sa place sur le tas d’édredon moelleux. Il posa un bras au-dessus de ses orbites en soupirant, sentant quelqu’un se blottir contre lui. Il repoussa quelque peu son avant-bras de ses orbites pour jeter un coup d’œil à Frisk qui s’était calée contre lui. Il enserra le corps de la jeune femme de son bras libre, laissant son esprit quelque peu tourmenté aller à un sommeil sans cauchemars.

 

Tous avaient repris leur activité respective après cette soirée entre amis, Alphys retournait à la ville humaine afin de s’entretenir avec les autres scientifiques. Undyne la suivait comme son ombre, digne protectrice, alors que Papyrus était retourné à son travail. Frisk avait fini par apprendre que le plus jeune squelette travaillait avec Grillby et tous osaient dire que le squelette avait un certain talent avec la clientèle. La douceur et la gentillesse de Papy avait attiré une toute nouvelle vague de clients chez le monstre enflammé. La seule chose qui avait quelque peu changé avec cette petite soirée était Sans, enfin plutôt son comportement, car au final il restait toujours le même. Il avait pris ses distances avec Frisk et bien qu’il essayât de le cacher, elle avait bien compris que quelque chose le chiffonnait. Et par-dessus le marché, avec les vacances scolaires Toriel avait besoin d’elle pour s’occuper des enfants, elle n’avait donc plus de temps à passer avec le plus vieux squelette.

 

Après une longue journée éreintante à s’occuper des enfants monstres, Frisk traina des pieds jusqu’à sa chambre avant de s’affaler dessus d’une manière peu élégante. Elle poussa un grognement la tête dans son oreiller avant se prélasser en fixant le plafond blanc immaculé. Elle lança un coup d’œil à l’horloge sur le bureau qui lui indiqua qu’une bonne partie de la soirée était déjà entamée, 21h20. Était-ce encore trop tard pour le voir ? Il lui manquait tellement… Cela faisait presque une semaine qu’ils n’avaient pas réellement passer du temps ensemble et cela la chagrinait. Elle soupira à nouveau quand la sonnerie de son téléphone la fit sursauter. Elle lança un regard peu pressé à son appareil, après tout ce n’était pas sa sonnerie. Une grimace apparut sur son visage quand elle lut le prénom sur l’appareil. Encore lui… Elle étendit son bras afin d’attraper le téléphone. Si elle ne répondait pas à son appel, elle savait qu’elle ne serait jamais débarrassée de lui. Elle prit une bouffée d’oxygène avant d’appuyer sur le bouton qui entama la conversation. Elle promettait d’être courte d’ailleurs…

 

- Mark, marmonna-t-elle d’une voix beaucoup plus froide qu’elle ne l’aurait voulu.

- Hey poupée ! dit le concerné d’une voix flatteuse et joviale. Frisk pouvait sans aucune difficulté imaginer son sourire radieux sur son visage. Enfin tu me réponds. Je commençais à me dire que j’allais devoir venir te chercher, dit-il en rigolant.

- Frisk ne put s’empêcher de pousser un soupir las. Qu’il vienne, elle aurait su l’accueillir, de même que Sans d’ailleurs. Cette pensée la fit d’ailleurs sourire. Je pensais t’avoir dit que je ne voulais plus te voir, ni même te parler.

- Tu es si froide chérie. Tu ne peux pas stopper un amour aussi idyllique que le nôtre d’un simple coup de tête, geint-il, on eut presque l’impression d’entendre un petit chiot se plaindre.

- Frisk ne put s’empêcher de hausser le ton, serrant le téléphone dans sa main si fort qu’elle aurait presque pu le casser en deux. Ne me parle pas d’amour idyllique Mark ! Ne me parle même plus de nous deux. Tout ça n’a été d’une erreur et TU as stoppé cette relation en me trompant avec une autre et en te comportant comme un connard, hurla-t-elle sentant ses mains tremblées malgré elle. Elle avait encore tant de colère envers cet homme. Maintenant, je ne veux plus t’entendre et si tu as le culot de venir ici, je jure de te fracasser le crâne. À moins que quelqu’un d’autre de ma famille craignos, comme tu l’as si bien dis à Nath, ne le fasse pas avant moi !

 

Elle coupa court à la conversation en appuyant rageusement sur le bouton rouge, interrompant l’humain qui semblait se fondre dans de pitoyables excuses. Elle lâcha son téléphone sur le lit, sentant une larme solitaire coulée le long de sa joue, se mordant rageusement la lèvre pour étouffer un cri de colère. Pourquoi cet abruti devait-il revenir quand Sans lui faisait la tête, quand elle était aussi seule ? Dire que Toriel et Asgore étaient précisément sorties au restaurant aujourd’hui en plus… Elle sentit son téléphone vibrer à nouveau, prise d’une envie folle de l’éclater contre le mur. Si c’était encore lui… Elle s’adoucit en lisant le nom de Sans sur un simple message, un ridicule "toc toc". Ses lèvres formèrent un faible sourire, alors qu’elle attrapa le téléphone dans la main tapant un bref message, court, direct, sincère. J’ai besoin de toi… Elle n’eut pas à attendre de réponse, à peine quelques secondes plus tard Sans s’était téléporté à elle. Il se trouvait face à Frisk, silencieux et immobile. Quand il remarqua les joues larmoyantes de la demoiselle, sa moue attristée et ce petit rictus qu’elle avait quand son cœur lui faisait mal, il s’avança serrant la jeune femme dans ses bras, avant de s’étendre avec elle sur le lit, laissant ses phalanges caresser ses longs cheveux. Frisk laissa ses larmes rouler sur ses joues, enfouissant sa tête dans le sternum de Sans, se recroquevillant contre lui humant le parfum si personnel du squelette.

 

Ni Sans, ni Frisk n’avaient envie de dire quoique ce soit. Ils restèrent juste silencieux, blottis l’un contre l’autre. Frisk arrêta de pleurer, sentant le poids sur son cœur s’alléger petit à petit en préséance de Sans. Elle n’avait plus à se préoccuper pour cet idiot, plus depuis qu’elle savait que son amour d’enfance, son grand amour était partagé. Mark n’était plus rien. Au final, il n’avait jamais rien représenté d’ailleurs, peut-être juste un moyen d’oublier celui qu’elle touchait en ce moment même. Celui qu’elle avait pensé inaccessible. Elle se pelotonna plus contre Sans, alors que celui-ci ouvrit les orbites en la fixant des ses pupilles blanches, enserrant le corps de la jeune humaine de ses bras.

 

- Si tu m’expliquais ce qu’il se passe, Frisk ? demanda Sans d’une voix un peu terne.

 

Frisk eut l’impression de se reprendre la mauvaise humeur de Sans en pleine figure. Il semblait toujours un peu blessé et elle ne put s’empêcher de se sentir mal à se rendant compte que tout cela venait peut-être de son histoire avec Mark. Quand Undyne avait malencontreusement nommé un ancien prétendant… et qu’elle n’avait pas démenti, au contraire. Elle dévia le regard de celui du squelette, ne sachant pas comment lui répondre. Après tout, si elle était sincère, elle parlerait forcement de Mark. Cela ne ferait-il pas qu’enfoncer le couteau dans la plaie de Sans ? Peu importe… ils ne pouvaient pas rester dans cette impasse.

 

- J’ai été contacté par quelqu’un… une personne qui m’a beaucoup blessé et meurtri. Je me sentais mal… Et comme tu es un peu distant depuis l’autre soir, j’avais besoin de réconfort, de t’avoir près de moi… murmura-t-elle d’une petite voix ne sachant pas si ce qu’elle venait de dire avait un véritable sens.

- Sans sembla touché par les paroles de l’humaine. Ses doigts arrêtèrent de caresser les cheveux de Frisk alors qu’il semblait réfléchir pour lui-même. Désolé… Je ne voulais pas me montrer froid. J’avais juste quelques questions en tête qui me posaient problème.

- Frisk se redressa au-dessus du corps de Sans, laissant ses cheveux tombés en cascade sur le crâne du squelette. Quoi donc ? Tu peux tout me dire Sans… Je veux être là pour toi, autant que tu l’es pour moi, avoua-t-elle les joues rouges.

 

Sans bleuit en se grattant nerveusement le coin de la mâchoire. Il n’était pas sûr que Frisk comprenne même s’il lui racontait ce qui le tourmentait, après tout elle ne pouvait pas comprendre la signification de cet acte dans le monde des monstres. Tout comme lui n’avait aucune idée de ce qu’il représentait dans le monde humain. Il dévia les pupilles sans oser la regarder en face et soupira pour lui-même, essayant de mettre des mots sur ce qu’il ressentait.

 

- Cette personne qui t’a contacté, c’est ce quelqu’un que tu as rencontré à l’université Frisk acquiesça d’un petit hochement de tête. Je vois, murmura Sans. Et, qu’était-il réellement vis-à-vis de toi ?

- Frisk resta silencieuse quelques instant, réfléchissant à la manière la plus adéquate pour dire cela. Il… enfin, nous avons été en couple pendant plus d’un an, à la fin de mes études. Elle vit l’œil droit de Sans pulser plusieurs fois, tirant légèrement vers le bleu avant que le squelette ne ferme les orbites, se concentrant pour contrôler sa magie. Mais, il n’était pas vraiment la personne que j’avais imaginé… Il n’était d’ailleurs pas attaché à moi, enfin je veux dire à la vraie moi. Ma famille était étrange pour lui, j’avais presque l’impression qu’il me considérait comme une cinglée quand je parlais de vous tous. Et puis, il m’a trompé avec une autre, il a dit réellement ce qu’il pensait de vous et j’ai tout arrêté. Je ne l’ai plus jamais revu et je me suis dépêchée de terminée mes études pour revenir. Il n’était attiré que par mon physique de toute manière et je pense qu’au final ce n’est pas plus mal. Je n’attendais rien de cette relation, c’était juste un moyen comme un autre d’essayer de tirer un trait sur toi…

 

Sans caressa une joue de Frisk avec délicatesse, alors qu’elle le regardait les yeux emplis de sincérité et d’affection. Il était persuadé que toute cette histoire était vraie, que malgré son ancienne histoire avec un autre, Frisk n’avait plus aucun lien avec cet homme. Et pourtant… Sans se sentit quelque peu blessé et perdu. Pour les hommes, c’était peut-être chose courante de changer de partenaire, mais chez un monstre, c’était diffèrent…  Une âme liée, l’était pour l’éternité. Sans n’avait jamais tenter l’expérience lui-même et ne connaissait que Tori, Asgore et Grillby qui étaient liées à quelqu’un. La mère chèvre lui avait dit que cela pouvait autant être une bénédiction, qu’un véritable calvaire. Ressentir les émotions de l’autre, ses ressentiments, son âme… c’était chose normal après une liaison. Cela pouvait être à la fois une chance ou un véritable poison. Tout dépendait de son partenaire. À cause de cela, Grillby avait ressenti la mort de sa femme comme si elle était sienne. Cela l’avait brisé, avait emporté une partie de lui dans l’autre monde. Toriel, elle, avait ressenti les sentiments de son mari à chaque combat contre les six enfants… Cela avait été la pire expérience de toute sa vie… Frisk était-elle liée intimement à cet humain ? Souffrait-elle de sa présence en ce moment même ? Après tout, Tori lui avait dit qu’une âme liée ne pouvait tromper sa moitié sans se sentir mal, sans souffrir et un lien ne pouvait être rompu que d’une seule manière. La mort d’un des deux amants.

 

Sans laissa sa main retomber mollement sur le lit en soupirant, déviant le visage vers la gauche. Il sentait sa magie s’agiter en lui, son côté obscur lui murmurer de faire en sorte que cette femme ne soit qu’à lui, même si pour cela il fallait en éliminer un autre. Il ferma les orbites, essayant de calmer cette boule négative qui se formait au creux de son âme. Il ne devait pas se laisser dévorer par son avidité…

 

Il ouvrit les yeux précipitamment en sentant les mains de Frisk se frayer un chemin sous son t-shirt, frôlant délicatement une à une ses côtes alors que les lèvres de la demoiselle dessinaient innocemment la courbure de sa mâchoire de délicats baisers. Il se sentit frémir de plaisir alors qu’elle remontait doucement son haut, les joues empourprées et sa lèvre inférieure délicatement pressée entre ses dents. Sans sentit sa magie s’emballer davantage alors que son esprit se mettait automatiquement en mode alerte. En temps normal, il aurait adoré profiter de l’audace de sa compagne, il n’en aurait pas gâché un seul instant. Mais si elle était liée, cela la ferait souffrir… Et en plus c’était immoral… Peu importe l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, cela ne serait pas correcte. Il avait d’ailleurs surement déjà trop abusé d’elle… Il releva ses mains pour les poser sur les épaules de Frisk, alors que celle-ci s’abaissa d’avantage dérobant un baiser à Sans. Il sentit ses forces être dérobée par la présence de la jeune femme, alors que sa langue buta contre les dents du squelette, lui intimant d’ouvrir la bouche, chose qu’il fit sans protester. Frisk enlaça sa langue à celle de son partenaire, penchant sa tête sur le côté, laissant son corps allé contre celui de Sans. Elle l’embrassa avec fougue pendant plusieurs minutes, reculant son visage après coup, les joues rouges, un léger sourire aux lèvres. Sans ne put s’empêcher de la trouver complètement craquante. Elle enfouit son visage dans les vertèbres cervicales de Sans, parlant d’une voix basse, le souffle saccadé.

 

- Il n’y a jamais eu personne d’autre que toi, Sans, susurra-t-elle au squelette le faisant frémir à nouveau. Peu importe à quel point j’ai essayé de te retirer de mes pensées, je n’y suis jamais arrivé…

 

Sans laissa ses mains enserrer la taille de la demoiselle, la blottissant de plus belle contre lui. Il était pris au piège… il était déjà bien trop épris de cette femme pour faire l’ignorant maintenant. Il calla le crâne contre les cheveux soyeux et parfumés de l’humaine, fermant les yeux d’un air presque détendu, alors que ses bras enserraient la jeune femme encore plus fermement contre lui.

 

- Frisk… Tu sais pertinemment que j’aurais tout accompli pour toi. J’aurais donné tout ce que j’ai pour te rendre heureuse. J’aurais absolument tout fait pour être à sa place… mais je ne pense pas que trahir l’homme à qui tu as offert ton âme soit une bonne chose, dit-il les dents serrées entre elles.

- Frisk se redressa au quart de tour, les yeux grands ouverts démontrant un regard empli de surprise. Je… je n’ai offert mon âme à personne… Ce n’était qu’un petit ami, rien d’officiel, bégaya-t-elle en rougissant n’arrivant pas à comprendre où le squelette voulait en venir.

- Tu veux dire que les humains ne s’offrent pas l’un à l’autre durant leur éb…

- Corporellement idiot ! l’interrompit-elle en rougissant de plus belle.

 

Sans souleva son os de l’arcade sourcilière quelque peu étonné par la tournure des choses. Les humains ne connaissaient donc pas l’impact de l’âme sur le corps ? Il aurait pourtant juré que ces êtres seraient même les premiers à utiliser une méthode aussi efficace sur leur partenaire. Du peu qu’il savait, certains humains étaient avides de pouvoir et que pouvait-il y avoir de plus puissant qu’un contrôle total de son partenaire de vie ?  

 

- Je ne pensais pas les relations humaines aussi dénuées de consistance… dit-il à haute voix sans s’en rendre compte.

- Les monstres offrent leur âme à leur partenaire ? En quoi ça consiste ? le questionna-t-elle les yeux emplis de curiosité.

- Sans bleuit en se rendant compte qu’il s’était lui-même pris au piège en lui parlant de ça. C’était quelque peu gênant de parler de ça… Et bien… C’est comme s’offrir totalement à l’autre. Non pas seulement de corps, mais d’âme également. Une part de l’âme de l’autre se mélange à la nôtre pour ne faire plus qu’un. On peut alors ressentir ses émotions, ses pensées, ses sentiments. C’est comme si je me baladais avec ton âme dans les mains à longueur de journée. Je saurais où tu es n’importe quand, comment tu te sens. Et en cas de danger, je ressentirais ton angoisse. Après, c’est aussi à double tranchant. Une fois liée, la personne le reste éternellement. Prisonnière du même partenaire à vie. Tu ne pourras plus trahir cette personne à moins de vouloir en subir les conséquences.

- Frisk but ses paroles la bouche semi-ouverte ne poussant s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais rien entendu de plus radicale. Ça oui, cela pouvait clairement être vu comme un amour idyllique… Effectivement, le mariage chez les humains est une chose complétement ridicule à côté… souffla-t-elle.

 

Sans continua d’avoir les os des joues bleues, alors qu’il dévia à nouveau le regard de l’humaine, ne sachant plus quoi dire pour s’extirper de cette conversation si… sérieuse et complétement gênante. Il avait par ailleurs plusieurs fois penser à se téléporter loin d'ici. Il sentit Frisk se mouvoir au-dessus de lui, sans tourner le visage pour voir ce qu’elle faisait et elle se remit à parler d’une voix fluette et charmeuse.

 

- Et dit-moi Sans, comment on procède, pour se lier à quelqu’un ?

 

Le squelette posa à nouveau un regard curieux sur sa petite amie avant de resté statique face à l’image qu’il avait devant lui. Frisk avait laisser les fines bretelles de sa robe glisser le long de ses bras, se retrouvant en soutien-gorge, le ventre à l’air au-dessus du squelette. Les jambes de frisk encerclaient le bassin du squelette alors qu’elle le fixait d’un air semi gêné et envieux. Un petit cœur rouge, représentant l’âme de l’humaine, flottait autour de son visage en bondissant au même rythme que les battements de cœur de Frisk. Elle sentit son visage s’empourprer davantage quand Sans la fixa sans dire un mot. Elle n’était plus aussi sûre d’elle-même concernant sa technique d’approche… Elle prit tout de même son courage à deux mains afin de continuer sur sa lancée. Elle s’allongea sur le squelette laissant une de ses mains descendre le long de ses côtes, arrivant à l’élastique de son short noir. Elle laissa l’extrémité de ses doigts y pénétrer, caressant maladroitement l’os de son bassin à travers son caleçon. Elle jeta un coup d’œil au visage de Sans qui la rassura sur ses actions. Il serrait ses dents, les orbites closes alors que son âme bleue était visible et incandescente au travers de son t-shirt, signe qu’il n’était pas de marbre face à tout cela. L’humaine continua son exploration, laissant ses doigts passer en dessus du sous vêtement du squelette laissant ses ongles griffer soigneusement le contour de son os. Elle descendit sa main plus bas, rougissant en agrippant quelque chose de complétement diffèrent des os de Sans. C’était lisse, chaud et d’une forme bien équivoque. Elle rougit en entendant Sans soupirer de plaisir en se rendant compte qu’elle venait de … enfin, de l’agripper à cet endroit ! Au final, elle n’avait vraiment aucune idée de comment elle devait s’y prendre pour le faire correctement… Soit, peu importe. Elle irait au feeling. Elle laissa la paume de sa main prendre forme autour du membre du squelette, se rendant compte qu’il n’était pas d’un petit calibre… Elle laissa sa main produire quelque vas et viens qui firent gémir Sans de plus belle. Les réactions de son amant l’encouragèrent à continuer de plus belle alors qu’elle se pencha vers son visage, admirant pour la première fois l’emprise qu’elle avait sur lui.

 

- Tu m’avais pourtant promis qu’il n’était qu’une question de temps avant que je ne sois à toi… susurra-t-elle d’une voix enjôleuse et amusée. Une semaine, c’est beaucoup trop long.

 

Sans ouvrit précipitamment les orbites, son œil droit étant à présent complétement bleu. Il fit basculer Frisk sur le côté, reprenant la position de dominance, au-dessus d’elle. D’un geste habile et précis, il retira la robe roulée en boule au niveau du bassin de la jeune femme pour la jeter au loin sur le sol de la chambre. Son poids enfonça Frisk dans le matelas alors qu’il se débarrassa également de son t-shirt qui prit le même chemin que la robe de sa compagne. Il se pencha pour voler à nouveau un baiser plus fougueux, plus envieux à sa charmante petite amie, alors que celle-ci gémit de plaisir, sentant la bosse qui se formait au creux du bassin de Sans se frotter délicatement contre son intimité. Elle sentit Sans sourire en l’embrassant alors qu’il laissait ses mains courir au niveau de la nuque de la jeune femme, la faisant frémir de toute part. Il attrapa délicatement l’âme de Frisk entre ses phalanges et la jeune femme eut l’impression d’être parcourut par des millions de frissons, lui faisant pousser un cri de plaisir. Sans laissa son index dessiner le contour de son âme, la laissant encore plus chose. Elle sentait à la fois, l’envie de Sans à travers sa propre âme et l’action qu’il faisait sur la totalité de son corps. Elle se mordit la lèvre, peinant à ouvrir les yeux. Elle perdait complétement la tête… Sans sourit d’un air victorieux, laissant sa main valide caresser les lèvres entrouvertes et humides de l’humaine. Elle respirait si vite qu’elle sentait que ses poumons ne tiendraient pas le coup.

 

- Alors, princesse. On est déjà à bout ? plaisanta-t-il en la fixant de son œil bleu luisant. Il faisait le malin, mais au final il était dans le même état, alors qu’elle l’avait à peine touché.

- Elle le fixa de ses yeux humides et désireux et il sentit son flux de magie ne faire d’un tour. L’image qu’il avait en face de lui était un véritable péché capital à lui-même… Sans… ne t’arrête pas, s’il te plait…

 

Il ne put s’empêcher de bleuir face à une demande si pleine de sincérité. Lui qui pensait la taquiner avait complétement été pris à son propre jeu. Elle était dans cet état second où ce n’était plus elle-même qui parlait, mais son fort intérieur. Il lui marmonna qu’il était loin de cette idée, après tout elle était à lui. Et même si elle le suppliait maintenant, il ne pourrait plus faire marche arrière. Il apporta l’âme de Frisk à son visage, faisant se cambrer l’humaine quand il souffla doucement dessus. Il sortit sa langue bleue de sa mâchoire, la laissant courir soigneusement sur l’âme de Frisk qui gémit de plus belle en gesticulant sous lui. Il sentait l’âme pulser entre ses phalanges d’une cadence impressionnante et relâcha quelque peu l’emprise pour laisser le petit cœur voltiger dans les airs d’un air surexcité. Il profita de ses mains libres pour dévêtir sa partenaire, qui se laissa faire comme une poupée de chiffon, frissonnant à chaque approche du squelette, comme si sa peau était en feu. Elle ne resta pas inactive pour autant. Elle avait pris soin de retirer les derniers habits de Sans pour le laisser dans le même état qu’elle, nu sur le lit. Elle laissa son regard courir sur le sternum de Sans avant d’arriver à son bassin. Elle se mordilla la lèvre en apercevant ce membre crée par la magie, d’une couleur bleue comme la langue de celui-ci.

 

Sans laissa ses mains caresser les courbes de Frisk sensuellement, alors qu’il s’installait entre ses jambes les écartant doucement d’une main, caressant au passage ses cuisses délicatement. Il lui lança un regard doux, laissant ses phalanges dessiner l’ovale de sa mâchoire d'un geste tendre.

 

- J’ai terriblement envie de toi, princesse, murmura-t-il d’une voix rauque.

- Qu’est-ce que tu attends alors, mon idiot…

 

Sans sourit en coin à ce surnom purement affectif et plaça son sexe à l’extrémité de celui de Frisk. Il les frictionna plusieurs fois, enduisant son membre du produit de l’excitation de l’humaine et le plaça délicatement à l’entrée. Il laissa son sexe glisser lentement à l’intérieur de Frisk, alors que celle-ci poussa un soupir de douleur, s'agrippant à ses clavicules, n’étant légèrement pas préparer à cela. Sa première et unique expérience sexuelle était loin d’être représentative de ce qu’elle vivait en ce moment. Sans était largement au-dessus dans tous les domaines. Le squelette s’arrêta quelques instants ne pouvant s’avancer plus et fixa l’humaine qui commençait à perdre peu à peu son rictus, signe qu’elle s’habituait. Elle lui lança un sourire qui se voulait rassurant qu’il interrompît d’un baiser passionné, lui faisant complétement oublié la douleur. Après plusieurs minutes, il entama un léger va et viens, remplaçant complètement la douleur initiale de Frisk par une vague de plaisir indescriptible. La cadence de son amant fut bientôt à son apogée, alors qu’elle gémissait de plaisir à s’en briser la voix. Sans attrapa son âme de la main droite, la posant dans celle de Frisk, qui le regarda d’un air ébahi et fiévreux. Elle ne comprenait pas très bien ce qu’il faisait, mais elle serra doucement ses doigts autour de l'âme bleu. Le cœur était chaud et palpitait rapidement au creux de sa paume. Le squelette attrapa difficilement l’âme de l’humaine qui gesticulait dans tous les sens et enserra ses phalanges autour du cœur rouge pour le maintenir en place. Il fixa l’humaine dans les yeux, apportant l’âme de celle-ci à sa bouche, léchant celle-ci d’un geste avide et précis. Elle frémit de toute part, l’imitant apportant le cœur bleu à ses lèvres, arrachant un râle de plaisir à Sans quand sa langue rencontra son âme. Elle répéta le geste plusieurs fois, avant que Sans ne l’interrompt d’une voix rocailleuse.

 

- Frisk… veux-tu être à moi ? La jeune femme acquiesça de la tête, arrachant un râle de mécontentement à Sans. Dis-le à haute voix.

- Je suis tienne maintenant et à jamais, chuchota-t-elle entre deux gémissements entrecoupés.

- Et je suis tien pour l’éternité.

 

Il relâcha l’âme de Frisk, dérobant un baiser voluptueux à l’humaine qui enlaça les vertèbres cervicales du squelette de ses bras. Elle l’incita à se blottir davantage contre lui, aplatissant sa poitrine contre les côtes du Sans, alors que celui-ci accentuait ses coups de bassins, les rendant plus frénétiques. Au-dessus de leurs têtes, leurs âmes voltigeaient l’une autour de l’autre, se contournant sans jamais se toucher. Cette ronde dura quelques secondes, avant les âmes ne se frôlent brusquement, allant jusqu’à se fondre l’une dans l’autre. Sans et Frisk poussèrent un cri de plaisir simultané, sentant le point culminant arrivé. Ils jouirent ensemble, dans les bras l’un de l’autre, alors que leurs âmes se séparèrent tombant doucement sur leur corps inerte. Frisk lança un sourire épanoui à Sans qui l’embrassa sur le front. Il se retira de la demoiselle, fermant les orbites afin de reprendre ses esprits, la serrant délicatement contre lui, s’installant plus confortablement dans le lit de la jeune humaine. Celle-ci peinait à reprendre son souffle, alors que Sans tentait tant bien que mal de reprendre la main sur le surplus de magie qui palpitait dans son œil droit. Frisk secoua légèrement son humérus, l’appelant par son prénom. Elle fixait son âme un sourire radieux sur le visage, avant de la tendre vers Sans tel un enfant à qui l’ont venait de donner le meilleur cadeau d’anniversaire possible. 

 

- Sans, regarde ! s’exclama-t-elle en plaquant le cœur rouge sous les orbites de Sans.  

 

Le squelette sourit en remarquant l’euphorie de l’humaine. À vrai dire, il en était terriblement fier lui aussi et s’il aurait pu il l’aurait surement hurlé au monde entier. L’âme de Frisk était toujours d’un rouge rubis splendide, mais à présent le cœur était entourée d’un anneau bleuté. De cet anneau qui encerclait le cœur, on aurait presque pu voir le fil blanc du destin se tendre, longeant l’air en direction du corps de Sans. Il attrapa également son âme et ne put s’empêcher d’accentuer son sourire en remarquant que son âme bleue saphir était également pourvue d’un anneau mais celui-ci était rougeâtre. Il sentit à l’intérieur de lui, le bonheur que ressentait Frisk à cet instant et il se doutait qu’elle devait ressentir également le même sentiment de son côté. Des larmes de joie perlèrent au coin des yeux de Frisk, alors que Sans la serra dans ses bras d’un geste tendre et affectueux. Ils étaient liés à présents et personne ne pourrait changer cela. 

 


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Commentaires: 2
  • #1

    Hanna (mardi, 18 juillet 2017 10:50)

    Oh j’aurai bien vu Sans en grenouillière ridicule assorti avec Papyrus XDD Oh la méchante que je suis hahah Enfin quoi que tu l’as été aussi avec ce pauvre papyrus et son pyjama de vieux haha

    Ahhhhh enfin mon petit lemon XDDD youpiii j'adorera ! par contre je m'imagine pas du tout sans avec un truc entre les jambes XDD jetais perturbée

  • #2

    Ayumi (jeudi, 20 juillet 2017)

    Ah non, les habits ridicules c'est réservé à Papyrus ! Il les porte si bien xD
    Je suis pleine de surprise ahahaha ♥ Que crois tu xD
    Il lui en fallait bien une s'il voulait voila quoi XDDDDDDD